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La nappe du Continental Terminal est exploitée à travers de forages et de puits villageois avec des débits de l’ordre 10 à 50 m3/h par ouvrage. Les formations lithologiques sont essentiellement constituées de sables et d’argiles. Les processus géochimiques (interaction eau/roche) dans l’aquifère constituent l’un des facteurs importants de la nature hydrochimique de l’eau. Les rapports ioniques montrent une réelle menace de l’eau de mer par intrusion saline dans la nappe à l’ouest le long de la bordure de la mangrove. La nappe est vulnérable à la contamination par les nitrates dont les teneurs sont supérieures à la norme OMS par endroit dans les puits (483 mg/l).Cependant les zones est et sud-est présentent des eaux de minéralisation inférieure à 1000 mg/l qui sont de bonne qualité à la consommation et qui pourraient être des zones de captages pour un éventuel transfert vers les zones à risque. La nappe du Maastrichtien contenue dans les formations sablo-argileuses du Crétacé supérieur couvre environ 80% du bassin sénégalo-mauritanien. Les potentialités hydrauliques de l’aquifère sont grandes et les débits d’exploitation par forage varient entre 100 et 200 m3/h. Cependant dans la zone d’étude l’aquifère présente une eau de qualité impropre voir mauvaise pour la consommation humaine avec des teneurs en sels dissous de l’ordre de 3680 µS/cm et de fluorures de l’ordre de 5 mg/l. Les concentrations élevées supérieures aux normes OMS de référence de ces paramètres chimiques peuvent présenter des risques sanitaires graves aux consommateurs.
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