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A la fin des années 70, Flavell (1979) a examiné les connaissances que des enfants d'âge scolaire possédaient sur leurs propres connaissances et il a montré qu'à un certain âge, l'apprenant n'est pas toujours capable de réfléchir sur ses propres connaissances. Il a demandé à ces élèves d'étudier une série d'items jusqu'à ce qu'ils soient capables de la réciter par cœur. Les enfants les plus âgés ont donc étudié cette liste, ils ont signalé qu'ils étaient prêts à la restituer et y parvenaient sans faire d'erreurs. Les plus jeunes, quant à eux, ont pris un moment pour mémoriser la liste et quand ils se sont sentis prêts, l'ont restituée. Mais contrairement au premier groupe, ceux-ci commettaient des erreurs. Dans une autre étude, il a été demandé à des élèves d'école primaire de détecter l'adéquation d'informations verbales (Markman, 1977). Alors que certaines données étaient particulièrement imprécises voire absentes, les élèves de six ans ont révélé des performances étonnement pauvres dans leur détection. Les conclusions de ces études ont été que ces jeunes enfants possédaient peu de connaissances et de cognition à propos de leurs propres phénomènes cognitifs, autrement dit, sur leur métacognition. De plus, ils semblaient exercer un plus faible contrôle sur leur propre mémoire, compréhension et sur d'autres opérations cognitives. La métacognition joue également un rôle important dans toutes sortes d'activités cognitives et sur les apprentissages. Or il arrive que les mécanismes de la métacognition ne fonctionnent pas correctement: certaines personnes ne sont pas conscients qu'ils ne savent pas, ils présentent de l'ignorance secondaire. Nous savons qu'il n'y a pas d'apprentissage sans mémorisation.

Métacognition --- Processus cognitif --- Mémoire --- Enfant en âge scolaire --- Métacognition --- Processus cognitif --- Mémoire --- Enfant en âge scolaire

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Jusqu'à présent, les études n'ont jamais exploré de façon conjointe si l'orthographe lexicale et grammaticale étaient sous-tendues par des processus similaires. Cette étude cherche à mettre en évidence que l'orthographe lexicale et grammaticale pourraient être sous-tendues par des processus différents. 95 enfants tout-venant de 6ième année primaire ont participé à l'expérimentation consistant à induire expérimentalement une charge attentionnelle durant une dictée. Les sujets ont réalisé des dictées dans trois conditions de charge attentionnelle différente : sans charge , charge moyenne , charge élevée. Le niveau de difficulté des dictées était équivalent dans les trois conditions de charge attentionnelle. Les résultats montrent que l'orthographe lexicale ne subit pas l'effet de la charge attentionnelle, suggérant que ce type d'orthographe pourrait être sous-tendu par des processus relativement automatisés grâce à un développement satisfaisant des habiletés phonologiques. À l'inverse, les performances en orthographe grammaticale diminuent significativement lorsqu'une charge attentionnelle moyenne ou élevée est ajoutée à l'activité de dictée. Cela impliquerait que les processus sous-tendant l'orthographe grammaticale tendent à rester plus contrôlés. Ainsi, il se pourrait que l'orthographe lexicale et l'orthographe grammaticale soient sous-tendues par des mécanismes différents.

Attention --- Orthographe --- Enfant en âge scolaire --- Attention --- Orthographe --- Enfant en âge scolaire

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Etude comparative d'enfants diabétiques âgés de 6 à 11 ans par rapport à des enfants non diabétiques; approche de la représentation de soi au travers du Rorschach, de dessins, de la méthode G.P.S. de L'Ecuyer

DIABETE --- ENFANT EN AGE SCOLAIRE --- IMAGE DE SOI --- DIABETE --- ENFANT EN AGE SCOLAIRE --- IMAGE DE SOI

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Le sens du regard de ces enfants est mis en évidence lors d'un testing à l'aide d'un dispositif expérimental permettant de l'isoler; leur niveau de lecture est quant à lui analysé par une épreuve standardisée : le test de lecture pour le cours préparatoire de Pasquier.

LECTURE --- LECTURE -- APPRENTISSAGE --- ENFANT EN AGE SCOLAIRE --- LECTURE --- LECTURE -- APPRENTISSAGE --- ENFANT EN AGE SCOLAIRE

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Dans ce mémoire, nous avons tenté de déterminer s'il existe un lien entre la colère et l'empathie. Nous avons fait l'hypothèse que plus un enfant est en colère, plus sa capacité a se montrer empathique diminue. Nous avons constitué un échantillon de 66 enfants de 9 à 11 ans. A partir de cet échantillon, nous avons distingué deux groupes : un groupe d'enfants avec un trait de colère élevé et un groupe d'enfants avec un trait de colère bas. Quatre échelles ont été administrées afin de comparer les deux groupe (la STAXI, le STAIC, le CDI, l'Index d'empathie). Les enfants ont été soumis à une procédure d'induction émotionnelle d'irritation. L'irritation ainsi que l'empathie ont été évaluées avant et après l'induction. Les résultats ont montré que les enfants avec trait de colère élevé se sont montrés plus irrités et moins empathiques après l'induction émotionnelle que les autres enfants. Nous avons également mis en évidence que les enfants avec un trait de colère élevé étaient moins empathiques que les autres et cela indépendamment de l'induction émotionnelle.

IRRITABILITE --- ETAT EMOTIONNEL --- ENFANT EN AGE SCOLAIRE --- EMPATHIE --- IRRITABILITE --- ETAT EMOTIONNEL --- ENFANT EN AGE SCOLAIRE --- EMPATHIE