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Nous avons tenté, lors de cette étude, de clarifier la nature du déficit en mémoire à court terme (MCT) sémantique observé chez certains patients aphasiques en confrontant deux interprétations présentes dans la littérature : d'une part, la possibilité d'une dégradation trop rapide des représentations sémantiques maintenues temporairement en MCT et, d'autre part, la présence d'un déficit d'inhibition se traduisant par l'existence d'un effet exagéré d'interférence dans les tâches en MCT. Notre expérimentation à été menée sur base d'études de cas portant sur quatre patients aphasiques. La première hypothèse envisageant un déficit en MCT sémantique dû à l'existence d'une dégradation trop rapide des traces a été éprouvée par une tâche de jugement sémantique (Semantic Relatedness Delayed Recognition) réalisée en condition immédiate et en condition différée. Cette première hypothèse n'a pas été pas rencontrée, le déficit en MCT sémantique ne pouvant être attribué à une dégradation trop rapide des traces. La seconde hypothèse visant à mettre en évidence un déficit d'inhibition a d'abord été testée à l'aide de la tâche de " Recent-Negative " puis par celle de " Semantic Blocking ". Un de nos quatre patients témoigne de l'effet d'interférence attendu dans les deux tâches expérimentales. Malgré une certaine hétérogénéité parmi les résultats des trois autres patients, nous pensons que ceux-ci s'inscrivent également dans le sens d'un défaut d'inhibition à l'origine du déficit en MCT sémantique. Les données que nous avons obtenues soulèvent également la question de la spécificité du déficit d'inhibition observé. Celui-ci est-il uniquement lié au déficit en MCT sémantique ou peut-il également être présent chez des patients avec un déficit en MCT phonologique ?

Mémoire à court terme --- Mémoire sémantique --- Aphasie --- Inhibition --- Mémoire à court terme --- Mémoire sémantique --- Aphasie --- Inhibition

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L’objectif de ce mémoire est de mieux comprendre l’implication de la mémoire à court terme pour l’ordre sériel dans la résolution de calculs. L’étude se base sur le modèle théorique de la mémoire à court terme verbale de Majerus (2010), qui distingue le traitement de l’information « ordre sériel » et celui de l’information « item ». Ce mémoire s’inscrit à la suite d’une étude longitudinale (Attout & al., 2014) qui montre l’implication des capacités en MCT verbale « ordre » dans les habiletés arithmétiques chez des enfants de 6 à 8 ans. La première hypothèse est que la MCT « ordre » (MCTO), aussi bien pour la modalité verbale que visuo-spatiale, interviendrait dans les capacités de résolution de calculs chez des enfants tout-venant. La seconde hypothèse est que la MCTO interviendrait de manière spécifique dans les calculs « procéduraux ». En effet, deux stratégies sont notamment utilisées par les enfants pour résoudre des opérations arithmétiques : la stratégie dite « procédurale » qui correspond à la mise en place de procédures pour résoudre un calcul donné et la stratégie de récupération directe du résultat en mémoire à long terme reflétant le réseau de faits arithmétiques. La première stratégie concerne surtout les soustractions et les additions avec report ; la seconde intervient particulièrement pour les additions avec report et les multiplications. 75 enfants scolarisés en troisième ou quatrième primaire (8 à 10 ans) ont été soumis à des épreuves évaluant la MCT verbale (pour l’ordre et pour l’item), la MCT visuo-spatiale (pour l’ordre et pour l’item) et les capacités de résolution de calculs (addition, soustraction et multiplication). L’intelligence verbale, le vocabulaire réceptif et la vitesse de traitement ont également été évalués ; ces mesures servant de variables contrôles. À la suite de nos analyses, aucune de nos deux hypothèses n’a pu être confirmée. Nos résultats principaux montrent que : la MCT « item » (pour la modalité verbale et visuo-spatiale) est liée aux capacités de résolution de calculs ; les calculs simples (les soustractions sans report et les multiplications sans report) seraient liés à la modalité verbale en MCTI et les calculs complexes (comme les soustractions avec report) à la modalité visuo-spatiale. Ces résultats sont cependant à prendre avec précaution car certaines tâches présentent un effet plafond. Suite à ces observations, nous pouvons conclure qu’il existe effectivement un lien entre la MCT et les capacités de résolution de calculs mais la nature de l’implication de ses composantes (ordre/item - verbale/visuo-spatiale) doit être investiguée davantage.

mémoire à court terme --- mémoire à court terme item --- habiletés mathématiques --- calcul --- mémoire à court terme verbale --- mémoire à court terme ordre --- mémoire à court terme visuo-spatiale --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique

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Analyse des performances en perception phonologique et de mémoire à court terme d'une patiente aphasique avec interprétation des résultats à l'aide de deux modèles théoriques.

PROCESSUS COGNITIF --- PERCEPTION --- MEMOIRE A COURT TERME --- APHASIE --- NEUROPSYCHOPATHOLOGIE --- PROCESSUS COGNITIF --- PERCEPTION --- MEMOIRE A COURT TERME --- APHASIE --- NEUROPSYCHOPATHOLOGIE

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Effet de l'expertise sur les performances en mémoire à court terme chez l'enfant indépendamment de l'utilisation des stratégies.

ENFANT --- ENFANT -- DEVELOPPEMENT --- EXPERTISE --- MEMOIRE -- TEST --- MEMOIRE A COURT TERME --- ENFANT --- ENFANT -- DEVELOPPEMENT --- EXPERTISE --- MEMOIRE -- TEST --- MEMOIRE A COURT TERME

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Les conceptions théoriques récentes considèrent la mémoire à court terme verbale (MCTV) comme un système multidéterminé : la MCT " item " se réfère à l'activation des représentations au sein du système langagier et la MCT " ordre " stocke l'ordre sériel de présentation des items. Le stockage en MCT se distingue suivant la nature phonologique ou sémantique des informations. Dans le vieillissement normal, les quelques études antérieures évaluent classiquement la MCTV et les avis divergent quant à la préservation du système. Cette recherche vise à déterminer le profil d'évolution des différents aspects de la MCTV dans le vieillissement sain entre 45 et 85 ans afin de répondre aux questions suivantes : Le vieillissement s'accompagne-t-il d'un déclin de la MCTV ? Observe-t-on des dissociations entre les différents aspects évalués ? En parallèle, nous étudions les caractéristiques évolutives de l'apparition du manque du mot en posant l'hypothèse d'un éventuel lien entre son apparition et les performances en MCTV suite à l'étroite interaction entre la MCT et le système langagier. Nous nous focalisons sur une question : Comment évoluent les capacités de dénominations avec l'âge ? Nous proposons diverses épreuves de MCT : les unes maximisent soit le traitement de l'ordre sériel soit de l'item, les autres ont recours au stockage d'informations soit phonologiques, soit sémantiques, ainsi qu'une épreuve de dénomination. Les résultats montrent un déclin général sur tous les aspects de la MCTV mais les profils d'évolution ne sont pas homogènes : la MCT " item " et " ordre " déclinent dès 66 ans mais la dégradation s'amplifie pour la MCT " item ". Les MCT phonologique et sémantique déclinent dès 75 ans mais faiblement. Par ailleurs, nos résultats confirment l'apparition du manque du mot chez la personne âgée.

Mémoire à court terme --- Vieillissement --- Reconnaissance de mots --- Dénomination --- Mémoire à court terme --- Vieillissement --- Reconnaissance de mots --- Dénomination