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KIDNEY TRANSPLANTATION --- KIDNEY TRANSPLANTATION --- IMMUNOLOGY
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Pregnancies in kidney-transplanted women are at high-risk compared to the general population. The aim of this study was to assess the obstetric complications, delivery outcomes, and impact of pregnancy on kidney allograft function. Retrospective study on kidney transplant recipients followed for pregnancy at the Cliniques Universitaires Saint-Luc between 1994 and 2010.Thirty-two women with a kidney transplant underwent a total of 57 pregnancies. Two were twin pregnancies. Median age at first transplantation was 24 (7-35) years. Induction therapy was given to 69% of patients, and maintenance immunosuppression consisted of triple therapy including calcineurin inhibitors (cyclosporine (78%)), azathioprine (81%) and corticosteroids (100%). Median age at first pregnancy was 32 (22-39) years. At the time of contraception withdrawal, all patients were shifted from mycophenolate mofetil to azathioprine. Fourteen pregnancies (24 %) did not survive caused by miscarriages (9), stillborn (1), ectopic pregnancies (2), and therapeutic abortion ( 2). Live birth occurred in 76% of pregnancies. Delivery was by cesarean in 66%. The mean gestational age was 30.45 ± 11.3weeks and 65% of newborn were premature. A low birth weight below 2500g was noted in 46%. Obstetric complications were: de novo hypertension in 4%, pre-eclampsia in 10% and gestational diabetes in 2%. Within 10 days of delivery, one woman suffered from acute rejection treated by corticosteroids. The median follow-up after delivery was 14 (4-21) years. Median creatinine remained stable at 5 years after transplantation. Although pregnancies are successful in 2/3 of cases, they are at increased risk of prematurity and delivery by cesarean. Kidney graft function is not altered. Care in specialized centers is advisable. Les grossesses des femmes transplantées rénales ne sont pas dénuées de risque. Le but de l'étude était d'évaluer le devenir des grossesses et leur impact sur la fonction du greffon rénal. Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur des patientes transplantées rénales suivies pour leur grossesse aux Cliniques Universitaires Saint-Luc entre 1994 et 2010. 32 femmes transplantées rénales ont présenté 57 grossesses au total, dont 2 étaient gémellaires. L'âge médian à la transplantation était de 24 (7-35) ans. Un traitement d'induction avait été donné à 69% des patientes et le traitement immunosuppresseur consistait en une trithérapie incluant des inhibiteurs des calcineurines [cyclosporine (78%)], de l'azathioprine (81%) et des corticostéroïdes (100%). L’âge médian de la patiente au moment de la grossesse était de 32 (22-39) ans. À l'arrêt de la contraception, le mycophénolate mofétil était remplacé par l'azathioprine.14 grossesses (24%) furent terminées pour cause d'avortement naturel (9), d'enfant mort-né (1), de grossesse ectopique (2) et d'avortement thérapeutique (2). 76% des grossesses ont abouti à la naissance d'enfants vivants. L’accouchement s'est fait par césarienne dans 66% des cas. L’âge gestationnel moyen était de 30.45 +/- 11.3 semaines. 65% des nouveau-nés étaient prématurés. Un poids de naissance de moins de 2500g était retrouvé chez 46% des enfants. les complications obstétricales étaient : hypertension artérielle de novo (4%), pré-éclampsie (10%) et diabète gestationnel (2%). Une des patientes a présenté dans les 10 jours suivant l'accouchement un rejet aigu traité par corticoïdes. Le suivi médian après l'accouchement était de 14 (4-21) ans. La créatinine médiane est restée stable à 5 ans.Bien que couronnée de succès dans 2/3 des cas, la grossesse chez les patientes transplantées rénales reste à haut risque de prématurité et d'accouchement par césarienne. La fonction rénale n'est pas altérée. Un suivi multidisciplinaire dans un centre de référence est toujours conseillé.
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Introduction and hypothesis: Tacrolimus is the comerstone of immunosuppressive therapy in renal transplant patients. Tacrolimus is characterised by a restricted therapeutic index. lt is metabolised by hepatic enzymes of cytochrome P450 (CYP) and is absorbed by intestinal P-glycoprotein. Experimental models showed that sepsis alter CYP. During our clinicat practice, we observed that some renal transplant patients hospitalised for severe infections, presented high blood levels of tacrolimus. Our hypothesis is that infection induces some hepatic dysfunction leading to alteration of tacrolimus metabolisation by CYP.Patients and methods: Retrospective study of adult patients transplanted with a kidney between 2009 and 2011 that were hospitalised for infection. Increased blood levels of tacrolimus were defined as levels upon admission 25% higher than tacrolimus blood levels recorded at last consultation.Results: 77 renal transplant patients were hospitalised for 138 episodes of infection. Their median-age at transplantation was 53 (19-73). The most common type of infection was urinary tract infection (33%), followed by cytomegalovirus (infection 22%; disease 5%), digestive infection (15%) and pulmonary infection (12%). Germs were 47% bacteria (Escherichia Coli 23%). Maximal tacrolimus blood Ievel during hospitalisation was significantly higher compared with levels measured at the last consultation before hospital isation (p<0.001). We found a prescribed dose of tacrolimus, given after hospitalisation, significantly reduced than before infection (p=0.001). 34 hospitalisations by 27 patients were characterised by increased tacrolimu s blood levels upon admission. Comparing with the 104 other hospitalisations, we found a significant increase of gastrointestinal infections in patients with increased tacrolimus blood levels. The occurrence of diarrhea showed no significant difference between those 2 groups. We did not find any difference in age of transplantation, sex, immunosuppressive treatment, initial nephropathy, CYP3A5 or ABCB l genotype, B- or C-hepatitis, CRP, MORD, hematocrit, serum albumin, germ or anti-infectious treatment.Discussion and conclusions: A significant number of patients showed increased tacrolimus blood levels during hospitalisation for infection. ldentified risk factor is a digestive infection unrelated to occurrence of diarrhea. A dysfunction of P-glycoprotein and/or an alteration of hepatic metabolism could be the cause. Introduction et hypothèse : Le tacrolimus est un des piliers du traitement immunosuppresseur des patients transplantés d'un rein et présente un index thérapeutique étroit. Il est métabolisé par les enzymes hépatiques du cytochrome p450 (CYP) et son absorption dépend de la glycoprotéine-P intestinale. Il a été montré dans des modèles expérimentaux que le sepsis altérait les enzymes CYP. Nous avons observé dans la pratique clinique que certains patients greffés d'un rein admis pour une infection présentaient des taux élevés de tacrolimus. Nous avons émis l 'hypothèse que l'infection induit une dysfonction hépatocytaire entrainant une altération de la métabolisation du tacrolimus.Patients et méthodes : Etude rétrospective de patients adultes transplantés d'un rein entre 2009 et 2011 hospitalisés pour une infection. Des taux élevés de tacrolimus ont été définis comme des taux à l'admission augmentés de 25% par rapport au dernier taux en consultation.Résultats : 77 patients greffés d'un rein ont présenté 138 épisodes infectieux nécessitant une hospitalisation. L'âge médian à la transplantation était de 53 ans (19-73). Le type d'infection le plus fréquent était urinaire (33%), suivi par le cytomégalovirus (infection 22% ; maladie 5%), les infections digestives (15%) et pulmonaires (12%). Les germes infectieux étaient des bactéries à 47% (23% d'Escherichia Coli). Le taux maximal de tacrolimus durant l'hospitalisation était significativement élevé par rapport à celui relevé en consultation précédant l'infection (p<0.00 l). Aussi, on retrouvait une dose de tacrolimus prescrite à la sortie de l'hospitalisation significativement inférieure à la dose prise avant l'infection (p=0.001). 34 hospitalisations survenant chez 27 patients étaient caractérisées par une augmentation de 25% du taux de tacrol imus à l'admission. En comparant ces hospitalisations aux 104 autres, nous avons trouvé une augmentation statistiquement significative des infections liées à des étiologies digestives. La survenue de diarrhées n'était pas différente entre les 2 groupes. Nous n'avons pas trouvé de différence par rapport à l'âge à la transplantation, Je sexe, la thérapie immunosuppressive, la néphropathie initiale, le génotype CYP3A5 ou ABCBl , un antécédent d'hépatite B ou C, la CRP, le MORD, !'hématocrite, !'albuminémie, l'agent microbien ou le traitement reçu.Discussion et conclusions : Un nombre non négligeable de patients présente une augmentation des taux de tacrolimus lors d'un épisode infectieux requérant une hospitalisation. Le facteur de risque identifié est une cause digestive à l'infection, non liée à la survenue de diarrhée. Un dysfonctionnement de la glycoprotéine P et/ou une altération du métabolisme par le CYP pourraient être en cause, mais restent cependant à démontrer.
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