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Soigneusement conservées par sa fille Thérèse, ce sont près de 300 lettres écrites entre 1855, Bulliot a 38 ans, et 1902, date de sa mort, qui nous sont proposées après leur découverte dans la bibliothèque d'Autun. Au fil de cette archive familiale, nous avons l'occasion, assez rare, d'une part, d'assister à la mise en place des cadres intellectuels et administratifs qui vont instituer durablement les Antiquités Nationales en France. Nous pouvons, d'autre part, suivre le cheminement d'un des plus grands archéologues de la deuxième moitié du XIXe s. dans sa démonstration que, sur le Mont Beuvray, se trouvait bien l'oppidum de Bibracte, la capitale des Eduens, au moyen de recherches de terrain, qui, poursuivies par son neveu par alliance, Joseph Déchelette, seront à l'origine des fondements de l'archéologie gauloise.
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Cet ouvrage présente la très riche correspondance inédite que le peintre surréaliste d'origine chilienne Roberto Matta (1911-2002) et le critique d'art français, poète, artiste et essayiste Alain Jouffroy (1928-2015) ont entretenue entre 1952 et 1960. En puisant dans de nombreuses archives, les auteurs – Bernard Blistène, Marine Nédélec et Ramuntcho Matta – mettent en lumière un dialogue d'une rare intensité entre deux créateurs au cœur de la scène artistique européenne alors en pleine effervescence. Le lecteur découvrira au fil des échanges épistolaires une particularité de ton qui donne à ces deux protagonistes une place singulière au sein des grands mouvements artistiques de l'après-guerre. Cette correspondance, ayant pour fil conducteur une profonde et sincère amitié, met en avant les engagements artistiques, idéologiques et politiques de deux artistes majeurs. Au-delà de l'histoire de l'art, c'est une formidable aventure humaine qui se dessine en filigrane
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Quoi de plus iconoclaste qu’un herbier composé entre quatre murs, sans l’étendue de la nature? Comme une contradiction dans les termes. L’herbier de prison de Rosa Luxemburg est une archive sans équivalent. Troublante et attachante, sa fragilité et son histoire en font un témoignage de résistance et d’évasion, une fabrique de formes et de joie, un document sur le sentiment politique de la nature, fondement de toute écologie. Composé de sept cahiers datés d’avril 1915 à octobre 1918, l’herbier a pu être réalisé par la révolutionnaire emprisonnée grâce à l’amitié sans faille de quelques femmes, ses amies intimes dont la féministe Clara Zetkin. Au-delà des quelques fleurs et mauvaises herbes de la cour de la prison que Rosa glane lorsqu’elle sort sous surveillance, ce sont ses proches qui lui envoyèrent par lettres des spécimens séchés ou des bouquets fleurs fraîches qu’elle-même pressait. Aux planches de l’herbier répondent ainsi tout une correspondance où il est question de botanique, de nature, de romantisme allemand, d’amour de toutes créatures, et cela, «en dépit de l’humanité». Rosa Luxemburg ne cesse d’encourager ses proches à garder leur joie de vivre et leur gaieté alors que les nuages qu’elle entraperçoit par une fenêtre à barreaux se chargent des couleurs de la guerre et de l’acier. L'Herbier et le rossignol est constitué de 133 planches botaniques accompagnées de la traduction des légendes manuscrites de celles-ci. Cet ouvrage recueille également une soixantaine de lettres, dans lesquelles la révolutionnaire évoque sa passion pour les plantes, ainsi que pour les animaux. Des documents inédits en français complètent le volume, notamment un journal où Rosa Luxemburg consigne les faits et gestes de sa vie d’incarcérée.
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Quoi de plus intime que l'échange de correspondance - amoureuse, amicale, familiale - entre deux personnes qui, précisément, correspondent entre elles parce qu'elles se correspondent ?Il sera question ici de cela, de lettres rendues publiques pour diverses raisons, celles d'épistoliers célèbres (François Mitterrand, Emilia Pardo Bazán) ou anonymes (exilés de la guerre d'Espagne, prisonniers argentins...).Faute de conserver la parole intime de ces personnages illustres ou des anonymes, on a par ces correspondances le sentiment - l'illusion ? - de mieux les connaître. On sait ce qu'ils ont pu penser, ressentir, on assiste en différé à leurs coups de cœur, à leurs coups de gueule, à leurs espoirs ou à leurs désespoirs, ils deviennent soudain nos semblables. C'est ce rôle dévolu à la correspondance privée qui en a fait un ressort de la littérature, sous diverses modalités. Depuis l'essai, sous forme de lettres ouvertes, dont les Lettres persanes de Montesquieu et les Cartas marruecas de Cadalso sont sans doute les exemples les plus célèbres et que l'on retrouve à l'époque contemporaine dans les Cartas cabales de Tomás Segovia, jusqu'au roman épistolaire ou les faux recueils de lettres prétendument découvertes par hasard, les variantes sont quasiment inépuisables. On connaît mieux les utilisations romanesques de la correspondance, mais la poésie elle aussi peut revêtir la forme d'un échange de lettres. On retrouve enfin le motif de la correspondance là où on l'attendrait le moins, à savoir dans les arts visuels ou le 7ème art.À l'initiative d'Hispanística XX, le présent volume s'articule ainsi autour de ces trois directions : « Correspondance et témoignage », « De l'usage de l'épistolaire en littérature », « Quand la correspondance envahit le grand écran », à partir de collaborations que signent Sylvie Crinquand, Dolores Thion Soriano-Mollá, Francisca Montiel Rayo, Amandine Guillard, Judite Rodrigues, Carole Viñals, Natalie Noyaret, Álex Marín Canals, Blanca Riestra, Júlia González de Canales Carcereny et Xosé Nogueira.
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