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La toxicomanie est un fléau qui touche une partie importante de la société, près de 50.000 personnes en Belgique. Face à ce phénomène, le médecin généraliste a un rôle important car il peut agir en tant qu'acteur de première ligne et accompagner le patient tout au long de son parcours thérapeutique. Légalement, un médecin généraliste peut prescrire un traitement de substitution à maximum deux patients. S'il veut en suivre plus, tout en veillant à ne pas dépasser le maximum de 120 patients, il devra suivre une formation de base, une formation continue ainsi qu'assister à des réunions d'intervisions. La première consultation est un moment important où le médecin établira un lien avec son patient afin de mieux le connaître et de lui proposer un accompagnement aussi proche que possible de ses besoins. Il faudra donc se fixer des buts dès le début : veiller à une réinsertion sociale, familiale, atteindre une qualité de vie honorable, limiter les effets liés à la consommation voire l'abstinence. Pour ce faire, le médecin usera avec sagesse de la parole et du traitement de substitution. Celui-ci est basé sur l'administration contrôlée de méthadone ou de buprénorphine en officine. L'avantage est de pallier au syndrome de manque, d'apporter une stabilité à un patient pour qui la vie était entièrement basée autour de la drogue et de lui assurer l'usage de molécules contrôlées. L'administration orale diminuera le risque de maladies associées aux injections. En plus du traitement médicamenteux, le médecin généraliste doit aussi préparer la réinsertion du patient et pour ce faire, il n'est pas seul. Il peut compter sur l'aide de partenaires tels que les pharmaciens, les assistants sociaux, les spécialistes ainsi que sur les associations locales agissant dans le domaine de la toxicomanie et les centres hospitaliers.
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Ce film dune vingtaine de minutes apporte des éléments d'information sur les traitements de substitution à l'héroine aux médecins, aux pharmaciens et peut intéresser tous les intervenants en toxicomanie. Au fil des séquences, nous entendons les expériences personnelles de la substitution de deux jeunes héroïnomanes en traitement depuis plusieurs mois, puis les témoignages de médecins, d'un pharmacien permettent de comprendre l'état dans lequel les soignants ont abordé ces nouveaux traitements. Des séquences pédagogiques abordent les traitements de substitution, le cadre de prise en charge des patients en médecine de ville puis en centre spécialisé. Destiné à un public de professionnels, il peut être utilisé au cours de formations, de réunions et de rencontre avec le concours d'une animateur de séance.
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La dépendance à l’héroïne est un véritable enjeu de santé publique en Europe, et la Belgique n’échappe pas à ce fléau. Cette dernière a été, et est encore, le siège d’une évolution des mentalités et des pratiques quant au traitement par produit de substitution, dont la méthadone représente la forme la plus utilisée chez nous. Ces changements entérinés lors de la Conférence de Consensus sur la Méthadone de 1994 (révisée en Novembre 2000), vont dans le sens d’une diversification et d’un assouplissement des moyens mis en œuvre, à tel point que la Belgique fait figure de précurseur en cette matière, notamment par la place importante qu’occupe le médecin généraliste et la responsabilité qui lui est laissée. Encore lui faut-il suffisamment de connaissances pour mener au mieux sa mission.
Le médecin généraliste peut choisir le cadre structurel dans lequel il prendre en charge les usagers d’héroïne demandeurs de traitement de substitution (et l’inverse se vérifie bien entendu) : centres spécialisés, réseaux de généralistes ou pratique isolée. Les généralistes sont encouragées à rechercher un minimum de collaboration, tant la dépendance à l’héroïne est une maladie complexe aux multiples composantes, appelant des compétences dans des domaines variés. Ainsi l’accompagnement psychosocial est une condition à la réussite d’un traitement.
Il faudra ensuite définir la politique d’approche de cette demande de prise en charge. Quelles exigences poser pour l’admission au traitement ? Ici aussi, la souplesse s’est immiscée dans la pratique, et bien souvent le seuil d’exigence varie selon les patients. L’approche clinique, avant d’entamer le traitement lui-même, comportera une anamnèse complète, un examen clinique et une prise de sang, et le nécessaire établissement de la dépendant à l’héroïne.
La méthadone est le produit de substitution de loin le plus utilisé en Belgique. Le médecin qui prend en charge des traitements de substitution se doit de bien connaître ce médicament, et de donner à son patient les informations et conseils utiles à son sujet. Le méthadone est un opiacé de synthèse dont les propriétés pharmacologiques permettent une administration orale quotidienne (gélule ou sirop) et en font une médication compatible avec un vrai vie sociale et professionnelle normale. Elle peut entraîner certains effets secondaires, et présente des interactions médicamenteuses. La dose létale chez le sujet non dépendant adulte est de 50 mg (10 mg chez l’enfant), si bien que l’on ne prescrira pas plus de 30 mg pour la première dose. L’adaptation de la dose se fera alors, les jours suivants, en fonction du vécu du patient, par augmentation de 10 à 20 mg par jour. La dose de maintenance doit être suffisante, de nombreuses études ayant prouvé le plus grande efficacité de hautes doses, en terme de rétention en traitement et d’abstinence à l’héroïne pendant le traitement. Après détermination de la dose, la délivrance en officine, de quotidienne, pourra être espacée. La durée du traitement de maintenance doit être longue. C’est une condition de sa réussite, et un éventuel sevrage doit être très lent.
Il existe à côté de la méthadone d’autres produits de substitution, dont seule la buprénorphine, prescrite à haut dosage (Subutex®), est reconnue par la Conférence de Consensus. Elle antagonise certains récepteurs opiacés (récepteurs kappa). 8 mg de buprénorphine correspondent environ à 60 mg de méthadone pour ce qui est de l’action.
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Heroin Dependence --- Methadone --- Buprenorphine --- Substance Withdrawal Syndrome
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Poverty --- Marijuana Smoking --- Consummatory Behavior --- Heroin Dependence --- Substance-Related Disorders
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Heroin Dependence --- Social Problems --- epidemiology --- prevention & control --- England.
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Heroin Dependence --- Heroin abuse --- Klinische psychologie --- occurrence --- prevention & control --- Prevention. --- specifieke problemen.
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Heroin abuse --- Heroin Dependence --- Methadone --- Substance-Related Disorders. --- drug therapy. --- therapeutic use.
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