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La Région du Centre du Cameroun est aujourd’hui caractérisée par le développement de l’agriculture urbaine, notamment la production de tomate à Yaoundé et dans sa zone péri urbaine. La tomate est une Solanacée exposée aux attaques de nombreux ravageurs parmi lesquels les nématodes phytophages du genre Meloidogyne qui causent des dégâts ayant des conséquences économiques non négligeables, ce qui impose aux producteurs l’adoption des moyens préventifs contre ces attaques. Dans le but d’étudier les méthodes de lutte adoptées contre ce ravageur à Yaoundé et dans sa zone périurbaine, des enquêtes consistant à des interviews des producteurs de tomate et des vendeurs des produits phytopharmaceutiques ont été couplées à des observations et mesures de quelques paramètres sur des plants transplantés en champ et suivis pendant 28 jours. Les résultats de l’enquête montrent que le maraichage de la tomate est pratiqué surtout en zone périurbaine par les hommes. 40 % des maraichers enquêtés citent les nématodes en deuxième position dans le classement des ravageurs les plus dommageables pour la culture de la tomate. La lutte chimique est pratiquée par 60 % des producteurs qui utilisent quatre nématicides principaux, dont le COUNTER 10 G homologué pour la culture du bananier. Les doses employées sont supérieures à celles recommandées, d’où le risque de pollution environnementale. Les producteurs n’utilisent pas d’équipement de protection individuelle lors de la manipulation de ces pesticides, s’exposant ainsi à une contamination. 40 % des producteurs ont choisi la lutte culturale qui a fait recours à l’amendement du sol, la jachère, la déforestation et l’association des cultures. Tous les producteurs reçoivent des conseils d’autres maraichers et font généralement recours à des pratiques culturales à risque telles que le non-respect du précédent cultural, l’emprunt d’outils, etc. pouvant permettre le maintien des populations des nématodes sur la parcelle et leur dissémination vers une parcelle non infestée. Les résultats des observations en champs et au laboratoire montrent que les sols de Yaoundé et sa zone périurbaine sont infestés par les nématodes à galles. Les plants placés sur les terres nouvelles issues de la déforestation n’ont pas présentés de galles tandis que les plants des champs ayant utilisé l’amendement comme moyen de contrôle présentent le nombre de galles moyen et l’indice de galle moyen les plus élevés. Toutefois il n’existe pas de différences significatives entres ces valeurs et les celles des plants des parcelles utilisant d’autres moyens de contrôle.
Yaoundé --- agriculture urbaine --- tomate --- méthodes de lutte --- Meloidogyne --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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La culture du poivron est très importante sur le plan économique pour les maraichers haïtiens. Cependant, partout où elle est cultivée dans le pays, cette culture subit de fortes pressions parasitaires qui limitent sa productivité au champ. À Kenscoff, dans le but d’inventorier les principales maladies auxquelles cette culture est confrontée et d’évaluer les méthodes de lutte pratiquées par les producteurs, une étude a été menée durant la période de mai à juillet 2020 au moyen des enquêtes et des observations de terrain. Pour la partie d’enquête, les producteurs ont été sélectionnés par la méthode d’enquête non probabiliste avec la technique boule de neige. Un total de 120 producteurs ont été interrogés à raison de 40 producteurs par localité (Lefèvbre, Robin, Furcy). Les localités ont été choisies en fonction de l’altitude et les types de sols. Pour les trois localités enquêtées, l’analyse descriptive des données nous a permis de noter une forte dominance du genre masculin (93 %) parmi les producteurs, contre seulement 7 % du genre féminin. Les producteurs impliqués dans cette culture ont une moyenne d’âge de 47,77 ± 11,23 ans. Le niveau d’instruction primaire est le plus rencontré chez les producteurs de poivron avec un pourcentage de 51 %, suivi des analphabètes avec 30 %, ceux qui ont un niveau secondaire représentent 18 % de notre échantillon. Les résultats ont montré également que plus de 90 % des producteurs enquêtés ont une expérience de plus de 5 ans dans la production du poivron. S’agissant de la connaissance des maladies, plus de 75 % des agriculteurs reconnaissent les symptômes des maladies et considèrent l’anthracnose, le flétrissement bactérien, la gale bactérienne et la nécrose apicale des fruits comme les plus dommageables au niveau de leurs plantations. En plus, 80% d’entre-deux déclarent que les stades de développement et de fructification sont les sensibles aux agents pathogènes. Les principales maladies recensées au moment des observations sont : l’oïdium, les maladies virales, le mildiou, la fusariose, l’anthracnose, la pourriture racinaire, la moucheture bactérienne, la gale bactérienne, le chancre bactérien et les carences en éléments nutritifs. Les problèmes phytosanitaires sont contrôlés par les pratiques culturales et la lutte chimique. Cependant, les producteurs priorisent la lutte chimique. Pour ce faire, ils utilisent des pesticides chimiques de synthèse. Les informations fournies sur l’emballage des produits ne sont pas mises en pratique par les producteurs. Pour l’ensemble des localités enquêtées, les résultats des observations montrent que l’oïdium et les viroses sont les plus répandus. Avec une incidence moyenne de 57 %, l’oïdium est la plus prédominante, suivie des maladies virales avec 33%.
Méthodes de lutte --- pesticides --- maladies --- producteurs --- poivron --- Kenscoff --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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