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L'objectif de notre étude est de comprendre la manière avec laquelle la rupture entre Henri d'Orléans, comte de Paris, et l'Action française en 1937 est perçue et reçue en Belgique. Ce choix de recherche est justifié par deux éléments : d'une part, la Maison de France vit en exil en Belgique et d'autre part, l'Action française et son leader Charles Maurras jouissent d'une importante notoriété dans le royaume avant la condamnation du mouvement par l'Église en 1926. L'étude de cette rupture a pour but de relever comment le mouvement monarchiste et le prétendant au trône de France sont perçus et jugés par les diverses opinions publiques belges. La presse constitue la majeure partie de notre corpus de sources, mais les sources officielles, diplomatiques ainsi que les archives privées sont également prises en considération.
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