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Les 5 et 6 février 1988 se tint à l'université de Heidelberg la conférence sur le thème " Heidegger : portée philosophique et politique de sa pensée " que nous publions ici pour la première fois. Elle eut lieu dans l'amphithéâtre même où Heidegger prononça en 1933 son discours sur " L'Université dans le nouveau Reich ", faisant ainsi écho à son célèbre Discours du rectorat, qui témoigne de sa compromission intellectuelle et politique dans le régime national-socialiste, auquel, six ans après la parution de Sein und Zeit, il apportait un soutien inattendu sinon incompréhensible. Compromission d'autant plus lourde de conséquences que jamais il ne s'en expliqua sérieusement ni ne la regretta. Les interventions, improvisées en français, de trois des meilleurs exégètes de Heidegger (Jacques Derrida, Hans-Georg Gadamer et Philippe Lacoue-Labarthe) réunirent un large public et connurent alors un retentissement d'autant plus grand que venait de paraître la traduction française du livre de Victor Farias, Heidegger et le nazisme. La transcription de ces interventions et des échanges qui les suivirent documente utilement l'histoire mouvementée et toujours polémique de l'interprétation de cette oeuvre, parmi les plus considérables de la philosophie du XXe siècle.
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National-socialisme --- Roman allemand --- Écrivains allemands --- Dans la littérature. --- Histoire et critique. --- Et le national-socialisme.
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Quand Heidegger dénonce dans les Cahiers noirs le «complot juif mondial» et développe des thèmes nazis, il dépasse l’engagement politique personnel pour compromettre la philosophie. Ouvertement crypté, son langage mêle des éléments de l’ontologie classique et de l’idiome national-socialiste, dont il radicalise et renouvelle la dimension prophétique. Comment alors le lire, sans égard pour les traditions lénifiantes ? En France notamment, les apologies redoublent, alors que les dénégations font place aux affirmations : on applaudit la radicalité de Heidegger, sa critique de la modernité, sa «grandeur» indispensable pour comprendre l’Extermination. La responsabilité de la pensée et la reconstruction de l’éthique seront-elles alors éludées au profit des propagandes identitaires les plus agressives ?
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Comment Genet, l'enfant de l'Assistance publique, est-il devenu un écrivain majeur du XXe siècle ? Comment celui qui se définit comme «le lâche, le traître, le voleur, le pédé» s'est-il construit ?Si la biographie accepte de reposer sur un questionnement, une hypothèse de travail, des sources, une chronologie propre, alors elle peut donner lieu à une histoire pleinement sociologique, à la fois individuelle et collective, microhistorique et globale. L'unité des sciences sociales est un combat. Sa récompense, ici, c'est le plaisir du texte.
Genet, Jean, --- Genet, Jean --- Biographies. --- Et le national-socialisme. --- Politique et littérature --- Politics and literature --- History
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Guerre mondiale (1939-1945) --- Mouvements antinazis --- Journaux intimes. --- Récits personnels allemands. --- Kellner, Friedrich, --- Et le national-socialisme. --- Sources. --- Allemagne
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Himmler, Heinrich (1900-1945) --- Schutzstaffel (Allemagne ; 1871-1945) --- Criminels de guerre allemands --- Biographies --- Et le national-socialisme --- Psychologie --- Enfance et jeunesse --- Famille
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ET SI SURTOUT la perte de la culture n'était pas achetée au prix de vies humaines ! La moindre d'entre elles, ne serait-ce même qu'une heure arrachée à la plus misérable des existences, vaut bien une bibliothèque brûlée. L'industrie intellectuelle bourgeoise se berce d'ivresse jusque dans l'effondrement lorsqu'elle accorde plus de place dans les journaux à ses pertes spécifiques qu'au martyre des anonymes, aux souffrances du monde ouvrier, dont la valeur d'existence se prouve de façon indestructible dans la lutte et l'entraide, à côté d'une industrie qui remplace la solidarité par la sensation et qui, aussi vrai que la propagande sur les horreurs est une propagande de la vérité, est encore capable de mentir avec elle. Le journalisme ne se doute pas que l'existence privée, comme victime de la violence, est plus près de l'esprit que tous les déboires du négoce intellectuel. Et surtout cet univers calamiteux qui occupe désormais tout l'horizon de notre journalisme culturel.
National socialism --- Nazisme --- Kraus, Karl --- Criticism and interpretation --- Germany --- Allemagne --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- Acqui 2006 --- Kraus, Karl (1874-1936) --- National-socialisme --- Et le national-socialisme
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Qui fut vraiment le Pr Hans Asperger dont le nom passé dans le langage courant qualifie aujourd'hui un syndrome autistique ? L'historienne américaine Edith Scheffer a découvert la véritable histoire du psychiatre après la naissance de son enfant autiste. Et ce qu'elle apprend la glace d'effroi. Le « gentil docteur » dépeint comme une sorte de Schindler des autistes a menti, et c'est un tableau bien différent qu'en dressent les archives. Les preuves ne manquent pas, elles sont accablantes. En 1938, professeur à l'hôpital pédiatrique de Vienne, Asperger compte parmi les psychiatres appelés à façonner le nouvel Allemand selon des critères eugéniques : sélectionner les parents d'après leur hérédité, leurs défauts biologiques mais aussi leurs tendances politiques, leur religion. Les conséquences sont réelles : on refuse des crédits aux « mal mariés », on stérilise les « mauvais » géniteurs... Et parmi les enfants autistes dont il est un spécialiste reconnu, Asperger identifie les « négatifs » et les « positifs » à l'intelligence détonante qui auront alors une chance d'échapper au tri macabre. Aux États-Unis, l'enquête d'Edith Sheffer a bouleversé et conduit à débaptiser le syndrome autistique. En France, cette histoire dramatique, encore méconnue, risque bien de susciter autant d'émotions. -- Quatrième de couverture
Enfants autistes --- Autistic children --- Crimes contre --- Crimes against --- History --- Asperger, Hans --- Et le national-socialisme. --- National socialism. --- National-socialisme et psychiatrie. --- National socialism and medicine
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On a longtemps reproché à l'Eglise catholique son attitude face au nazisme. Pie XII, surnommé par ses adversaires le "pape de Hitler", n'aurait pas encouragé les catholiques à se rebeller, tout comme une partie des prélats, obsédés par leur haine du communisme. Jusqu'à présent, ces accusations ne se basaient sur aucune preuve concrète. Or, en février 2003, le Vatican a enfin ouvert ses archives sur la période nazie. Peter Godman a été l'un des premiers historiens à explorer ce nouveau fonds et ses révélations sont troublantes, parfois surprenantes. A la suite du rapprochement entre Mussolini et Hitler, Pie XII a choisi de reléguer la morale derrière la diplomatie. Alors que l'écho des horribles persécutions pratiquées par les nazis commence à retentir au Vatican, la voix du Saint-Siège reste faible. Après la guerre, alors qu'il n'est plus possible de nier l'évidence des cirimes nazis, Pie XII n'aura qu'une seule explication à offrir : "Dieu tout-puissant à Ses raisons. C'est Lui qui a souhaité ce qui est arrivé. Par l'abondance et l'originalité de ses sources, "Hitler et le Vatican" se pose comme une étude majeure, une œuvre palpitante sur les secrets les mieux gardés du Saint-Siège.
Église et État --- Shoah --- Église catholique --- Judaïsme --- Aspect religieux --- Relations --- Hitler, Adolf --- Pie XII --- Et l'Église catholique --- Et les Juifs --- Et le national-socialisme --- Allemagne --- Et les Juifs. --- Et le national-socialisme. --- Aspect religieux. --- Église catholique. --- Et l'Église catholique. --- Église et État --- Église catholique --- Judaïsme --- Diplomatie pontificale --- Relations extérieures --- Église catholique. --- Et l'Église catholique.
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Heidegger a toujours été en France un sujet brûlant. La publication des Cahiers noirs ainsi que les révélations sur l'édition des Œuvres complètes ont récemment nourri la polémique en apportant de nouveaux éléments à charge. Et si, au-delà de ces débats, on écoutait la langue de Heidegger ? Si on auscultait ses textes ? " Gefolgschaft ", " Einsatz ", " Ereignis " : autant de termes appartenant à la fois au vocabulaire nazi et au système philosophique heideggérien. L'appropriation d'un tel langage marque un engagement profond qui n'a rien d'occasionnel. Cet ouvrage rare et décisif restitue la langue de Heidegger dans l'histoire de l'allemand, de Luther à Fichte. Il dévoile les implications politiques d'une terminologie qui, en passant dans la traduction d'une langue à l'autre, échappent souvent au lecteur français. Une telle contamination constitue symboliquement l'un des événements les plus importants du XXe siècle philosophique, dont on ne finira pas de mesurer la portée et les conséquences.
Philosophie --- Terminologie --- Heidegger, Martin --- Langue --- Et le national-socialisme --- Heidegger, Martin, --- German language --- National socialism --- National socialism and philosophy. --- Philosophy. --- Terminology. --- Language --- National socialism and philosophy --- Language and languages --- Philosophy --- Political aspects --- Heidegger, Martin, 1889-1976 --- Language. --- Terminologie. --- German language - Philosophy --- German language - Political aspects --- Heidegger, Martin, - 1889-1976 --- Langue. --- Et le national-socialisme.
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