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Après "Tout un été l'hiver", ce premier roman à succès, Marguerite Beaudry aborde ici avec tact et passion, le délicat sujet de l'inceste. Une liaison dangereuse entre deux orphelins, dans le décor des Laurentides, en plein été. Une recherche de l'innocence originelle à travers un érotisme fiévreux et tendre.
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Habiter un tonneau en plein milieu de la rue Monselet à Moréal-Mort, avoir pour compagnon d'infortune le vieux Bom' Câlice Doucette, l'homme-cheval, et boire de la bière au "Café du Nord" dans le soulier percé du juge de paix Blondeaux, voilà qui présente déjà assez bien Satan Belhumeur, cette manière de roi juif, de prophète et de vilipendeur des félons et de la rastaquouère que les télé-spectateurs de Radio-Canada ont connu dans "Race de monde". Mais Satan Belhumeur, c'est aussi l'ami de Jos Beauchemin dont il est sublimement et dérisoirement amoureux. Cela donne un roman parfois hilarant, particulièrement quand le rhinocéros montre le gros bout de sa corne avec Abel Beauchemin, Son Honneur le maire Pollux Ryani et l'infâme Caligula Trudelle aux souliers blancs et créditistes. Mais "Satan Belhumeur" est surtout un livre d'une belle tendresse d'amour, écrit dans une langue superbe.
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Pour écrire ce roman, Marguerite Beaudry s'est inspirée d'une histoire authentique : une jeune femme, mère de trois enfants, est frappée d'un cancer incurable. Au lieu de cacher la vérité aux siens, elle décide de vivre avec eux l'expérience de la mort. Avec courage et lucidité. Marguerite Beaudry propose ici l'exemple rare et précieux d'une femme non pas diminuée, mais grandie par la maladie. Un livre plein de sagesse, qui fera réfléchir, puisque philosopher c'est encore aujourd'hui, comme dans l'antiquité, "apprendre à mourir".
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J'étais dans l'air, suspendu là depuis le grand commencement, et ça y reste tout le temps, et parfois, comme cette nuit-là qui est aussi celle-ci, les choses montent dans l'air, toi par exemple, la rue Sainte-Catherine, ces gens qu'on appelle ou qui furent appelés Ferron, Miron, Ducharme, Frank Scott, et qui, dans la transparence du réel, font procession rue Sainte-Catherine, au-dessus, bien au-dessus du Grand Morial dans un temps autre, de sorte qu'ils ne sont reconnus de personne et que piétons et moteurs leur passent sur le corps sans que rien d'eux puisse être atteint : ils ne sont plus là, ils sont dans l'air, suspendus là depuis le grand commencement, marchant dans leur immobilité sacrée derrière mon vieux cheval sur lequel je suis monté, revêtu de mon armure, mon heaume de carton-pâte scintillant dans le vide, ma lance de bois braquée sur le soleil et mon crochet de fer rouillé devant les yeux. Où allons-nous comme ça, dans notre procession ?
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