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Cités-états --- Grèce --- Cités-états --- Grèce --- Histoire --- Grèce --- Politique et gouvernement --- Antiquité
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Lorsque le royaume d’Italie, aux XIe et XIIe siècles, se désintègre, une nouvelle forme de gouvernement collectif – la commune – apparaît dans les villes du nord et du centre de la Péninsule. Ce livre jette un regard neuf et audacieux sur la manière dont ces Cités-États autonomes ont vu le jour, et modifie fondamentalement notre compréhension de l’une des plus importantes innovations politiques et culturelles du monde médiéval. À mesure que l’ordre ancien s’effaçait, ces communes ont émergé, gouvernées par des élites consulaires « choisies par le peuple » et dont le pouvoir ne relevait ni de l’empereur ni du roi – quand bien même elles n’étaient en aucun cas une forme de démocratie au sens moderne du terme. Elles s’affrontaient régulièrement mais furent suffisamment organisées et confiantes pour s’allier et vaincre Frédéric Barberousse, l’empereur allemand, à la bataille de Legnano en 1176. À partir de l’étude de cas de trois villes – Milan, Pise et Rome –, Chris Wickham soutient que, dans la plupart des cas, ces élites ont développé l’une des premières formes de gouvernement non monarchique de l’Europe médiévale sans se rendre compte qu’elles créaient quelque chose de tout à fait nouveau. Les acteurs des premières Cités-États autonomes ne furent que des somnambules, mais ils allaient ensuite rendre possible la culture civique de la Renaissance.« Le fait est que les communes italiennes ont été amplement désignées, souvent sans grande réflexion, comme un des tremplins vers le monde moderne, citées comme exemple de collaboration de la base vers le sommet, pour leur prise de distance d’avec les institutions monarchiques, invoquées pour leur créativité institutionnelle ou pour leur culture laïque, supposée plus « moderne » par conséquent. À mon sens, ce genre d’interprétation est fondamentalement erroné, comme le sont toutes les lectures téléologiques de l’histoire. Mais toutes les descriptions ne sont pas fausses pour autant. Les communes se caractérisèrent en effet par une réelle créativité institutionnelle (ne serait-ce que parce que leurs institutions avaient tendance à échouer) et il est vrai aussi qu’elles étaient fondées sur un mouvement de la base vers le sommet (même si elles étaient profondément traversées par des valeurs et des rivalités de type hiérarchique, militaire et aristocratique). Ces traits étaient de vraies nouveautés et leurs contradictions mêmes les rendent à la fois intéressants et difficiles à expliquer. Ces contradictions vont donc être au cœur du présent ouvrage et elles se résument au mieux par un simple constat. Les cités de l’Italie centrale et septentrionale, disons aux alentours de 1050, étaient dirigées par des élites aristocratiques et militaires – cléricales également – qui avaient pour l’essentiel les mêmes pratiques et les mêmes valeurs que celles de tout le reste de l’Europe latine. Même si elles étaient parfois difficiles à contrôler, ces élites faisaient, comme partout ailleurs, partie intégrante de hiérarchies qui remontaient jusqu’aux évêques, aux comtes, au roi ou à l’empereur, dans le cadre d’un royaume d’Italie cohérent. En revanche, disons vers 1150, les cités en question étaient dirigées par des élites qui pouvaient fort bien être issues des mêmes familles, mais qui avaient développé des formes autonomes et inédites de gouvernement collectif. Le nouveau régime reposait sur le mandat annuel des consuls dans plus de cinquante cités, dont presque aucune ne se tournait plus – si ce n’est formellement – vers des puissances supérieures qui, de surcroît, n’avaient de cesse de s’affronter. Ces gouvernements paraissaient franchement radicaux aux étrangers. Quelques années plus tard, ils étaient suffisamment organisés et sûrs d’eux-mêmes pour s’allier et combattre de conserve la plus sérieuse tentative faite par un empereur, en deux siècles, pour contrôler l’Italie en profondeur : l’entreprise de Frédéric Barberousse, dans les années 1158-1177. Les communes étaient un nouveau monde. Et pourtant, leurs citoyens opérèrent ce changement, si spectaculaire à nos yeux, sans jamais, à de rares exceptions près, montrer le moindre signe qu’ils avaient conscience de faire du neuf. Que pensaient-ils donc faire ? Que pensaient-ils donc faire ? »
Cités-États --- Autonomie locale --- Démocratisation --- Cités-États --- Démocratisation
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"Rome n'est plus dans Rome, elle est toute où je suis", peut-on lire dans une tragédie de Corneille. Inversant le proverbe qui dit que tous les chemins mènent à Rome, ce livre révèle combien les voies partant de Rome conduisent vers d'insoupçonnables ailleurs. Du XVIe au XVIIIe siècle, entre Renaissance et Lumières, de multiples villes et territoires se sont en effet réapproprié le mythe de Rome, dépositaire d'un idéal politique antique tout à la fois impérial et républicain, et capitale d'une religion à vocation universelle. Ces réappropriations sont un véritable objet d'histoire politique et culturelle, car elles ne fonctionnent jamais par simple mimétisme mais par distorsions, transferts et distinctions vis-à-vis des réalités romaines. Du Moscou des Romanov à la Virginie de Jefferson, en passant entre autres par le Saint-Empire, l'Espagne ou la France, ce livre est un appel au voyage conduisant de Rome au reste de l'Europe et du monde. Ouvrant la voie à une histoire mondiale de Rome, qui reste à écrire, il offre divers modèles d'interprétation des liens qui se tissent entre les villes, dans la rugosité de leurs édifices comme dans la plasticité de leurs imaginaires
Cités-États. --- Civilisation --- Influence. --- Rome --- Histoire. --- Literature --- History of civilization --- History of Europe
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"This book presents a powerful new argument for how and why the Greek city-states, including their distinctive society and culture, came to be - and why they had the highly unusual and influential form they took. After reviewing early city-state formation, and the economic underpinnings of city-state society, three key chapters examine the way the Greeks developed their unique society. The spear, scroll and pebble encapsulate the book's core ideas. The Spear: city-state Greeks developed a citizen-militia military system that gave relatively equal importance to each citizen-warrior, thereby emboldening the citizen-warriors to demand political rights. The Pebble: the resultant growth of collective political systems of oligarchy and democracy led to thousands of citizens forming the sovereign element of the state; they made political decisions through communal debate and voting. The Scroll: in order for such systems to function, a shared information base had to be created, and this was done by setting up public notices of laws, proposed policies, public meeting agendas, and a host of other information. To access this information, these military and political citizens had to be able to read. Billows examines the spread of schools and literacy throughout the Greek world, showing that the male city-state Greeks formed the world's first-known mass literate society. He concludes by showing that it was the mass-literate nature of the Greek city-state society that explains the remarkable and influential culture the classical Greeks produced"--
City-states --- History --- Greece --- Politics and government --- Civilization --- Cités-États --- Politique et gouvernement --- Civilisation
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Grèce --- Cités États --- Politique et gouvernement --- Grèce --- Grèce --- Cités États --- Politique et gouvernement --- Jusqu'à 146 av JC --- Grèce --- Jusqu'à 1500
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City-states --- Civil war --- Civil wars --- Intra-state war --- Rebellions --- Government, Resistance to --- International law --- Revolutions --- War --- History --- Greece --- Hellenism --- History. --- Cités-États --- Histoire. --- Cités-États
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Pendant des siècles, l'Asie Mineure et l'Anatolie ont constitué l'horizon oriental du monde grec. À partir de 334 av. J.-C., la conquête menée par Alexandre et les Macédoniens change brutalement la donne. Cette région complexe, composée de sous-ensembles aux identités géographiques et culturelles affirmées, devient alors durablement une sorte de pont intérieur entre l'Égée et la Méditerranée orientale et, au-delà, la Mésopotamie et le monde iranien. Mais à partir de la mort d'Alexandre en 323, elle devient aussi un lieu privilégié de l'affrontement entre ses successeurs et, ainsi, un espace de légitimation des ambitions des différents acteurs, notamment celles d'Antigone le Borgne. Dans le demi-siècle qui court des années 320 à 270, en raison de sa grande diversité territoriale et politique comme de son caractère stratégique, elle est aussi un espace essentiel d'expérimentation de ces formes inédites de domination que sont les pouvoirs royaux hellénistiques. Ce sont alors de nouvelles modalités de relations avec les communautés locales qui sont inaugurées, par tâtonnement, de nouveaux types d'espaces urbains qui se diffusent, de nouvelles conceptions des territoires royaux qui s'affirment, mais aussi de nouveaux réseaux d'échanges et de mobilité qui émergent. Dans ce processus, les rois et les dynastes ne sont pas les seuls à agir, et il faut rétablir le rôle des acteurs locaux, notamment les cités, dans ce processus complexe d'invention du monde hellénistique dans lequel la péninsule anatolienne occupe une part essentielle
Hellenism --- Greece --- Turkey --- History --- Macedonia --- Hellenism. --- Classics --- histoire hellénique --- Asie mineure --- Anatolie --- Antiquité --- Guerre --- Histoire militaire --- Cités-États --- Royaumes hellénistiques --- Macédoine --- Grèce --- Histoire.
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Ce livre raconte plusieurs histoires en une. D'une part, celle d'une des académies les plus originales et les plus productives de la fin de la Renaissance florentine, l'académie des Alterati (1569-ca. 1630). D'autre part, celle d'un groupe social restreint, constitué de quelques dizaines de jeunes patriciens florentins que le pouvoir médicéen ne voyait pas d'un bon oeil parce que leurs ancêtres avaient lutté pour maintenir la République oligarchique. Ces jeunes nobles firent de leur académie un lieu où occuper leurs loisirs et partager leurs plaisirs - artistiques et autres -, mais aussi un collectif où travailler ensemble à leur intégration dans la société de cour médicéenne. En troisième lieu, ce livre raconte l'histoire d'un corpus de documents, aujourd'hui dispersé, mais qui constituait jadis le fondement de toutes les activités des « Altérés ». Ces milliers de folios de documents, pour l'essentiel restés à jamais manuscrits - et très largement inexplorés - contiennent des discours académiques, des lettres, des registres d'activité, des dialogues, des poèmes collectivement corrigés, etc. Leur analyse permet de suivre au jour le jour les activités des Alterati pendant près de six décennies, et d'examiner, à travers la forme matérielle que prirent leurs travaux, comment émergèrent en leur sein, au fil de leurs débats, des horizons intellectuels collectifs. Par l'entrelacement constant de ces trois histoires, ce livre en raconte enfin une quatrième : celle des actions, activités et discours qui, au sein de l'académie des Alterati, ont participé à la constitution de l'esthétique en savoir (et en savoir-faire) d'un type nouveau. À travers le cas des Alterati, ce livre pose ainsi la question de la formalisation des savoirs et pratiques esthétiques qui sont aujourd'hui les nôtres - et celle des liens entre leur émergence et la montée en puissance de l'autoritarisme politique moderne, au sein des aristocraties européennes de la première modernité. --
Académies d'art --- Patriciat (cités-États) --- Vie intellectuelle --- Intellectual life. --- Florence (Italy) --- History --- Académie d'art --- Patriarcat (cités-Etats) --- Art
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Sociology of environment --- Social geography --- Economic geography --- Municipal government. --- City-states. --- Communities --- Administration communale. --- Cités-États. --- Communauté --- Political aspects. --- Aspect politique. --- Administration communale --- Cités-États. --- Communauté
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