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Des stratégies de restauration des carrières en fin d’exploitation ont été largement étudiées sur base de la revégétalisation et, en particulier, la recolonisation spontanée des espèces végétales. Dans cette étude qui s’insère dans le projet « Life In Quarries », la restauration a été faite sur des carrières en pleine activité dont font partie les carrières suivantes : la carrière « Calcaire de la Sambre », la carrière « Les Petons », la carrière de Clypot et la carrière de Lustin. Une partie du travail a consisté en la recolonisation active de substrats carriers mis en défens. Pour la mise en place de ces pelouses pionnières fleuries, des semences issues d’un lot de graines sélectionné par le projet « Life In Quarries » ont été utilisées. L’objectif étant de créer et favoriser des habitats et des ressources en nourriture pour la faune sauvage (entomofaune et avifaune). Une autre partie du travail a consisté en la mise place d’une expérimentation en milieu contrôlé avec divers substrats rencontrés en carrière et avec les mêmes semences. L’étude vise à évaluer le succès de la restauration des pelouses pionnières par semis en fonction de la qualité des substrats carriers et de leurs caractéristiques. A l’issue des analyses statistiques via la méthode d’Analyse en Coordonnées Principales (PCO), d’Analyse en Composante Principale (PCA) et analyse permANOVA, il a pu être mis en évidence que les espèces poussent mieux sur les substrats limoneux et limono-caillouteux et, parmi les substrats plus généralement rencontrés en carrière, le substrat caillouteux. En ce qui concerne les espèces du lot « Life In Quarries » analysées, il ressort que la carotte (Daucus carota), le léotodon d’automne (Leontodon autumnalis), le mélilot (Melilotus officinalis), le lotier (Lotus corniculatus) et l’origan (Origanum vulgare) se développent généralement mieux.
Carrières --- Pelouses Pionnières --- Habitats analogues --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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La typologie des murs végétalisés dits « murs verts » s’est rapidement développée ces dernières années. De nombreuses recherches prônent leurs bénéfices potentiels pour réduire les impacts du développement urbain et un rôle éventuel dans l’accueil de la biodiversité locale. Cependant, les systèmes actuels favorisant hydroponie et espèces végétales exotiques sont donc peu durables et peu intéressants sur le plan écologique. L’hypothèse des habitats analogues pourrait être une piste intéressante afin de concevoir des murs végétalisés plus « naturels », autonomes, durables et écologiquement cohérents. Les falaises et les vieux murs feraient de bons habitats desquels s’inspirer. Bien que souvent cité, cela n’a pas encore été testé. Le but de ce mémoire est donc d’expérimenter la mise en œuvre de murs verts modulaires de type « Living Walls », analogues aux habitats de falaises et de vieux murs. Les performances (fluorescence chlorophyllienne, mortalité, couvert relatif) de 8 espèces végétales indigènes de Wallonie issues de ces écosystèmes ont étés suivies sur les prototypes conçus pour l’expérience. Différentes conditions de substrat, d’exposition et d’irrigation ont été testées afin d’identifier les paramètres propices au développement et au maintien de la végétation, ceci afin de formuler des recommandations et de soulever des pistes en vue de futurs tests.
habitats analogues --- murs végétalisés --- murs verts --- falaises --- vieux murs --- indigénat --- biodiversité --- fluorescence chlorophyllienne --- Sciences du vivant > Biotechnologie --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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