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Aim: The objective of this study is to analyze the data and to study the postsurgical evolution of patients treated at Saint-Luc University Clinic with neocortical focal epilepsy without brain MRI-detected lesion. This analysis aims at defining relevant prognostic parameters to help improve the selection of patients for epilepsy surgery. Work Methods: The database is made up of the list of patients who were treated at the Reference Center of Refractory Epilepsy at Saint-Luc University Clinic. Patients with epileptic seizures showing no lesion at the brain MRI were identified on that list. After excluding patients treated without focal surgical resection (such as antiepileptic drugs, stimulation of the vagus nerve or palliative surgical therapy by callosotomy), generalized epilepsy or epileptic encephalopathies, psychogenic non-epileptic seizures, undetermined syndromes and patients who underwent surgery after December 2012, there were twenty-seven patients left with non-lesional focal epilepsy treated by surgical resection. The twenty-seven patients were then the abject of in-depth research on their clinical and paraclinical characteristics as well as their postsurgical evolution monitored at three months, one and two years and at the latest check-up. They were classified in two groups according to their clinical course: Engel la, 1 and II in the case of favorable outcomes and Engel III and IV for unfavorable results. Results: At the latest consultation after surgery, nine patients (33%) were seizure-free (Engel la) or only experienced auras (Engel 1), two patients (7%) were nearly seizure-free (Engel Il), five patients (19%) achieved a substantial improvement in seizure frequency (Engel III) and eleven patients (41%) had no decrease in seizure frequency (Engel IV).The twenty-seven surveyed patients were referred to Saint-Luc thirteen years and ten months on average after the first epileptic seizures which generally occurred at the age of twelve years and four months. Excisional surgery was performed on average one year and three months following the initial medical examination at Saint-Luc Reference Center. No significant statistical correlation could be established between the quantitative data and postoperative evolution. In the population under study consisting of twenty-seven patients, there is a slight majority of women (55.6%). Frontal lobe seizures were most common (55.6%). Fourteen patients (52%) had daily seizures prior ta surgery, sixteen (59.3%) had right hemispheric onset epilepsy, a presurgical unifocal interictal EEG was most frequently found (77.8%), a hypo metabolic area was found at the FDG-Pets can of twenty-one patients (77.8%), seventeen patients (63%) underwent single lobe resection, fourteen (52%) underwent frontal resection, fifteen (55.6%) had cortical dysplasia and on seven patients (26%), a post-operative deficit was observed three months after surgery. The deficit was transient for two of the patients but was permanent for the other five. Temporal lobe seizures are associated with a positive outcome two years after surgery (Odds Ratio = 8; P Value = 0.022) and at the latest consultation (OR = 11.56; P = 0.015). Law frequency of seizures before surgery is associated with a significant improvement at the latest consultation (OR = 5.87; P = 0.034). Finally, temporal resection is associated with a positive outcome two years after surgery (OR = 8.25; P = 0.013) and at the latest consultation (OR = 13.5; P = 0.004).However, postoperative evolution did not have any statistically significant relationship with gender or with the hemispheric lateralization of seizures, clinical features of the interictal EEG and of the FDG-Pets can, or with the extent of surgical resection, with the histology of lesions or with postoperative complications. Conclusion: In this sample consisting of twenty-seven patients with epilepsy without MRI lesions, seizure type, preoperative seizure frequency and localization of surgical resection are significant prognostic factors for postoperative outcome. With patients unresponsive to medical treatment; these factors enable the neurologist to assess the risk-benefit ratio when performing surgery. Further studies in a wider patient population with intractable epilepsy without MRI lesions are needed to confirm these results or ta identify other prognostic factors. Objectif : L'objectif est d'analyser les données et étudier l'évolution clinique post-chirurgicale de patients suivis aux Cliniques Universitaires Saint-Luc souffrant d'épilepsie focale néocorticale sans lésion identifiée à l'IRM cérébrale. Cette analyse vise à déterminer des paramètres pronostiques pertinents en vue de l'amélioration de la sélection des candidats à la chirurgie de l'épilepsie. Méthode de travail. La base de données utilisée est la liste de tous les patients qui ont été suivis au Centre de Référence pour l'Epilepsie Réfractaire des Cliniques Universitaires Saint-Luc. Dans cette liste ont été identifiés les patients avec une épilepsie sans lésion à l'IRM cérébrale. Après exclusion des prises en charge n'incluant pas de résection chirurgicale focale (telles que la médication antiépileptique, la stimulation du nerf vague ou la chirurgie palliative par callosotomie), des épilepsies généralisées ou des encéphalopathies épileptiques, des crises non épileptiques psychogènes, des syndromes indéterminés et des patients dont la chirurgie était ultérieure à décembre 2012, il restait vingt-sept patients présentant des crises d'épilepsie focales néocorticales non lésionnelles traitées notamment par résection chirurgicale. Ensuite, ces patients ont fait l'objet d'une recherche approfondie concernant leurs caractéristiques cliniques, paracliniques ainsi que leur évolution post-chirurgicale (à trois mois, un an, deux ans et lors de la consultation la plus récente). Ils ont alors été classés en deux groupes selon leur évolution clinique favorable (Engel la, I et II) ou défavorable (Engel III et IV).Résultats :Lors de la consultation la plus récente après la chirurgie, neuf patients (33%) étaient libres de crises (Engel la) ou présentaient seulement des auras (Engel 1), deux patients (7%) étaient presque libres de crises (Engel II), cinq patients (19%) présentaient une amélioration notable de la fréquence des crises (Engel III) et onze patients (41%) ne présentaient pas d'amélioration satisfaisante (Engel IV).Les vingt-sept patients étudiés ont été adressés au Centre de référence pour l'épilepsie réfractaire des Cliniques universitaires Saint-Luc en moyenne treize ans et dix mois après les premières crises d'épilepsies, qui sont apparues en moyenne à !'âge de douze ans et quatre mois. La chirurgie a été effectuée en moyenne un an et trois mois après le début du bilan. Aucune relation statistiquement significative n'a pu être mise en évidence entre ces données quantitatives et l'évolution post-chirurgicale. Dans la population étudiée, on constate une petite majorité de femmes (55,6%). L'origine frontale des crises est la plus représentée (55,6%), de même qu'une fréquence pré-chirurgicale quotidienne (52%). Le point de départ des crises se situe principalement à droite (59,3%), et on rencontre plus fréquemment un BEG inter critique pré chirurgical uni focal (77,8%). Le FDG-PET scan révèle une zone hypo métabolique chez 77,8% des patients. L'étendue de la résection chirurgicale est unilobaire dans 63% des cas, et concerne plus souvent le lobe frontal (52%). Une malformation du développement cortical est la caractéristique la plus fréquemment rencontrée à l'histologie (55,6%). Enfin, sept patients sur vingt-sept (26%) présentaient un déficit lors de la consultation, trois mois après l'intervention. Celui-ci est transitoire pour deux d'entre eux, permanent pour les cinq autres. Une origine temporale des crises est associée à une évolution favorable deux ans après la chirurgie (Ratio = 8; P Value = 0,022) et lors de la dernière consultation (OR = 11,56;P = 0,015). Une fréquence faible de crises avant la chirurgie est également un facteur d'évolution favorable lors de la dernière consultation (OR = 5,87; P = 0,034). Enfin, une résection temporale est associée à une évolution favorable deux ans après la chirurgie (OR =8,25; P = 0,013) et lors de la dernière consultation (OR = 13,5; P = 0,004).Par contre, aucune relation statistiquement significative n'a pu être mise en évidence entre l'évolution post-chirurgicale et le sexe, la latéralité des crises, les caractéristiques rencontrées lors de la réalisation de l'EEG inter critique ou du FDG-PET scan, l'étendue de la résection chirurgicale, l'histologie des lésions ainsi que la présence ou ]' absence d'un déficit post-opératoire. Conclusion L'origine des crises, la fréquence pré-chirurgicale des crises ainsi que la localisation de résection chirurgicale sont, dans cette population de vingt-sept patients épileptiques réfractaires sans lésion à l'IRM, des facteurs susceptibles d'influencer leur évolution après la chirurgie. Face à un patient réfractaire au traitement médicamenteux, ces éléments peuvent donc aider le clinicien à estimer la balance bénéfices-risques d'une intervention chirurgicale. Des études ultérieures portant sur une plus grande population de patients épileptiques réfractaires non lésionnels sont nécessaires afin de confirmer ces résultats, ou d'identifier d'autres facteurs pronostiques.

Epilepsies, Partial --- Epilepsy

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Epilepsie --- Epilepsies --- 616.85

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Epilepsies, Myoclonic --- physiopathology --- therapy

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Epilepsies, Partial --- diagnostic imaging.

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Epilepsy --- Epilepsies, Myoclonic --- Child, Preschool --- Epilepsy in children. --- Pediatric neurology