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Parmi les multiples symptômes de la sclérose en plaques (SEP), la fatigue est la première plainte émise par plus de deux tiers des malades (Bakshi, 2003). Cependant, il est actuellement difficile de trouver le lien qui unit la sensation de fatigue, l’atteinte des performances et les activations cérébrales. L’objectif de ce mémoire est d’évaluer si les effets de la fatigue cognitive se manifestent différemment chez les patients atteints de SEP et les personnes en bonne santé en fonction de la difficulté de la tâche. Pour cela, nous avons recruté un groupe SEP (n = 12) apparié à un groupe contrôle (n = 12). Le paradigme Time Load Dual Back a été utilisé pour induire un état de fatigue cognitive grâce à la modulation de la charge mentale (élevée ou faible) qui permettait d’induire différents niveaux de fatigue cognitive. Après la tâche d’induction de fatigue cognitive, nous avons analysé les performances et l'activité cérébrale des sujets lors d'une tâche de mémoire de travail (n-Back) à trois niveaux de difficulté réalisée dans un scanner IRM 3 T. De plus, les sujets devaient remplir à plusieurs reprises des échelles subjectives évaluant la fatigue, la somnolence, la motivation et l’effort. Bien que la baisse de performance soit plus marquée chez les SEP que chez le groupe contrôle, aucune différence significative n’a été mise en évidence sur les scores obtenus aux échelles subjectives entre les deux groupes. Les patients semblaient adopter un profil de réponse plus conservateur que les sujets sains lors de la tâche, les menant à une efficacité sous-optimale. Les analyses IRM semblent quant à elles démontrer l’apparition d’un réseau de fatigue spécifique chez les personnes atteintes de SEP. Cependant, il est actuellement difficile de conclure si ces activations représentent un mécanisme de compensation efficace ou inadapté. De plus, certaines activations durant la tâche corrélaient avec les niveaux de fatigue d’état et de trait des participants, bien que le sens de ces corrélations ne soit pas clairement identifié.
Sclérose en plaques --- Fatigue cognitive --- Charge mentale --- Cognition --- IRMf --- Cognitive fatigue --- Multiple sclerosis --- Cognition --- Mental load --- fMRI --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique
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Ce mémoire a pour titre : « Les liens entre la mémoire de travail verbale et la mémoire à long terme : une étude en IRMf ». Ce mémoire s’inscrit dans un domaine de la littérature qui n’a pas encore trouvé de consensus quant aux mécanismes qui médient le passage des informations de la mémoire de travail verbale à la mémoire à long terme tout comme sur les structures qui seraient impliquées spécifiquement dans cette évolution. Cependant certaines études suggèrent la participation de structures pariétales et temporales dans le traitement de l’information phonologique et d’autres suggèrent que des structures temporales soient à l’origine du traitement lexico-sémantique. Notre étude utilise l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle et un design longitudinale dans le but de prouver qu’au fur et à mesure des sessions d’apprentissage, les paterns de signaux multivariés migreront des aires temporopariétales postérosupérieures vers les aires temporales plus antérieures. Les résultats ont montré à plusieurs reprises et de façon robuste que notre manipulation consistant en plusieurs sessions de familiarisation, d’apprentissage et de test permettaient de mettre en évidence la lexicalisation des non-mots présentés lors des tâches de répétition. Malheureusement, les analyses searchlight n’ont pas pu être menées de manière à obtenir des résultats exploitables. De ce fait l’hypothèse principale de migration des signaux multivariés n’a pas pu être validé. Cependant les données récoltées ont quand même pu montrer de manière descriptive que les régions temporales et pariétales étaient impliqués dans la classification de notre modèle « appris vs non-appris ». Ensuite, nous avons relaté les différentes limites qui se sont imposées lors de cette étude tel que le manque de puissance statistique ou le potentiel effet d’apprentissage de la liste des non-mots à répéter. Cependant aucune d’entre elles n’a pu compromettre nos conclusions. Enfin, nous avons exposé les potentiels impacts que cette étude pourrait avoir pour la recherche fondamentale mais aussi ses implications cliniques.
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Ces dernières années, les techniques d’exploration par imagerie sont devenues incontournables dans le domaine de la recherche en neurosciences. Cette technique a l’avantage d’être non-invasive et de permettre l’identification de zones cérébrales en fonctionnement. L’identification des modifications cérébrales liées aux effets d’une thérapie pourrait être utile pour comprendre quels mécanismes cognitifs sont à l’œuvre et quelles thérapies sont les plus pertinentes pour un profil donné. En ce qui concerne l’aphasie, celle-ci est caractérisée par des problèmes d’accès aux représentations langagières, mais également par des problèmes de manipulation de ces représentations maintenues en mémoire (Hamilton & R.C. Martin, 2007). Il semblerait que ces déficits en mémoire à court terme soient dus à un déficit d’inhibition au niveau sémantique (Hamilton & R. C. Martin, 2005 ; Jefferies, Hoffman, Jones & Ralph, 2007). En suivant la trajectoire de Carnol (2010), Wannenmacher (2013) et Burgholzer (2017), nous avons donc évalué l’efficacité d’une technique de rééducation ciblée sur le contrôle sémantique (Van der Kaa et al., en préparation) développée au Centre Hospitalier Universitaire de Liège. L’objectif était d’améliorer les performances en mémoire à court terme verbale d’un patient aphasique. Nous résultats aux épreuves cliniques ne démontrent pas d’amélioration nette en ce qui concerne les performances en mémoire à court terme verbale mais des améliorations sont observées grâce aux tâches IRMf pour le contrôle sémantique. En parallèle d’une amélioration des performances du patient, nous observons une normalisation des activations cérébrales par rapport à celles de sujets normaux également recrutés dans l’étude. Cependant, il reste difficile de conclure quant à la spécificité du mécanisme de contrôle. Au vu des résultats obtenus par Burgholzer (2017) et ceux obtenus ici, il semble pertinent de continuer la recherche pour obtenir plus d’informations concernant l’effet de l’entrainement du contrôle langagier sur les performances des patients et les activations cérébrales liées aux changements comportementaux observés.
speech therapy --- intervention --- fMRI --- functional magnetic resonance imaging --- cerebral imaging --- aphasia --- semantic control --- inhibition --- logopédie --- orthophonie --- aphasie --- rééducation --- imagerie cérébrale --- IRM --- IRMf --- imagerie par résonance magnétique --- contrôle langagier --- contrôle sémantique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement
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Au cours des dernières années, les progrès des techniques de neuro-imagerie ont notamment permis de mettre en évidence les corrélats cérébraux liés à différentes fonctions cognitives, dont le langage. Si les études à ce propos sont nombreuses chez le sujet sain, celles réalisées auprès du patient cérébrolésé, et plus particulièrement auprès du patient aphasique, sont plus rares. En outre, peu d’études portent sur les effets d’une rééducation cognitive sur la réorganisation cérébrale du patient aphasique. Par ailleurs, des études récentes ont démontré que les patients aphasiques pouvaient avoir des déficits au niveau du contrôle inhibiteur, et notamment au niveau des activations phonologiques et sémantiques impliquées dans le langage (Hamilton & Martin, 2007 ; Hoffman, Jefferies, Ehsan, Hopper & Ralph, 2009). Ceux-ci se manifestent principalement par des difficultés à inhiber des représentations langagières non-pertinentes au profit de représentations langagières cibles, ceci menant à des confusions de mots phonologiquement ou sémantiquement proches (Barde, Schwartz, Chrysikou & Thomson-Schill, 2010). Selon certains auteurs, les déficits de contrôle pourraient être la cause de difficultés de maintien en mémoire à court terme des informations (Martin & Lesch, 1996 ; Hamilton & Martin, 2005). Dans cette optique, l’équipe de revalidation neuropsychologique du CHU de Liège a développé un programme de rééducation ciblé sur les contrôles phonologique et sémantique (Van der Kaa et al., en préparation) testé au cours des études de Carnol (2010), Wannenmacher (2013), Burgholzer (2017) et Barbet-Vinel (2018). Ce mémoire s’inscrivant dans la continuité de ces travaux, notre objectif était d’évaluer les effets de la prise en charge des contrôles phonologique et sémantique d’un point de vue comportemental et au niveau des activations cérébrales observées en IRM chez quatre patients aphasiques adultes. Finalement, seul un patient a réalisé l’évaluation pré et post-thérapie en IRM. Les résultats comportementaux varient selon les sujets : des améliorations en MCT sémantique et en contrôle verbal sont globalement notées chez un des deux patients ayant suivi la thérapie sémantique, mais seuls des progrès à la LDB sémantique sont relevés chez l’autre patient. Par ailleurs, un des patients ayant suivi la thérapie phonologique montre plutôt une amélioration au niveau des processus sémantiques, tout en progressant à la LDB phonologique. Enfin, même si la thérapie phonologique est toujours en cours chez le dernier patient, des progrès à la LDB phonologique sont déjà observés. Par ailleurs, alors que nous notons une dégradation des performances du patient ayant terminé la thérapie phonologique aux tâches en IRM, des modifications d’activations cérébrales impliquant notamment des régions traitant le contrôle inhibiteur (GFI, cortex cingulaire) sont relevées. Il nous est difficile de conclure à l’efficacité de l’une ou l’autre thérapie sur l’un des quatre patients, même si nous notons des changements globalement positifs suite aux thérapies proposées. Les résultats de cette étude différant de ceux obtenus par Burgholzer (2017) et Barbet-Vinel (2018), il semble nécessaire d’approfondir les recherches sur l’effet de l’entraînement du contrôle langagier sur les performances cognitivo-langagières et les activations cérébrales du patient aphasique.
fMRI --- speech therapy --- intervention --- reeducation --- cognitive control --- inhibitory control --- semantic control --- phonological control --- language control --- functional magnetic resonance imaging --- cerebral imaging --- brain imaging --- aphasia --- IRMf --- imagerie par résonance magnétique fonctionnelle --- logopédie --- orthophonie --- rééducation --- prise en charge --- contrôle cognitif --- contrôle langagier --- contrôle inhibiteur --- contrôle sémantique --- contrôle phonologique --- neuroimagerie --- imagerie cérébrale --- aphasie --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement
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Les déficits langagiers en aphasiologie pourraient être dus à des difficultés de traitement des connaissances linguistiques (Kalinyak-Fliszar et al., 2011). La mémoire à court terme serait largement impliquée, en permettant l’activation des informations présentes en mémoire à long terme (Martin & Saffran, 1992). Un déficit de contrôle de ces informations serait à l’origine des troubles langagiers (Jefferies & Lambon Ralph, 2006 ; Barde et al. 2010). Le développement encore récent des techniques d’imagerie cérébrale a notamment permis d’étudier les activations liées au contrôle langagier. Des études commencent également à émerger sur l’utilité de ces techniques pour évaluer l’efficacité des thérapies langagières. Avec ce mémoire, nous cherchions à évaluer les effets d’une prise en charge ciblant le contrôle sémantique, développée au sein de l’Université de Liège (Van der Kaa et al., en préparation) sur les performances de MCT et de contrôle langagier d’un patient aphasique. Nous souhaitions également observer ces effets au niveau cérébral, en proposant une évaluation en IRMf. Le contexte sanitaire ne nous ayant pas permis de terminer notre étude, nous avons intégré une évaluation plus générale des effets de cette même thérapie, étudiés précédemment (Carnol, 2010 ; Wannenmacher, 2013 ; Burgholzer, 2017 ; Barbet-Vinel, 2018 ; Querella, 2019). Les résultats obtenus ne permettent pas de mettre en évidence un effet notable de la thérapie sur les performances en MCT et de contrôle langagier. L’alternance des programmes sémantique et phonologique semble cependant avoir été plus efficace. Par ailleurs, lorsqu’un seul programme était proposé, les effets n’apparaissent pas spécifiques au seul niveau travaillé. Par ailleurs, ces effets restent très mitigés entre les différents patients. Des résultats encourageants ont été observés lors des évaluations en IRMf puisque des modifications des activations cérébrales ont pu être relevées. Les effets de ces thérapies restent encore à approfondir et, notamment pour mieux comprendre les processus cognitifs entrant en jeu.
Speech therapy --- intervention --- cognitive control --- semantic control --- phonological control --- inhibitory control --- fMRI --- aphasia --- functional magnetic resonance imaging --- cerebral imaging --- language control --- logopédie --- orthophonie --- prise en charge --- rééducation --- contrôle cognitif --- contrôle sémantique --- contrôle phonologique --- contrôle inhibiteur --- contrôle langagier --- IRMf --- imagerie par résonance magnétique fonctionnelle --- aphasie --- imagerie cérébrale --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement
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