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Les services hospitaliers Sp ont souvent été négligés dans le cadre des nombreuses réformes du financement des hôpitaux. Ils étaient traditionnellement considérés comme des services de seconde zone, voire même comme des « mouroirs » ne méritant pas d’investissements médicaux, technologiques ou autres. L’Etat considérait que les soins qui y sont dispensés sont de faible niveau technique et accordait sa priorité aux services hospitaliers aigus.
Depuis quelques années, nous pouvons constater un intérêt manifeste pour les services Sp. Ainsi, dans la note politique du Ministre de la santé publique lors de la constitution du gouvernement fédéral, nous relevons la déclaration suivante :
»Sous la prochaine législature, l’autorité fédérale devra réinscrire le thème de la réadaptation fonctionnelle à l’agenda politique. En effet, la réadaptation fonctionnelle est un maillon important de la chaîne des soins, qu’il ne faut pas perdre de vue si l’on veut développer un continuum de soins. Si l’on veut obtenir les meilleurs résultats possibles en termes de rétablissement du patient, il faut entamer la réadaptation fonctionnelle le plus tôt possible, tout comme les soins gériatriques d’ailleurs. A l’heure actuelle, ces fonctions de soins ne constituent encore trop souvent que la deuxième étape du séjour hospitalier, une fois toutes les possibilités épuisées en termes de soins aigus et techniques.
Nous devons commencer par modifier notre vision, en considérant la réadaptation fonctionnelle comme une fonction intégrante et nécessaire dans l’ensemble du processus de soins. Compte tenu du vieillissement de la population et de la nécessité de veiller le plus à maintenir l’autonomie des personnes, nous devons analyser et réorienter de manière critique l’offre de soins actuelle par trop éparpillée entre les services de physiothérapie, le centre de réadaptation éventuel, le sections Sp et l’offre extrahospitalière. La réadaptation aigüe, qui à ce jour ne figure nulle part dans le concept hospitalier, devrait être conçue comme une fonction et être organisée en tant que telle. En revanche, la réadaptation chronique couvre bien plus que les soins aigus et devrait être considéré comme un programme de soins. La législation relative aux soins Sp devrait être simplifiée sur le plan du nombre de catégories. Une radioscopie est d’ores et déjà en cours afin de distinguer les activités selon qu’elles relèvent clairement ou non de la réadaptation chronique.
Ainsi, nous pouvons constater une prise de conscience de autorités vis-à-vis de cette nécessité de revaloriser les services Sp et de leur octroyer les ressources nécessaires à leur déploiement. D’ailleurs, nous pouvons constater que les gestionnaires hospitaliers manifestent également leur intérêt à cette problématique des services Sp. Ainsi, nous assistons depuis quelques années à la reconversion de services hospitaliers classiques de type chirurgical ou médical en services Sp.
Outre le vieillissement de la population comme facteur d’explication à ce déploiement des services Sp, nous constatons que les politiques de diminution des durées de séjour et le recours prioritaire à l’hospitalisation de jour plutôt qu’à l’hospitalisation classique sont des éléments favorables à cet essor. En effet, ces nouvelles normes de fonctionnement induisent une diminution significative de taux d’occupation dans les services d’hospitalisation classique des hôpitaux généraux. Cela serait de nature à entraîner la fermeture de certains lits puisque la norme minimale de taux d’occupation n’est plus atteinte.
En outre, les règles de pénalités liées aux taux de substitution des interventions chirurgicales et soins médicaux en hospitalisation classique par l’hospitalisation de jour n’existent pas pour les services Sp.
Ces nouvelles normes de financement sont de nature à favoriser la conversion de lits classiques (C, D ou E) en lits Sp afin de permettre aux établissements hospitaliers de prévenir toute fermeture de lits et de conserver leur structures financières.
Cette préoccupation politique a dernièrement été rappelée par la Ministre actuel de la santé publique et de l’environnement dans une note intitulée « contribution de la plate-forme fédérale Sp et G provenant de la reconversion des lits V et S ».
Les services hospitaliers Sp occupent une place spécifique dans l’organisation des soins de santé en Belgique et sont spécialisés pour le traitement et la réadaptation des patients atteints d’affections cardio-pulmonaires, neurologiques, locomotrices, psychogériatriques et chroniques. Ces services s’inscrivent tant dans la prolongation des services aigus (continuité de l’hospitalisation aigüe) que dans la prise en charge directe des patients atteints de diverses pathologies (sclérose en plaques, psychogériatrie, pulmonaires chroniques,…).
Les patients accueillis dans ce services ne sont pas stabilisés et demandent une prise en charge constante ; cependant, ils ne sont toutefois pas ou plus des services de longues durée. La majorité des services Sp exerce une réelle activité de revalidation active.
Les services Sp existant à ce jour proviennent soit de la reconvention des lits V et S en 1994, soit de la transformation de lits C, D ou G. Au 01 avril 2002, notre pays comptait 5 705 lits Sp, ce quoi représente près de 10% du total des lits hospitaliers généraux.
Ces lits étaient répartis dans 139 hôpitaux (78 hôpitaux aigus, 44 hôpitaux spécialisés et 17 hôpitaux psychiatriques). Parmi ces 5 705 lits, 813 sont agrées à Bruxelles, 3 949 en Flandre et 1 943 en Wallonie.
Cependant, le sous-financement actuel du secteur Sp issu de la reconvention des lits V et S risque à brève échéance, de nuire à l’accessibilité à des soins de qualité, de plus le système de financement des services Sp est particulièrement disparate et non équitable .
Actuellement, à l’exception de services Sp soins palliatifs dont les parties B1 et B2 du prix de journée ont été spécifiquement fixées, le financement des lits Sp est toujours basé sur leur historique. Les lits Sp ont gardé le même prix de journée des index de lits dont ils étaient issus.
Si les prix de journée des lits provenant d’anciens C et D posent moins de problèmes, il n’en est pas de même pour les lits Sp provenant d’anciens lits V et S. Ces anciens prix de journée ne permettent même pas à ces services d’appliquer les nouvelles normes d’agrément qui leur sont imposées.
Le prix de la journée des services Sp issus de services V et S doit être adapté comme suit :
- Sous-partie A1 : à adapter selon les spécificités des services Sp (surfaces, matériel de revalidation, matériel anti-escarre, chaises roulantes,…).
- Sous-partie B1 : à adapter en reprenant la moyenne B1 de l’ensemble des hôpitaux et donc en pratique le B 1 des services Sp soins palliatifs ; prévoir un financement pour le service social ; adaptation au coût salarial.
- Sous-partie B2 : financement de base en fonction des normes d’agrément ; complément selon l’activité ; adaptation au coût moyen réel.
- Sous-partie B5 : à adapter comme dans les hôpitaux aigus de manière à garantir un financement suffisant.
Ce travail vise donc à analyser les facteurs explicatifs tant des variations des budgets accordés que des coûts par journée, pour tenter d’apporter des éléments objectifs à un financement plus équitable de ce secteur.
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La première publication d’une expérience en chirurgie de jour remonte à 1909, où un chirurgien pédiatrique rapporte une série d’interventions réalisées avec succès en ambulatoire.
Ce n’est que dans les année 60 que la chirurgie ambulatoire s’et réellement développée aux USA. En Europe, son essor ne débutera que tardivement et souvent sous la contrainte d’une politique de réduction des coûts et d’une rationalisation du parc hospitalier. Le premiers congrès européen de chirurgie ambulatoire s’est tenu à Bruxelles en 1991.En Belgique, les normes d’agrément applicables à la fonction « Hospitalisation Chirurgicale de jour » sont seulement publiées au Moniteur du 5 décembre 1997.
Actuellement, tant au niveau des responsable de santé publique que des professionnels de la santé, il est établi que la chirurgie ambulatoire constitue un mode de prise en charge alternatif à l’hospitalisation traditionnelle, susceptible de répondre idéalement aux attentes des patients comme du personnel de soins et d’améliorer la qualité de l’organisation tout en assurant une meilleure gestion des ressources disponibles.
En effet, les soins sont mieux adaptés aux patients « non-malades », le stress psychologique associé à l’hospitalisation est réduit, le patient épargne du temps et se réinsère plus rapidement dans la vis sociale ; ceci est particulièrement recherché par les indépendants, les mères de famille, les cadres,…
Les conditions de travail sont également plus satisfaisantes pour les équipes de soins : fermeture des services pendant la nuit, les week-ends, la période des vacances. Le médecin traitant retrouve dans l’équipe de soins une place oubliée dans ses relations habituelles avec l’hôpital.
Si l’on examine les dernières données disponibles concernant les proportions respectives de la chirurgie ambulatoire et de l’hospitalisation traditionnelle pour des interventions chirurgicales courantes, il faut constater d’importantes différences entre pays occidentaux ainsi qu’entre hôpitaux dans notre pays.
L’enregistrement de l’activité d’hospitalisation de jour (Résumé cliniques Minimum ou RCM) tant chirurgicale que médicale, n’est obligatoire en Belgique que depuis 1995 : cette année-là, le pourcentage d’admission en ambulatoire variait de 0 à 66% selon les hôpitaux. La plupart des hôpitaux généraux atteignaient 20 à30%. La Clinique et Maternité Ste-Elisabeth atteignait quant à elle 34%.
Patient Satisfaction --- Hospital Costs --- Elective Surgical Procedures --- Day Care
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Quatrième de couverture : "Pourquoi un livre sur Le Lean à l'hôpital ? Justement, parce qu'un hôpital ne se gère pas comme une entreprise et que le Lean de l'entreprise ne peut être le Lean à l'hôpital. Le Lean n'est pas une méthode, mais une manière différente de pratiquer le management, d'aborder la stratégie et la gouvernance d'un établissement hospitalier tant public que privé, notamment en termes de transformation. Ce n'est ni du cost killer, ni de l'augmentation des cadences comme cela a été trop souvent dit. Le Lean est avant tout du bon sens pour préserver les ressources de l'hôpital, tout comme préserver son capital santé en y prenant soin. L'ouvrage, enrichi de nombreux exemples, est soucieux de redonner le véritable sens de ce que doit être un programme Lean dans un établissement de santé. Il s'agit là de poursuivre les démarches existantes de progrès et d'innovation : accréditation/certification, développement durable, réduction des risques, etc., en ne gaspillant ni les moyens existants, ni les talents humains. Après avoir précisé le véritable sens du Lean à l'hôpital, il présente les deux axes consubstantiels que sont : les processus d'amélioration et d'innovation continues, les processus de développement des compétences, des professionnels de santé et administratifs. Avec pour finalité de répondre aux attentes et aux soins des patients. Cet ouvrage s'adresse aux professionnels des établissements de santé publics et privés (directeurs, présidents de CME, chefs de pôle, médecins, techniciens, responsable qualité, DRH, personnels administratifs, partenaires sociaux, représentants de patients...) et plus largement à l'ensemble des professionnels de la santé soucieux de vouloir améliorer la qualité des soins. Pédagogique et doté de nombreux exemples, les enseignants pourront largement s'inspirer de cet ouvrage pour accompagner leurs cours."
Hospitals --- Quality Improvement --- Quality of Health Care --- Hospital Costs --- Economics, Hospital --- Professional Competence
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Belgium --- Financing, Organized --- Health Care --- Healthcare Financing --- Hospital Costs --- WX 150 Hospital Administration. General works
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Belgium --- Financing, Organized --- Health Care --- Healthcare Financing --- Hospital Costs --- WX 150 Hospital Administration. General works
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Health Sciences --- Public health --- Hospital utilization --- Hospital utilization. --- Hospital Costs. --- Hospitals --- Delivery of Health Care. --- utilization. --- United States.
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Dit boek legt de algemene en de meer specifieke principes van de ziekenhuisfinanciering uit. Dit zowel voor het Budget financiële middelen, de overeenkomst Verzekeringsinstellingen - Verzorgingsinstelling, de geneesherenhonoraria als voor de werking van de ziekenhuisapotheek.De auteurs van dit boek zijn betrokken bij de overheidsbeslissingen over de samenstelling van het ziekenhuisbudget, én hebben bovendien nauwe banden met de realiteit van het werkveld. Dit handboek biedt dan ook een uitstekende basis voor de bedrijfseconomische ziekenhuispraktijk.Het is tevens een goede informatiebron voor beleidsmakers: nieuwe financiering is slechts mogelijk vanuit een goed inzicht in en kennis van de huidige financiering. En dat is nu net wat dit handboek biedt: een duidelijk overzicht van de financieringsbronnen en de berekeningswijze van het ziekenhuisbudget.Dit boek is bestemd voor ziekenhuisdirecties en -bestuurders, beleidsmedewerkers, ziekenfondsen, betrokken overheidsmedewerkers,
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Can increasing levels of clinical activity really provide hospitals with a way to improve the quality and efficiency of health care?Within the NHS, purchasers and providers are under pressure to reduce management and operational costs, and to make efficiency savings. Concentrating services through trust mergers or service rationalisation has been seen by many as a way of achieving these goals.However, after systematically reviewing the international literature, researchers at the University of York question whether concentrating hospital services automatically provides these benefits.* much research over-estimates the impact of volume on the quality of care;* there is no clear link between hospitals carrying out larger volumes of surgical procedures and having better outcomes;* there is no evidence that cost savings are necessarily made by increasing hospital size above approximately 200 beds;* concentrating services may reduce access to hospital care for patients living further away, particularly those who are older and poorer;* experience shows that hospital mergers do not always result in the financial benefits that were initially anticipated.Decision makers considering concentrating services should be cautious in making assumptions about health care and financial benefits which can be derived from increasing the size of units. Such assumptions are often based more on received wisdom rather than research evidence.
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