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Les espaces verts offrent des avantages sociaux, économiques et écologiques en ville. Toutefois, l’expansion spatiale urbaine rapide de la ville du Cap-Haïtien est associée à la régression de leur couverture menant à une réduction des services écosystémiques qu’ils offrent, entre autres la perte de la résilience face aux inondations. La présente étude a été initiée en vue de caractériser la structure spatiale des espaces verts et l'ampleur des changements induits sur ceux-ci le long du gradient urbain-rural de la ville de Cap-Haitien à partir des indices de structure spatiale et des analyses statistiques. Il ressort des résultats que le nombre de taches d’espaces verts augmente de la périphérie vers le centre, alors que l’aire et la dominance de la plus grande tache ont affiché un patron inverse. La zone urbaine se démarque par la présence des espaces d’accompagnement du bâti (jardins de cours), des espaces verts d’accessoires et institutionnels, généralement mieux équipés et avec davantage de végétation anthropique ; tandis que la zone périurbaine offre des espaces verts de type champs et friches ayant une proportion plus élevée d'espèces indigènes et de végétation naturelle. Le nombre d'espèces exotiques a augmenté avec le degré d'urbanisation, atteignant des valeurs constituant une menace pour la flore indigène. Les espaces verts urbains rendent moins de services écosystémiques que les espaces verts périurbains, sauf pour les services récréatifs dont la fréquence est similaire à celle enregistrée en zone périurbaine. En ce sens, les espaces verts sont indispensables à la politique d'aménagement paysager durable de la ville du Cap-Haïtien. Cette politique passe par la réhabilitation et la création de nouveaux espaces verts plantés d’espèces indigènes dans les zones déjà urbanisées, mais aussi dans les zones périurbaines et rurales où l'expansion des bâtis est généralement rapide et incontrôlée.
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À Cap-Haitien, la croissance spatiale urbaine rapide et non planifiée mène aux changements dans la structure spatiale de différents types d’espaces agricoles, en altérant leurs fonctions. Pour cette raison, cette étude a été menée afin de caractériser l’agriculture (péri) urbaine à CapHaïtien, à travers sa typologie, sa structure spatiale et ses fonctions potentielles d’existence le long du gradient urbain-rural. D’abord, les espaces agricoles du Cap-Haitien ont été regroupés en types sur la base des critères établis dans la littérature. Pour chaque espace agricole identifié, la surface a été déterminée, le périmètre a été mesuré et la position dans le gradient urbain-rural a été définie à partir de l’arbre de décision d’André et al. (2014). Enfin, des enquêtes ont été réalisées auprès des maraichers et d’experts afin de mettre en évidence les pratiques et les fonctions des espaces agricoles. Les résultats obtenus ont montré que la zone urbaine se caractérise par la prédominance en jardins hors-sol (jardins domestiques, familiaux), tandis que le dispositif de jardin plein terre et des jardins interstitiels prédominent en zone périurbaine. Les types de jardins interstitiels en zone périurbaine sont révélateurs d'une prise illicite et singulière du foncier avec une forte assise spatiale. Sur la base des analyses spatiales, le nombre, l'aire et la proportion des grandes taches d’espaces agricoles du gradient urbain-rural diminuent de la périphérie vers le centre urbain ; alors que la densité des sites montre une tendance inverse. La fonction alimentaire et environnementale est prédominante sur les espaces agricoles tandis que la fonction sociale est la moins évidente. Toutefois, les fonctions des espaces agricoles varient selon le gradient urbain-rural. Les types d'agriculture périurbaine sont plus réactifs aux défis environnementaux et économiques comparativement à la fonction sociale qui présente une plus forte proportion en zone urbaine.
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