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Ce numéro de la collection des Cahiers du GEPS est consacré à la prise en charge par les autorités judiciaires (policiers, procureurs et juges) d'une problématique complexe et aux multiples facettes : les violences conjugales. L'actualité et l'urgence du thème de la violence conjugale pourraient faire croire que rien n'a été fait jusqu'ici pour tenter d'appréhender le phénomène. Cette vision ne correspond pas à la réalité du terrain. Des initiatives existent depuis de nombreuses années. Le problème réside probablement davantage au niveau des approches, de leur diversification et de leur coordination adéquate. Tous les intervenants s'accordent pour dire que la violence conjugale est un phénomène pluriel qui ne relève pas uniquement de la responsabilité de la police et de la justice. Ce Cahier du GEPS n'a pas l'ambition de brosser un état des lieux exhaustif de la problématique de la violence conjugale, mais d'apporter un éclairage par rapport à deux aspects spécifiques de celle-ci : d'une, part l'évaluation du risque et, d'autre part, l'éloignement du domicile conjugal du conjoint violent.
Violence conjugale --- Enfants et violence conjugale --- Droit --- Family violence
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Les maltraitances intrafamiliales sont souvent tues, minimisées ou ignorées. Huit récits recueillis auprès d'adultes maltraités durant leur jeunesse, nous ouvrent les yeux sur ces réalités auxquelles s'ajoute la violence symbolique de n'être pas écouté. Comme si l'avis des enfants était inaudible ou irrecevable. Ces témoignages mettent des mots sur les souffrances endurées, l'embarras des institutions à y répondre, mais évoquent aussi les stratégies pour emprunter des chemins de reconstruction.
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Un ouvrage interdisciplinaire abordant la question des enfants témoins de la violence dans le couple et leur famille pour mieux permettre aux acteurs médico-psychologiques, socio-judiciaires, scolaires et éducatifs d'organiser leur intervention. A jour des récentes évolutions législatives.
Children and violence --- Marital violence --- Enfants et violence --- Violence entre conjoints
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La violence dans le couple a longtemps été considérée comme une affaire ne concernant que les seuls adultes. Des études internationales ont cependant prouvé qu'elle avait également de graves conséquences sur le développement physique et psychologique de l'enfant témoin. Les agressions physiques, sexuelles, verbales, psychologiques et économiques, créent un climat de vie marqué au quotidien par l'insécurité et l'instabilité. Au coeur d'enjeux familiaux, sociaux et judiciaires, l'enfant se trouve, dès son plus jeune âge, menacé dans son développement. Les implications psychologiques et médicales de la violence conjugale posent la question de la protection de l'enfant : faut-il parler d'une forme de maltraitance ? Quelles sont les réponses en France au plan social, judiciaire, thérapeutique et politique ? Comment le problème est-il abordé par les autres pays européens ? Conçu pour les professionnels de la santé, de la justice, de l'éducation, du secteur social et médico-social. Nouvelle édition intégrant les récentes évolutions législatives.
Enfants et violence conjugale --- Violence conjugale. --- Children and violence --- Marital violence --- Marital violence.
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Violence --- Enfants et violence --- Violence en milieu scolaire --- Chez l'enfant. --- Prévention. --- Prévention.
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Un psychiatre décrit les phénomènes de sidération, de peur, de silence et de déni face aux attentats. Dans une démarche de lutte contre la barbarie, il invite chacun à interroger ses propres zones d'ombres pour tenter de comprendre l'inconcevable et intégrer la question du terrorisme au dialogue. Il encourage les adultes à multiplier les échanges avec les jeunes.
Adolescent psychology --- Terrorism --- Children and violence --- Adolescents --- Terrorisme --- Enfants et violence --- Psychologie
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Children and violence --- Children and war --- Enfants et violence --- Enfants et guerre
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Enfants --- Enfants --- Sacrifice d'enfants --- Enfants et violence --- Droits --- Droits --- Anthropologie
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La violence conjugale est un phénomène complexe et fort étendu affectant l’intégralité de la famille. Malgré sa présence dans toutes les époques et dans toutes les couches sociales, la violence conjugale reste un sujet délicat et parfois tabou ce qui la rend difficile à déceler et à étudier. L’exposition de l’enfant à la violence conjugale lui est toujours extrêmement préjudiciable. Souvent l’impact de cette exposition sur le développement de l’enfant a été négligé ou minimisé, d’autant plus quand les symptômes présentés le sont à bas bruit. Dans cette étude, je me suis intéressée à des enfants âgés de 6 à 12 ans dont la mère a été victime de violences conjugales au cours des cinq dernières années. Ainsi, le but de cette recherche est d’évaluer le type d’attachement et les représentations d’attachement de l’enfant ainsi que la qualité et le mode de socialisation, en tenant compte de l’environnement violent dans lequel il a vécu au cours de sa vie. Pour ce faire, j’ai utilisé plusieurs outils, à savoir le dessin de famille réelle et imaginaire selon Corman, le Test de Socialisation pour Enfants et Adolescents de Matar-Touma et Virole ainsi que le test du complètement d’histoires et du codage CCH afin de se faire une idée plus précise du type d’attachement développé. J’ai également tenté d’identifier les facteurs de risque et de protection présents dans ces familles, facteurs pouvant influencer les processus de développement de l’enfant. Les résultats obtenus sont que chaque enfant réagit différemment à l’exposition de la violence conjugale. Une multitude de facteurs semblent influencer la sécurité d’attachement et la socialisation de l’enfant dans une telle situation familiale. Cependant, certaines caractéristiques communes peuvent être mise en évidence. Toutefois, cette recherche, réalisée sur six sujets, n’a pas grande valeur statistique et ne permet donc pas de tirer des conclusions étendues à la population générale. Malgré tout, elle a un intérêt exploratoire en donnant des pistes intéressantes pour des recherches ultérieures.
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De nos jours, les enfants sont fortement exposés à la violence. Ils y sont confrontés partout : dans les jeux vidéo, à la télévision, de leurs quartiers, dans leurs maisons ou encore dans leurs écoles. Jusqu’à présent, peu de recherche ont examiné la perception du caractère violent de certaines interactions et encore moins chez les enfants. Ainsi, dans l’optique d’aborder plusieurs aspects que peut prendre la violence, cette recherche s’est penchée sur l’évaluation de la violence verbale et de la violence physique impliquant différents protagonistes : les pairs et les parents. Afin d’expliquer la sensibilité à la violence, nous avons examiné les effets de différentes variables comme le sexe, l’âge, l’empathie et la déconnexion émotionnelle. L’empathie étant positivement liée à plus d’émissions comportements pro-sociaux et à moins d’émissions de comportements violents, nous avons fait l’hypothèse qu’elle serait positivement liée à une plus grande sensibilité à la violence. La déconnexion émotionnelle étant considérée comme facteurs de risque des comportements violents, nous avons fait l’hypothèse qu’elle était négativement liée avec la sensibilité à la violence. Afin de vérifier nos hypothèses, nous avons interrogé 133 enfants tout venant âgés de 8 à 12 ans. Les capacités d’empathie et la déconnexion émotionnelle ont été évaluées grâce au BES. Dans le but d’appréhender l’évaluation de la violence, nous avons mis au point un petit questionnaire se présentant sous forme de plusieurs scenarii mettant en scène de la violence verbale et physique entre enfants et entre parents. Nos résultats montrent qu’une typologie des évènements violents peut être faite allant de la plus violente à la moins violente : violence physique conjugale – violence verbale conjugale – violence entre pairs. Pour les filles, la violence physique entre pairs est considérée comme plus violente que la violence verbale entre enfants, ce qui n’est pas le cas pour les garçons. Les évaluations de la violence ne sont pas influencées par l’empathie, l’âge, le sexe ou la déconnexion émotionnelle, sauf en ce qui concerne la violence verbale entre pairs qui est significativement négativement influencée par le taux de déconnexion émotionnelle.
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