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Ce présent mémoire a pour objectif d’analyser les données statistiques récoltées concernant la passation du Test du Dessin des contextes alimentaires (TDCA) dans sa version individuelle dans une population interculturelle. De plus, une analyse qualitative a été menée sur cinq dessins de repas en famille issus de l’échantillon afin d’en savoir plus sur la personnalité et le vécu intérieur de la personne. Puisqu’aucune étude n’a encore été réalisée sur le sujet avec des participants issus de différentes cultures, il nous est apparu intéressant d’aller plus loin dans l’analyse à travers cinq dessins. Au niveau statistique, les hypothèses ont été fixées sur base des études menées précédemment sur le TDCA dans un échantillon normatif et clinique. Ainsi nous avons tenté de voir s’il y avait une différence entre les sujets filles et les sujets garçons, entre les enfants et adolescents ainsi qu’entre les cultures. Des résultats se sont révélés significatifs parmi les trois comparaisons. Au niveau qualitatif, nous avons utilisé la grille d’interprétation du Test du dessin de la famille de Louis Corman afin de pouvoir interpréter les données présentes dans le dessin. Ces résultats et observations nous ont amené à différentes questions concernant l’élaboration d’autres questions de recherche pour mieux comprendre les spécificités de ces sujets issus d’une culture différentes. Le dessin de la famille et par conséquent du manger en famille est un outil projectif et systémique qui nous montre comment une activité quotidienne est perçue par l’individu. Il permet de mettre en lumière ce qui ne peut être dit en ce qui concerne les tendances affectives, l’organisation familiale etc.

Dessins d'enfants --- Dessin -- Aspect psychologique --- Techniques projectives --- Etudes transculturelles --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Le trouble du comportement externalisé est une psychopathologie qui se caractérise par de l’agitation, de l’agressivité, de l’impulsivité et de l’opposition. Ce mémoire s’intéresse au dessin, qui est un moyen de communication chez l’enfant permettant d’accéder à son monde intérieur, à ses émotions et à son fonctionnement. A quoi ressemblerait le dessin d’un enfant avec un trouble du comportement externalisé ? Cette recherche émet l’hypothèse que ces enfants réaliseraient des traits directs, rectilignes, anguleux et appuyés. La fin du tracé serait pointue ou en forme de massue. Ils emploieraient également des couleurs chaudes, comme le rouge, l’orange et le jaune. Finalement, le thème serait violent et agressif. Des enfants tout-venants et des enfants qui présentent un trouble du comportement externalisé ont été recrutés dans un Centre de Santé Mentale. La passation se déroulait à domicile ou dans un local du Centre et elle consistait en quatre épreuves de dessins. Un questionnaire qui détermine si l’enfant présente un trouble du comportement externalisé était complété par le parent. Les résultats confirment l’hypothèse posée mais mettent en évidence une différence peu marquée entre les deux groupes d’enfants. En effet, les enfants tout-venants et les enfants avec trouble du comportement externalisé réalisent parfois les mêmes types de tracés, tels que appuyés, droits ou courbés et légers. Cela est dû aux troubles associés (anxiété, dépression, retrait, nervosité) des enfants avec trouble du comportement externalisé et au fait que certains enfants tout-venants sont proches de présenter un trouble du comportement externalisé. Malgré cela, les enfants qui présentent un trouble du comportement externalisé réalisent plus souvent et de façon plus intense leurs tracés appuyés, droits, directs, etc. Ce mémoire montre que les enfants qui présentent un trouble du comportement externalisé ne réalisent pas forcément des dessins qui reflètent l’agressivité. Ils peuvent aussi présenter d’autres caractéristiques, telles que de la sensibilité ou de l’anxiété. Chaque enfant est unique et tous les dessins d’enfants sont différents. De plus, le contexte influence beaucoup l’état mental et émotionnel de l’enfant.

Troubles du comportement -- Chez l'enfant --- Enfants -- Psychopathologie --- Dessin -- Aspect psychologique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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L'étude présentée dans ce mémoire est une étude empirique qui a pour but de déterminer l'influence de la séparation parentale sur le dessin de la jeune fille, et plus particulièrement sur les dessins de la famille et du bonhomme. Elle complète l'étude menée par Amandine Garbar qui étudie le même sujet chez un public masculin.Au travers de 7 écoles primaires de la région de Liège et d'une de la région de Charleroi, nous avons recruté 128 filles dont les parents étaient d'accord pour laisser leur enfant participer à notre étude. Elles étaient âgées de 6 à 12 ans. Les parents devaient également remplir un petit questionnaire sur leur situation familiale actuelle et les enfants qui partageaient le domicile de l'enfant. Durant des jours scolaires, nous avons rencontré les enfants à l'école et leur avons demandé individuellement de dessiner sur deux feuilles séparées, d'abord un bonhomme et ensuite leur famille.Nous avons ensuite analysé les caractéristiques de construction du dessin de l'enfant, ainsi que les temps utilisés par chacun et leur score obtenu au test de Goodenough.Si aucune différence n'apparait dans le dessin du bonhomme, nous constatons que la séparation parentale et ses modalités (l'âge lors de la séparation, le temps écoulé depuis cette séparation, le mode d'hébergement, la recomposition familiale éventuelle, le temps écoulé depuis la recomposition familiale) ont toutes une influence sur la construction et l'investissement affectif de la jeune fille dans son dessin de la famille. Elle aura tendance à omettre ou investir ses personnages d'une façon significativement différente.Les principaux résultats cliniques de cette étude démontrent une survalorisation affective de la mère dans la plupart des cas de séparation parentale et une dévalorisation de la figure paternelle ou du beau-père. Un autre aspect qui semble ressortir de ces analyses de façon importante concerne les affects négatifs que la jeune fille exprime envers sa propre image.Nous estimons qu'il serait intéressant de mener cette étude avec des échantillons plus égalitaires, et dans de meilleures conditions de passation pour en confirmer les pistes lancées dans nos conclusions.

Divorce --- Enfants de divorcés --- Filles --- Techniques projectives --- Test du bonhomme --- Dessin -- Aspect psychologique --- Test du dessin de famille --- Parents et enfants --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Ce mémoire est réalisé en collaboration avec Marie Péters. Nous avons décidé d’aborder le thème du dessin. Dans ce cadre, nous avons étudié l’influence de la séparation parentale sur les dessins du bonhomme et de la famille des enfants âgés entre 6 et 12 ans. En effet, dans notre société actuelle, le taux de divorces ne cesse d’augmenter. De nombreux enfants se retrouvent confrontés à la séparation et aux conflits parentaux ainsi qu’aux modifications du mode de vie. De plus, selon de nombreux auteurs, le dessin est un instrument d’échange, de communication entre l’enfant et l’adulte. Il permet d’avoir accès au développement social et intellectuel de l’enfant, il lui offre un moyen de projection de ses représentations, de ses structures spatiales et corporelles. Notre échantillon de sujets a été recruté au sein de diverses écoles primaires. Durant un entretien individuel, nous demandions à chaque enfant de dessiner un bonhomme et sa famille. Le dessin du bonhomme a été évalué selon les critères mis en place par Goodenough. Le dessin de la famille a été évalué selon une grille d’évaluation inspirée de la théorie de Jourdan-Ionescu et Lachance (2000). Nous avons pris en compte un groupe contrôle (enfants de parents non-séparés) et un groupe cible (enfants de parents séparés). Nous nous posons la question de l’impact de la séparation, de ses diverses modalités (la séparation parentale éventuelle, le temps écoulé depuis celle-ci, le mode de garde, la recomposition familiale éventuelle et le temps écoulé depuis celle-ci), ainsi que des caractéristiques personnelles des enfants (l’âge chronologique de l’enfant et l’âge lors de la séparation parentale) sur les dessins de ceux-ci selon leur sexe. Dans le cadre de ce mémoire, nous avons étudié l’impact de la séparation parentale sur les dessins du bonhomme et de la famille des garçons âgés entre 6 et 12 ans. Nous établissons également une mise en commun entre les résultats obtenus dans ce mémoire et ceux obtenus par Marie Péters qui a étudié l’impact de la séparation parentale sur les dessins des filles du même âge.

Divorce --- Enfants de divorcés --- Techniques projectives --- Test du bonhomme --- Garçons --- Dessin -- Aspect psychologique --- Test du dessin de famille --- Parents et enfants --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique