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« Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, non le Dieu des philosophes. » Cet aphorisme de Pascal pointe vers la dualité de l'alliance : l'une contractée par Dieu avec Israël, l'autre initiée avec Noé. La première fut particulière, elle bénéficia d'une parole et d'une promesse sans cesse renouvelées. La seconde s'épuisa dès son origine dans une garantie de sécurité cosmique et l'interdiction de verser le sang. Dieu se taisant, elle ne reçut pas de paroles divines spécifiques, elle laissa le champ libre à la quête humaine, religieuse ou philosophique, du divin. Mille tentatives furent entreprises pour l'arraisonner. Ce chemin tracé et retracé depuis la nuit des temps demeure encore parcouru par des multitudes La voie initiée en Israël et développée par Jésus s'en démarque fortement : elle s'appuie sur un contrat contesté qui, lors de conflits récurrents entre l'un et l'autre partenaires, dévoile l'être humain en son ambiguïté et révèle Dieu en sa patience et ses hésitations. Impliqué dans une histoire mouvementée, Dieu semble « partagé » sur la conduite à tenir : ou se réfugier dans sa transcendance, ou se rendre vulnérable. Un titre biblique exprime son acceptation de la contradiction, celui de « serviteur ». Ce titre est la clé d'une connaissance de Dieu qui se sépare de l'épopée religieuse et philosophique à visages multiples ouverte par l'alliance noachique. Cette aventure sans soutien divin déclaré oppose un contre-pouvoir à la révélation particulière qui tend à l'universel, elle la préserve d'annexer prématurément la totalité du domaine humain et de se figer en une pensée unifiée.
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