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On a beaucoup écrit sur les rapports mère-fille. Thèses savantes ou oeuvres de fiction, tous ces écrits ne parviendront pourtant jamais à faire le tour du sujet tant il est complexe. De ce fil éternel de vie, mélange tantôt de passion, de complicicté, de tendresse... tantôt d'incompréhension, de rivalité, de déchirure... il ne reste parfois que la braise ténue du souvenir matriciel. Mais il suffit d'un peu de vent pour que se réveille la petite flamme maternelle qui sommeille en chaque femme...

Mères et filles

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Perdita Lee may appear your average British schoolgirl; Harriet Lee may seem just a working mother trying to penetrate the school social hierarchy; but there are signs that they might not be as normal as they think they are. For one thing, they share a gold-painted, seventh-floor flat with some surprisingly verbal vegetation. And then there’s the gingerbread they make. Londoners may find themselves able to take or leave it, but it’s very popular in Druhástrana, the far-away (and, according to Wikipedia, non-existent) land of Harriet Lee’s early youth. In fact, the world’s truest lover of the Lee family gingerbread is Harriet’s charismatic childhood friend, Gretel Kercheval – a figure who seems to have had a hand in everything (good or bad) that has happened to Harriet since they met.Years later, when teenaged Perdita sets out to find her mother’s long-lost friend, it prompts a new telling of Harriet’s story, as well as a reunion or two. As the book follows the Lees through encounters with jealousy, ambition, family grudges, work, wealth, and real estate, gingerbread seems to be the one thing that reliably holds a constant value.Influenced by the mysterious place gingerbread holds in classic children’s stories – equal parts wholesome and uncanny; from the tantalizing witch’s house in Hansel and Gretel to the man-shaped confection who one day decides to run as fast as he can – beloved novelist Helen Oyeyemi invites readers into a delightful tale of a surprising family legacy, in which the inheritance is a recipe. Endlessly surprising and satisfying, written with Helen Oyeyemi’s inimitable style and imagination, Gingerbread is a true feast for the reader.

Mères et filles --- Amitié

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"Tu n'avais qu'à avorter : il n'en voulait pas de cette gosse ! " Ce sont ces mots prononcés par sa mère qui ont conduit la narratrice à raconter leur histoire. Une relation, faite de coups de griffe, de silences mais aussi de beaucoup d'amour. Un admirable récit qui mêle les destins singuliers et collectifs, les dégâts causés par la Shoah, les espoirs nés de Mai 68, les conquêtes féministes des années 1970 et l'ordre moral de nos sociétés contemporaines.

Linhart, Virginie, 1966-.... --- Mères et filles --- Autobiographie --- Linhart, Virginie, 1966 --- -Mères et filles

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"Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l'alcool à 90°, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l'éther, dans ce flacon d'un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu". Ce premier roman raconte l'amour inconditionnel liant une mère à ses filles, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais l'écriture poétique et sulfureuse de Violaine Huisman porte aussi la voix déchirante d'une femme, une femme avant tout, qui n'a jamais cessé d'affirmer son droit à une vie rêvée, à la liberté. (4e de couverture)

Mères et filles --- Amour maternel --- Dépression --- Maladies mentales

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Ces femmes sur la plage à marée basse – on croirait deviner Ostende, à cause des thermes – ce sont une mère et une fille, ravies à leur relation d'amour, de mère et de fille, par un drame en miroir. L'introspection ou le dialogue avec soi est porté au départ de l'histoire par le je de Charlotte, la fille, et ce récit progresse, avec ampleur, comme les voiliers qui sont toujours là dans l'image, présents, ou objets de réminiscence, lancés en navigation hauturière. Il faut bien se douter que cette vitesse de croisière conduira à une tension. La terreur tragique surprend le lecteur au moment où le point de vue s'inverse, après avoir été précipité dans le tourbillon du petit goulot du sablier. C'est la mère, inaccessible, qui tiendra le je de la fin de l'histoire acculée à de longues confidences que raconte Charlotte. Charlotte nous habitue dès le départ au registre de l'invention de son personnage. Elle invente, pour les convives de l'hôtel, la noyade de son frère jumeau, à 15 ans, alors qu'elle et lui, pourtant très doués, faisaient un stage de voile au lac de Veere, le Veerse Meer, au nord de Walcheren. Elle raconte sa douleur incommensurable et les détails de l'accident. Le régime de croyance en cette confidence autobiographique de Charlotte est mis à mal par le témoignage d'un autre personnage. Cette construction de l'autobiographie, brouillée par la fiction mise en scène par la narratrice, est intéressante puisqu'elle noue un pacte de lecture qui ressemble à celui de l'autofiction. Le lecteur pourrait se dire que comme Charlotte a recours à la fiction de son moi pour parler d'elle, l'auteure fait de même pour confier son vécu.

Autofiction --- Mer du Nord --- Mères et filles --- Non-dit --- Intime