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Catastrophisme --- Geologie --- Catastrophisme --- Geologie
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C'est peu dire que le sort de la nature préoccupe nos contemporains. Chaque jour les médias claironnent à qui veut l'entendre que le monde va à sa perte. Les ressources diminuent, le climat se réchauffe, les glaciers reculent, la banquise fond… L'homme a dévasté son environnement, la rengaine est connue. Du coup, c'est la terreur dans les chaumières. L'apocalypse annoncée d'ici 2100 – inéluctable selon certains – engendre évidemment découragement, dépression et mal-être, ainsi qu'un sentiment de culpabilité. La venue récente d'une épidémie, signe avant-coureur de maux nouveaux, apparaît presque comme une punition du ciel. On se croirait dans une tragédie d'Eschyle, avec un meurtre à expier, celui de la nature, vieille dame dont on propage une conception frileuse. Au-delà des faits qui ne sont pas contestables (limitation des ressources, impact anthropique sur le climat), on doit faire la part de la réalité et des fantasmes. Il y a peu, on avait de la nature (le mot vient de nascor, naître) une autre idée: fondée non pas sur la rareté mais sur l'abondance, non pas sur l'épuisement mais sur la puissance, non pas sur l'économie mais sur le don et la dépense – bref, la vision d'une certaine prodigalité. Ces idées étaient-elles fausses? S'appuyant sur la philosophie (Spinoza, Leibniz, Nietzsche et même Bataille), ainsi que sur la science – la physique –, le présent texte entend remettre en mémoire quelques aspects de l'univers qui semblent avoir échappé aux défenseurs de l'idéal ascétique et aux nouveaux prophètes de la fin du monde.
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la fin du monde --- 2012 --- mythes --- 21 décembre 2012 --- catastrophisme
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Le sentiment domine aujourd’hui que l’utopie serait derrière nous : les contre-utopies occupent notre imagination, comme pour refléter la fin des espérances politiques et l’absence d’horizon de notre siècle désenchanté. Après la chaîne de catastrophes du xxe siècle, qui aurait démontré que l’utopie n’a rien à faire avec la réalité historique, l’utopie n’aurait plus d’intérêt, désormais, que pour l’histoire littéraire : on pourrait en dresser le bilan comme d’une forme du passé sans songer à en poursuivre la tradition, de toute façon épuisée, ni la renouveler. Mais la vogue actuelle de la contre-utopie est-elle vraiment le symptôme d’une société malade qui ne saurait plus éprouver d’enthousiasme ? Les contre-utopies n’ont-elles pas quelque chose à nous apprendre sur l’utopie elle-même, et sur l’ambiguïté fondamentale du genre depuis ses origines ? Enfin n’observe-t-on pas aujourd’hui, en réplique au catastrophisme présent, un renouveau de l’imaginaire utopique dans la littérature et les arts, dont les formes et les enjeux restent à comprendre ? À rebours des discours critiques ou mélancoliques, ce numéro de La Licorne examine cinq siècles d’histoire d’un genre bien plus divers et ambigu qu’on ne le croit souvent. Montrant les zones d’ombre des utopies classiques et la résistance de l’élan utopique au cœur des textes contemporains les plus sombres, les articles rassemblés ici invitent à redécouvrir un imaginaire critique dont on ne saurait concevoir, même et surtout en ces temps de catastrophe, l’épuisement.
Comparative literature --- Thematology --- Utopias in literature --- Literature (General) --- littérature --- utopie --- catastrophisme
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Face à une situation environnementale préoccupante (pollutions, espèces menacées, impacts climatiques et migratoires, etc.), partisans de la collapsologie et institutions politiques non démocratiques (Club de Rome, GIEC, WWF, etc.) annoncent l'effondrement de notre société et propagent un discours de la peur relayé de façon acritique par les médias. Mais quels sont les enjeux scientifiques, géopolitiques et économiques qui sous-tendent ces prises de position ? Refusant de dissocier un savoir supposé neutre d'un monde où dominent la lutte des classes, les rivalités impérialistes et la concurrence entre différents secteurs du capitalisme, Philippe Pelletier analyse le discours collapsologue et démonte la machine idéologique qui sous nous soumet au catastrophisme ambiant.
Climat --- Économie de l'environnement. --- Catastrophisme. --- Écologisme. --- Changements. --- Regression (Civilization) --- Crises --- Sustainable development. --- Globalization --- Social aspects. --- Environmental aspects.
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La planète est malade. L'homme est coupable de l'avoir dévastée. Il doit payer. Telle est la vulgate répandue aujourd'hui dans le monde occidental. Le souci de l'environnement est légitime : mais le catastrophisme nous transforme en enfants qu'on panique pour mieux les commander. Haine du progrès et de la science, culture de la peur, éloge de la frugalité : derrière les commissaires politiques du carbone, c'est peut-être un nouveau despotisme à la chlorophylle qui s'avance. Et rend plus urgent l'instauration d'une écologie démocratique et généreuse. Une course de vitesse est engagée entre les forces du désespoir et les puissances de l'audace.
Human ecology --- Environmental ethics --- Philosophy --- Environmental ethics. --- Philosophy. --- Éthique de l'environnement. --- Écologie --- Aspect politique. --- Écologie politique. --- Human ecology - Philosophy --- catastrophisme --- apocalypse --- écologie
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La chose est entendue : nous ne vivons plus dans un système climatique stable, la biodiversité s'érode, les océans s'acidifient. En entrant dans l'ère de l'Anthropocène, nous avons perdu le contrôle de notre monde. La science de l'effondrement, ou collapsologie, affirme que la catastrophe est inévitable et qu'il ne nous reste plus qu'à nous y préparer. Il nous faut accepter la chute, que l'on s'en désespère ou que l'on y trouve une jouissance coupable. Autrement dit, "il n'y a pas d'alternative" - comme le disait en son temps Margaret Thatcher. Or il y a une alternative. Il y en a même de très nombreuses, car ailleurs la catastrophe est déjà arrivée et a déjà donné naissance à des mobilisations politiques et écologiques. Le catastrophisme, cette construction récente qui touche les classes moyennes occidentales, c'est un "récit du Tout ", un récit dépolitisé qui nous encourage à nous prendre en charge de manière privée. Or, c'est en politisant l'écologie et en adoptant un point de vue local que nous verrons se rouvrir les possibilités d'action, dans leur : pluralité. C'est ainsi que nous éviterons la catastrophe - car elle est évitable.
Human ecology --- Climatic changes. --- Environmentalism. --- Forecasting. --- Climatic changes --- Environmentalism --- Forecasting --- Écologie --- Catastrophisme. --- Collapsologie. --- Climat --- Écologie humaine. --- Écologisme. --- Aspect politique. --- Changements. --- Écologie politique. --- Human ecology - Forecasting --- Changements climatiques.
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