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Amongst the degenerative valve diseases, the mitral repair is the « golden-standard ». Indeed, it offers a number of advantages such as ventricular function preservation , absence of long-term anticoagulation and a diminished risk of infectious and thrombo-embolism events. The result is an overall diminished risk of death and morbidity ( 1-5). Nevertheless, the appropriateness of mitral valve repair for rheumatic mitral disease remains controversial. As the subvalvular apparatus is known to be diffusely affected in this pathology, the extraction of the entire rheumatic tissue seems to be very difficult. For this reason, mitral replacement has long been the first choice intervention . However recently developed techniques, which provide a more "aggressive" approach towards the rheumatic mitral valve, have proven their efficacy. These techniques advocate the excision of the entire diseased valvular and subvalvular tissues.The aim of the present study is to analyze and compare the long-term clinical evolution of patients which had rheumatic mitral valve repair or replacement. From February 1998 to December 20 l 0, 1697 patients where operated for a mitral and/or tricuspid disease. Amongst them 165 (9.7%) patients where operated for a rheumatic mitral valve disease. 98 (59.4%) patients underwent a mitral repair and 67 (40.6%) a mitral replacement. The mean age was 58.1 ± 14.1 year with a mean follow-up time of 86.0 ± 47.6 months for 140 (84.8%) patient, 25 (15.2%) where lost of view. 113 (90.4%) patients have benefited of an echographic examination (2 years or Jess before last contact or death).No significant differences were found between the ages and other epidemiologic data of both repair and replacement group. Nevertheless echographic data showed a significant difference for the left ventricle dimensions in both diastolic (p=0.000034) and systolic (p=0.006). Furthermore patient who underwent mitral replacement had a significantly greater mitral stenosis (p=0.04).Within 30 days following the intervention 3 (2.1%) patient s died, and 12 (3.5%) needed a second intervention . The 10-year global survival was 82.9% ± 4.9% for the repair group and 74.6% ± 7.9 for the replacement (p=0.88). Furthermore the rate in term of cardiac death (p=0.68), re-operation (p=0.42), thrombo-embolic complications (p=0.87) and hemorrhage (p=0.21) were found to be similar at 10 year. Conclusion: Our study compared the mitral repair and replacement for rheumatic mitral diseases without finding any differences at long-term. In concrete terms mitral repair for rheumatic mitral valve d isease has equal results as the replacement in for global survival, freedom from cardiac mortality, rate of re-operation , rate of thrombo-embo lic event and rate of anti-coagu lated related hemorrhage events in well placed indications. Rheumatic mitral valve repair a more then valid technique with durable long-term results for patients with contraindications for mitral replacement such as pregnant women and patients where anticoagulation is prohibited . Parmi les maladies valvulaires dégénératives, la plastie des valves mitrales est le « gold-standard ». En effet, contrairement aux techniques de remplacement valvulaire, celle-ci présente un nombre non négligeable d'avantages comme par exemple la préservation de la fonction ventriculaire, l'absence d'anticoagulation, la diminution des risques thromboemboliques et infectieux. Globalement elle amène à une diminution des taux de morbidité et de mortalité (1-5). Cependant, la plastie des valves mitrales ne semble pas être une solution à toute valve mitrale rhumatismale. De fait, pour cette pathologie, l'atteinte de l'appareil valvulaire est plus diffuse, par conséquent, la résection totale des tissus atteints par la maladie semble très difficile. Dès lors, pour traiter cette pathologie, le remplacement valvulaire a longtemps été le premier choix. Cependant les techniques contemporaine, davantage « agressive » par rapport aux valves rhumatismales, ont démontré de bons résultats à moyen terme (2,6). Ces techniques promeuvent l'enlèvement de tous les tissus touchés par la maladie. La présente étude a donc pour objectif d'analyser et de comparer, à long-terme, l'évolution des patients ayant subi une plastie ou un remplacement de la valve mitrale rhumatismale (VMR). La cohorte totale est composée de 1697 patients opérés pour une valve mitrale et/ou une valve tricuspide défaillante entre février 1998 et décembre 2010. Plus particulièrement, 165 (9.7%) de ceux-ci furent opérés de la valve mitrale pour une étiologie rhumatismale, ces derniers constituent la cohorte de ce présent travail. 98 (59.4%) patients ont subi une réparation de la valve et 67 (40.6%) d'entre eux ont bénéficié d'un remplacement valvulaire. L'âge moyen était de 58.1 ± 14.1 ans avec un « follow up » moyen de 86.0 ± 47.6 pour 140 (84.8%) des sujets et 25 (15.2%) perdus de vue. Enfin, 113 (90,4%) patients ont bénéficié d'un suivi échographique récent (endéans les 2 ans avant le dernier contact ou décès).On ne retrouve aucune différence significative tant pour l'âge que pour les autres données épidémiologiques des patients. Néanmoins et en ce qui concerne les données échographiques, les dimensions du ventricule gauche en diastole et en systole étaient significativement différentes (P=0.000034 et 0.0060). De plus les patients ayant subi un remplacement avaient une sténose significativement plus importante (p=0.04).Endéans les 30 jours post-opératoires il y a eu 3 (2,1%) décès et 12 (3 ,5%) réinterventions .A 10 ans le taux de survie globale est de 82.9% ± 4.9% pour les plasties et 74.6% ± 7.9% de pour les remplacements (P=0.88). Le taux de survie libre de mortalité cardiaque tardive globale à 10 ans pour les plasties et les remplacements est de VMR est de respectivement 89.0% ± 4.1% et de 83.6% ± 7.4% (P=0.68). Les taux de survie libre réopération mitrale tardive (P= 0.42), de complication thrombo embolique (P=0.87) et de complication hémorragique (P= 0.21) à 10 ans n'étaient pas significativements différents.Conclusion : Dans cette étude, la comparaison réalisée, entre la plastie et le remplacement pour les valves mitrales rhumatismales, ne révèle aucune différence significative à long-terme. Concrètement, une plast ie de valve rhumatismale dans des indications bien sélectionnées, donne des résultats égaux à ceux obtenus par un remplacement en ce qui concerne le taux de mortalité et durabilité ainsi que les conséquences majeures tel que l'hémorragie et les événements thrombo-emboliques. Dans ce même ordre d'idée, nos résultats soutiennent les études comparées lors de la discussion, à savoir que, dans de bonnes indications, la plastie se révèle tout aussi efficace que le remplacement. De plus, cette technique ouvre une porte à la chirurgie des valves mitrales rhumatismales, tant chez les femmes en âge de procréer que dans certains cas spécifiques, où l'anticoagulothérapie est à proscrire.
Heart Valve Diseases --- Heart Valve Prosthesis Implantation
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