Listing 1 - 10 of 296 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Je suis infirmier dans un service hospitalier de gériatrie depuis plus de quatre ans. Au cours de ma vie professionnelle, j’ai été interpellé par la problématique de l’autonomie fonctionnelle et de ses conséquences chez les patients hospitalisés.
L’autonomie fonctionnelle des patients âgés est une question importante principalement pour deux raisons. Premièrement, il s’agit d’un problème de santé publique : en effet, la perte d’autonomie des patients âgés est très fréquente. Parmi une population québécoise représentative de personne de plus de 75 ans vivant à domicile et dont l’autonomie était stable l’année précédente, l’incidence annuelle de perte d’autonomie s’élevait à 11.9% (Hébert R et al. 1997). Deuxièmement, il s’agit d’une question à laquelle les personnes âgées accordent beaucoup d’intérêt. Une étude de Hofland B. (1990) montre que les patients âgés, à domicile ou dans des services de long séjour, attachent une grande importance au respect de leur autonomie. Ils souhaitent avoir un meilleur contrôle des différents aspects de leur vie quotidienne et des soins.
Cette perte d’autonomie fonctionnelle est encore plus fréquente à l’hôpital, Mc Vey L. et al. (1996) ont montré qu’au cours de l’hospitalisation de patients âgés pour une maladie aigüe, un tiers des vétérans âgés de plus de 75 ans développent une nouvelle invalidité dans les activités de la vie journalière (AVJ). Ceci engendre un accroissement considérable de la consommation de biens de santé et donc des dépenses conséquentes.
Les efforts effectués dans ce domaine m’apparaissent cependant insuffisants, alors même que les conséquences d’une perte d’autonomie sont déterminantes pour le patient comme pour la santé publique.
De plus, le vieillissement de notre société engendrera inévitablement un accroissement du nombre de personnes âgées à l’hôpital. Si on considère l’évolution prévue du nombre de personnes de plus de 80 ans, entre l’an 2000 et l’an 2050, on passe de 376786 à 1134667 personnes (sources : Institut National de statistiques). L’espérance de vie s’allonge, mais une partie des années de vies gagnées s’accompagne d’incapacités fonctionnelles. Donc, la question de l’autonomie fonctionnelle est un sujet qui gagnera en importance avec le temps.
C’est pour ces raisons que je souhaite développer et étudier ce problème dans la présent travail.
Aging --- Hospitalization
Choose an application
Il est bien connu qu’une exceptionnelle augmentation de la longévité a caractérisé le 20ème siècle, et tout laisse à penser que cette tendance va continuer. Il en résulte un accroissement impressionnant de la population âgée. Cette situation se retrouve notamment dans les hôpitaux et dans leurs salles d’urgences où les personnes du grand âge sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus âgées.
Malheureusement, les structures et le fonctionnement des hôpitaux ne sont pas encore adaptés à ce changement. Il est donc important d’agir aujourd’hui face à cette hausse de demande en soins gériatriques spécialisés et d’anticiper l’avenir pour pouvoir répondre aux besoins de la population. Ceci ne sera possible que si il y a un profonde restructuration de l’hôpital où sera intégrée une organisation spécifiquement gérontologique dont aucun établissement ne pourra plus se passer désormais.
Dés son arrivée aux urgences, la personne âgée nécessite une prise en charge globale, qui se passe par une prise en compte de la perte d’autonomie survenue les derniers temps précédant l’hospitalisation.
L’évaluation gériatrique permet de prendre en compte les capacités fonctionnelles des patients âgés dés leur admission pour pouvoir les préserver, voire les améliorer au cours du séjour, et non les laisser se détériorer.
Cette aide au diagnostic précoce permet de dépister les personnes fragiles, à risque de déclin fonctionnel durant l’hospitalisation. Elle offre la possibilité d’instaurer des mesures préventives ciblées visant à devancer la survenue d’éventuels incidents pouvant mettre en péril le pronostic d’amélioration de l’état de personnes vulnérables
Au cours de ce travail, deux outils d’évaluation gériatrique seront utilisé : le HARP (Hospital Admission Risk Profile), et le SEGA (Short Emergency Geriatric Assessment). Ils ont respectivement pour but de concrétiser par un score le risque de déclin du patient à la suite de l’hospitalisation, et de donner un profil des capacités et fragilités des patients. En plus d’être un outil d’évaluation, le SEGA est aussi un moyen de collecter auprès des patients et de sa famille des données sur le milieu de vie de la personne, afin de prévoir dés l’admission un plan de sortie, si cela est nécessaire, de manière à ne pas prolonger la durée de séjour et donc le risque de déclin ;
Par la réalisation pratique de ce mémoire au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc, deux objectifs envisagés :
- Premièrement, « valider », sans aucune prétention scientifique, le SEGA : outil d’évaluation des capacités des personnes âgées et de leur risque de déclin fonctionnel. Cette partie du travail a été effectuée par la comparaison de l’indication du risque de déclin fonctionnel dressée par le SEGA à celle dressée par le HARP qui est un outil qui a déjà été validé scientifiquement.
- Deuxièmement, via une approche plutôt qualitative, tenter d’initier certains soignants à la réflexion par rapport à la nécessité d’une prise en charge spécifique du patient âgé tant dans la salle d’urgence que dans les unités de soins. Cette sensibilisation a été envisagée via l’introduction de la notion d’évaluation du SEGA aux urgences et dans certaines unités de soins.
Aged --- Hospitalization
Choose an application
Choose an application
Listing 1 - 10 of 296 | << page >> |
Sort by
|