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Depuis le dernier tiers du XXe siècle, la mémoire est devenue l'une des modalités privilégiées du rapport que les sociétés contemporaines entretiennent avec le passé. Elle a suscité des politiques publiques d'un genre inédit, à l'image des « lois mémorielles » ou des réparations symboliques tardives des crimes du passé, proches ou lointains. Né dans l'après-coup de la Shoah, deux à trois générations après la chute du nazisme, le besoin de se souvenir et la hantise de l'oubli se sont étendus à d'autres grands épisodes mortifères de l'histoire : guerres, génocides, colonisations.Ils constituent aujourd'hui des éléments essentiels d'un nouveau régime d'historicité, entendu ici comme la place qu'une société accorde au passé, et donc au présent et à l'avenir. Henry Rousso est l'un des premiers historiens à avoir travaillé sur l'histoire du souvenir des grands traumatismes collectifs. L'ouvrage s'attache à prendre en compte autant la présence que l'absence du passé dans la mémoire collective.S'il s'intéresse aux évolutions récentes des usages et politiques de mémoire en France, il montre aussi à quel point la compréhension de ces phénomènes dépasse le cadre national et doit se penser à une échelle globale, européenne ou mondiale, récusant en la matière l'idée d'une prétendue « exception française ». L'enjeu est d'importance : l'investissement considérable des sociétés modernes pour entretenir le souvenir des catastrophes historiques ne semble pas les avoir prémunies contre un retour du tragique et de la violence de masse qu'elles pensaient ainsi conjurer.
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Historiography - Germany --- Historiography - France --- Collective memory - Germany --- Collective memory - France --- Historiography --- Collective memory
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Commémorations --- Conscience historique --- Mémoire collective --- Histoire --- Collective memory --- History --- France --- Historiography --- --France --- --Histoire --- --Historiographie --- --1970 --- Collective memory - France - History --- Historiographie --- France - History - 1958 --- -France - Historiography
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A l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, cet essai porte sur les enjeux, la légitimité et l'utilité des célébrations commémoratives. L'auteur souligne le décalage entre, d'une part, le patriotisme et le militarisme de la Belle Epoque et, d'autre part, le culte compassionnel de la mémoire et des victimes caractéristique du début du XXIe.
World War, 1914-1918 --- Memorialization --- Première guerre mondiale --- Commémorations --- Anniversaries, etc. --- Anniversaires --- Collective memory --- Historiography --- Centennial celebrations, etc. --- Première guerre mondiale --- Commémorations --- World War, 1914-1918 - Historiography --- World War, 1914-1918 - Centennial celebrations, etc. --- Collective memory - France
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Révolution française, --- Historiographie --- --Mythe --- --Collective memory --- France --- History --- Historiography --- Révolution française, 1789-1799 --- Mythe --- Collective memory - France --- France - History - Revolution, 1789-1799 - Historiography --- France - Historiography --- Collective memory --- French revolution - Historiography. --- 1789-1799 (Révolution)
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Historians --- Collective memory --- Historiography --- History --- Psychology --- Methodology --- Nora, Pierre --- France --- Historiographie --- Conscience historique --- Nora, Pierre, --- Historians - France - Biography --- Historians - France - Psychology --- Collective memory - France --- Historiography - France --- History - Methodology --- Nora, Pierre - Psychology --- France - Historiography - 20th century
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Une croyance règne en France, depuis maintenant un demi-siècle : de Gaulle aurait été un «grand mystificateur» qui, avec l’aide des communistes, aurait menti aux Français à la Libération ; il leur aurait fait croire qu’ils avaient tous été de vaillants résistants, que Vichy avait à peine existé, que la collaboration avait été le seul fait d’une poignée d’égarés et que «l’État français» n’était pour rien dans la déportation des Juifs. Bref, communistes et gaullistes auraient administré à un peuple qui ne demandait qu’à être dupé le baume consolateur de mensonges édifiants.Faut-il vraiment penser que l’héroïsme des résistants et des Français libres n’a été qu’une valeur de contrebande destinée à faire oublier toutes les réalités fâcheuses des années noires ? Faut-il croire que les pouvoirs ont soigneusement célé pendant vingt-cinq ans la vérité et que les Français ont cru à ces illusions réparatrices ? Il faut le dire nettement : cette croyance en un mensonge consolateur est un mythe, et le présent livre montre comment et quand celui-ci s’est construit, quelle part de vérité il contient et quelle histoire a écrite la mémoire de la Résistance, cet événement hors du commun. Contrairement à ce que l’on pense, tout a été mis tout de suite sur la table ; les Français ont pu savoir tout ce qu’ils désiraient apprendre et aucune censure n’a empêché quiconque le souhaitait de regarder en face les années noires. Et les Français de l’après-guerre ne s’en sont pas privés
World War, 1939-1945 --- Collective memory --- Underground movements --- Historiography. --- France --- Politics and government --- Guerre mondiale (1939-1945) --- Mouvements de résistance --- History --- World War, 1939-1945 - Underground movements - France - Historiography. --- Collective memory - France. --- France - Politics and government - 1940-1945 - Historiography.
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Depuis quarante ans, le récit national hante la France. Il s'est imposé dans les débats politiques et médiatiques, parallèlement aux questions relatives à l'identité. Comment en est-on arrivé là ? C'est en historien que répond ici Sébastien Ledoux. Ce qui implique de revenir sur la façon dont notre passé se transmet à l'école, dans la mémoire collective et, bien sûr, dans les livres. Ces bouleversements sont présentés dans le contexte de la fin de l'empire colonial : des évolutions sociétales des années 1970, marquées par une individualisation du rapport à l'histoire, à la montée des populismes au début du XXIe siècle, symbolisée par la défense d'un prétendu âge d'or d'un peuple français originel. La fabrique du récit national est aussi analysée plus largement d'après des critères essentiels, comme celui du progrès et de la nostalgie, de la dette morale et du ressentiment, de l'inclusion et de l'exclusion. Voici la fresque détonante de cinquante années de chaos et de fracas mémoriels qui ont fragmenté la société française
Mémoire collective --- Collective memory --- National characteristics, French. --- Group identity --- Communication in politics --- Nationalism --- Conscience historique --- Identité collective --- Nationalisme --- Caractère national français --- Collective memory - France --- National characteristics, French --- Group identity - France --- Communication in politics - France --- Nationalism - France --- Historiographie --- Aspects politiques --- France
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"De 1954 à 1962, plus d’un million et demi de jeunes Français sont partis faire leur service militaire en Algérie. Mais ils ont été plongés dans une guerre qui ne disait pas son nom. Depuis lors, les anciens d’Algérie sont réputés n’avoir pas parlé de leur expérience au sein de leur famille. Le silence continuerait à hanter ces hommes et leurs proches. En historienne, Raphaëlle Branche a voulu mettre cette vision à l’épreuve des décennies écoulées depuis le conflit. Fondé sur une vaste collecte de témoignages et sur des sources inédites, ce livre remonte d’abord à la guerre elle-même : ces jeunes ont-ils pu dire à leur famille ce qu’ils vivaient en Algérie ? Ce qui s’est noué alors, montre Raphaëlle Branche, conditionne largement ce qui sera transmis plus tard. Son enquête suit ensuite les métamorphoses des silences et des récits jusqu’à nos jours. Elle pointe l’importance des bouleversements qu’a connus la société française et leurs effets sur ce qui pouvait être dit, entendu et demandé dans les familles à propos de la guerre d’Algérie. Elle éclaire en particulier pourquoi, six décennies après la fin du conflit, beaucoup d’enfants ont toujours la conviction qu’existe chez leur père une zone sensible à ne pas toucher. Grâce à cette enquête, c’est plus largement la place de la guerre d’Algérie dans la société française qui se trouve éclairée : si des silences sont avérés, leurs causes sont moins personnelles que familiales, sociales et, ultimement, liées aux contextes historiques des dernières décennies. Avec le temps, elles se sont modifiées et de nouveaux récits sont devenus possibles."
Collective memory --- Intergenerational communication --- Veterans --- French --- History --- Algeria --- Influence. --- Collective memory - France --- Intergenerational communication - France --- Veterans - France - History - 20th century --- French - Algeria - History - 20th century --- Algeria - History - Revolution, 1954-1962 - Personal narratives, French
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Collective memory --- Mémoire collective --- France --- Historiography --- Historiographie --- --Histoire --- --Mémoire collective --- --Historiographie --- --Collective memory --- Collective remembrance --- Common memory --- Cultural memory --- Emblematic memory --- Historical memory --- National memory --- Public memory --- Social memory --- Memory --- Social psychology --- Group identity --- National characteristics --- Historiography. --- Mémoire collective --- Histoire --- Collective memory - France --- France - Historiography
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