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Lorsque nous devons définir nos souvenirs, nous nous basons sur deux processus. D’une part un processus de familiarité, désignant un sentiment de déjà-vu, et d’autre part un processus de recollection, désignant la récupération de détails épisodiques. Il est admis que ces deux processus peuvent être influencés par des heuristiques telles que la fluence ou le contexte. Dans ce mémoire, après avoir visionné une vidéo de scène de crime, des détails de la scène de crime leur sont présentés auditivement. Il leur est demandé de juger chaque détail comme « vrai », « faux » ou « je ne sais pas ». Si les sujets répondent vrai ou faux, il leur est demandé d’évaluer leur degré de familiarité sur une échelle de 1 à 4, ainsi que d’évaluer leur souvenir sur cette même échelle. Dans cette étude, la fluence est manipulée par l’accent de l’enquêteur qui pose les questions. Certains sujets participent à la condition « facile », qui reprend des accents faibles (faciles à comprendre) ainsi que des accents moyennement difficiles à comprendre et d’autres sujets participent à la condition « difficile », reprenant des accents forts (difficiles à comprendre) et des accents moyens. Nous émettons l’hypothèse qu’il y aura des taux plus élevés de recollection pour les items présentés avec un accent faible que pour les items présentés avec un accent fort. Par ailleurs, nous supposons qu’il y aura des taux plus élevés de recollection pour les détails présentés avec un accent moyen lorsqu’ils sont mélangés avec des accents forts plutôt qu’avec des accents faibles. Les résultats indiquent effectivement la présence d’un effet de l’accent mais il est difficile de savoir s’il doit être attribué à la facilité de traitement ou à la crédibilité et aux stéréotypes liés aux accents. Dès lors, nous modifions légèrement la tâche afin de contrôler l’influence potentielle de stéréotypes. Suite à cela, l’effet de l’accent que nous observions dans l’expérience 1 est moins présent dans cette deuxième expérience, suggérant qu’il était donc principalement dû aux stéréotypes liés aux voix avec un accent.
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"Every year, numerous crimes involving child eyewitnesses occur. In some cases, children are the only eyewitnesses, which makes their testimony especially critical for solving the cases. But how reliable is child eyewitness evidence? This book summarizes the research on how well children can describe an event and perpetrator, which is a recall task, and how well they can identify the perpetrator in person or in photographs, which is a recognition task. Joanna Pozzulo argues that although children may be less advanced in these skills than adults, they nonetheless can provide invaluable evidence. She interprets the research in light of developmental theories, and notes practical implications for forensic investigations. Interviewing techniques that facilitate accurate recall are presented, as are lineup techniques that facilitate accurate recognition. This book is an essential resource for all forensic investigators"-- Back cover.
Identification par témoin oculaire. --- Psychologie légale. --- Child witnesses --- Forensic child psychology --- Child witnesses. --- Forensic child psychology. --- United States.
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Lorsque nous sommes amenés à définir notre souvenir, on distingue classiquement deux processus : - Un processus de recollection, faisant référence au rappel conscient de détails épisodiques - Un processus de familiarité, désignant un sentiment de déjà-vu Lors de ce mémoire, nous nous basons sur une vision graduelle tant pour le processus de recollection que de familiarité, un processus n’excluant par l’autre. Nous utilisons un paradigme de témoignage oculaire : les sujets visionnent l’extrait d’un film et doivent ensuite répondre à une série de détails. Pour chaque proposition, un jugement « souvenir » (correspondant au processus de recollection) et un jugement « familiarité » leur sera demandé sur une échelle de 1 à 4. Une série de questions sur chaque item (à propos de détails visuels, sonores…) leur est ensuite posée. Dans un premier temps, nous essayons de reproduire les résultats obtenus par Bodner et Richardson-Champion (2007) sur l’influence du contexte sur le jugement : notre hypothèse étant un plus haut taux de réponses souvenirs pour les items de difficulté moyenne lorsqu’ils sont mélangés à des items difficiles plutôt que des items faciles. Ensuite, nous comparons deux groupes d’âge : des sujets entre 20 et 26 ans et des sujets entre 60 et 69 ans. Nous nous attendons à observer une diminution du taux de jugement souvenir accordé aux items correctement reconnu et une augmentation des fausses alarmes avec un jugement souvenir avec l’avancée en âge. L’effet du contexte sur le jugement phénoménologique accordé aux items n’a pas été vérifié chez les sujets âgés. Par contre, le nombre de détails associés à chaque item montre un effet du contexte dans les deux groupes d’âge. À propos de l’effet de l’âge, comme attendu nous montrons une augmentation des fausses alarmes jugées comme souvenir chez les sujets âgés comparativement aux sujets jeunes. Par contre, le jugement souvenir accordé aux items correctement reconnus est plus élevé avec l’âge. Des pistes pour expliquer ces différents résultats sont ensuite proposées.
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Ce travail vise à appréhender, grâce à l’emploi d’un dispositif d’eye tracking, l’effet de la formation et de l’expertise des inspecteurs de police sur l’exactitude des témoignages oculaires ainsi que sur les processus cognitifs et visuels sous-jacents. Une revue de la littérature dans les domaines du témoignage oculaire, de l’expertise et des traitements visuels et cognitifs a permis de relever les connaissances actuelles et les bonnes pratiques dans ces matières afin d’asseoir théoriquement et pratiquement la méthodologie utilisée. En nous basant sur ces différentes connaissances théoriques et pratiques acquises, trois échantillons comprenant chacun un niveau d’expertise particulier ont été constitués : experts, novices et individus tout-venants. L’expérimentation consiste en la présentation aux participants de sept vidéos, un dispositif d’eye tracking enregistrant leurs mouvements oculaires durant la visualisation des stimuli. A la suite de ces différents clips, les sujets sont amenés à répondre à des questionnaires portant sur les éléments montrés dans le but d’identifier des particularités en termes de performances totales, de niveaux de certitude mais aussi de performances selon le type de détails vus (central ou marginal) ou selon le type de vidéos montrées (filmées en situation réelle ou vidéos de surveillance), ces différents éléments étant également analysés à l’aide de l’oculomètre. Les analyses de variance simples et triples ainsi que leurs pendants non paramétriques, les ANOVAS de Kruskal-Wallis et les tests de Wilcoxon pour échantillons appariés, ont confirmé un impact de l’expertise au niveau de certains traitements visuels. Ils ont également montré un effet du type de détails et de vidéos sur les traitements visuels des sujets tous groupes confondus, les éléments centraux et marginaux ayant également un impact sur les performances des participants, peu importe leurs niveaux d’expertise.
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Evidence (Law) --- Eyewitness identification --- Witnesses --- Preuve (Droit) --- Identification par témoin oculaire --- Témoins --- Social aspects --- Aspect social --- Témoignage occulaire --- Témoignage historique --- Histoire --- Récit personnel --- Identification par témoin oculaire --- Témoins --- Social conditions --- Récit personnel. --- Témoignage historique. --- Testimony --- Identification --- Social aspects. --- Eyewitness identification - Social aspects --- Witnesses - Social aspects
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