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Marcel Duchamp dans le fantasme de l'histoire comme science, de l'histoire comme art. André Gervais n'a cessé de poursuivre dans son travail l'explication de l'oeuvre picturale et littéraire de Duchamp, utilisant pour cela toutes les ressources textuelles, pré-textuelles, contextuelles, infratextuelles, métatextuelles et paratextuelles de cette production avec un sens aigu de la machination et de l'" ajustage de coïncidence ". Disposées dans trois sections," readymade, art et readymades ", " Notes, aphorismes et édition " et " Biographiques " ces analyses, à leur façon pince-sans-rire, très duchampienne, apportent une contribution passionnante, savante et cocasse au vrai portrait inventé d'un artiste. Marcel Duchamp s'y retrouve dans " la fantaisie heureuse de l'histoire ".
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Drawing on the artist's own correspondence as well as interviews, Paris-based curator and art critic Caroline Cros explores the creative processes behind Duchamp's works-including his famous anti-sculptures, the "Readymades"; the enigmatic Grand Verre; and the seductive, disturbing Etant Donnés-as well as the often hostile reception he encountered in Paris and around the world. Cros also examines Duchamp's work after he abandoned his art at the age of thirty-six. Notoriously, Duchamp claimed that he would dedicate the remainder of his life to chess, but here we learn of his ongoing contributions to the art world, including his intense involvement in museums, foundations, and surrealist publications.
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"Afin de saisir le devenir objet de l'humain, la domestication de l'homme par lui-même, en cours aujourd'hui, peut-on faire autrement que penser les objets ready-made comme des vivants ? L'expérience de l'indifférence esthétique, érotique et éthique appelée par la vie et l'oeuvre de Marcel Duchamp, ne peut elle pas être le mode d'accès à une possible vie spirituelle ? L'art qui s'adresse aux yeux du voyeur ne convoque-t-il pas, du même coup, son âme, s'il en a une ?" Hadrien Laroche examine toute l'oeuvre de Duchamp à la lumière des objets, de la catastrophe et d'autrui (l'indifférence impossible). L'ouvrage confronte les ready-mades (1913-1914) à la Première Guerre mondiale, en tant qu'objets orphelins, et arrime la dernière oeuvre de Marcel Dlichamp, Etant donnés (1946-1966),à la Seconde, comme représentation de la vie nue après Auschwitz. Au sortir des conflits, c'est une humanité plus froide, plus dure, qui, saturée de morts, de mutilés et d'orphelins, hantée par les massacres de masse, se drape de l'indifférence de l'Histoire. L'artiste prend acte de cette indifférence à l'égard de la vie et de la mort. Son oeuvre en tire les conséquences. Avec les ready-mades, ou Étant donnés, il remet en question la paternité de l'oeuvre, s'interroge sur l'identité du sujet et sa capacité à sentir. Dépersonnalisation, décision passive, indifférence : voilà les modes trouvés par Marcel Duchamp pour répondre à la question que lui posaient sa vie et son art. Pour répondre à la question de la souffrance. Celle-ci est immédiatement celle de son temps. Hadrien Laroche, dans cette relecture inédite de nombreuses oeuvres de Duchamp, illustrée de documents nouveaux (travaux préparatoires, papiers inédits, images rares), prend appui sur la lecture d'importants travaux non traduits en français et dialogue avec les philosophes contemporains."
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En 1913, Duchamp fait une véritable découverte, celle de la loi anthropologique qui conditionne nos jugements de goût. Elle est simple : pour qu'un objet créé par un artiste devienne un chef-d'oeuvre de l'art, il faut qu'il soit d'abord refusé par une majorité scandalisée de telle sorte qu'une minorité agissante trouve un bénéfice, en termes d'amour-propre, à réhabiliter l'objet et l'artiste. Plutôt que de transmettre cette découverte par un discours auquel personne n'aurait prêté attention, il décide de prouver cette loi en la mettant à l'épreuve, mais de façon masquée, et c'est ainsi qu'en 1917 fait son apparition dans le champ de l'art une pissotière. Il restera alors à Duchamp un problème à résoudre : nous permettre, à nous, aujourd'hui, de comprendre la dimension anthropologique de son acte sous son apparence artistique, et ce sera la mission qu'il confiera à son oeuvre entier, conçu comme un gigantesque rébus, une machinerie où tout est en relation avec tout. C'est la pertinence d'une pareille lecture, conduite hors des cadres et en franc-tireur persuadé, qu'Alain Boton défend dans sa monumentale enquête à travers les "choses" de Duchamp, un "mode d'emploi" exhaustif et libre de ton qui vise à substituer à l'image commune de l'artiste intriguant et joueur celle d'un penseur dont la puissance et la profondeur excèdent les limites de l'esthétique.
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