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L'expérience nihiliste de vivre dans un monde dépourvu de sens est rattachée à l'expansion mondiale du capitalisme, qui n'est pas simplement un mode de production mais aussi et surtout un régime de dévastation de la capacité humaine de créer et de conférer du sens et de la valeur au monde ainsi qu'à l'activité humaine comme telle. Le capitalisme — privé ou d'Etat— est un régime de clôture du possible qui assigne à l'humain ainsi qu'à tout ce qui existe la signification absolue de ressource disponible et appropiable en vue de l'accumulation de l'avoir et du pouvoir. Un régime qui est incompatible avec la culture dont le sens premier est le prendre soin de la terre — puis le prendre soin de l'humain. L'activité capitaliste est portée par un modèle de rationalité purement instrumentale et calculatrice, déterminant une subjectivité "unidimensionnelle", capable de finalités utilitaires mais incapable de (re)créer socialement et incessamment une symbolique du sens existentiel. Une subjectivité sans esprit, à l'image du "dernier homme" décrit par Nietzsche, pour lequel l'habitude de regarder vers le bas lui fait perdre jusqu'à la signification du mot "étoile". La critique de la dévastation "moderne" de la vie humaine et de la vie en général passe aujourd'hui par une critique culturelle du capitalisme, explicitant le statut idéologique du nihilisme. La critique de la clôture capitaliste du symbolique ne signifie nullement qu'il faille revenir aux récits traditionnalistes du sens et de la valeur. En tant que modalité de l'exigence critique de la pensée, la critique culturelle du capitalisme nous invite à repenser historiquement les conditions du sens existentiel et de la valeur, par-delà toute dogmatique et en deçà des dichotomies établies entre le "réel" et l'"utopie", la "raison" et l'"imaginaire", le "visible" et l'"invisible". Elle entend ainsi contribuer à libérer un espace de pensée et de passion en vue de la (re)création des "énergies utopiques" de l'humain ou, pour le dire peut-être plus simplement, de l'esprit humain. Ce livre entend proposer, de manière succincte, une série de repères historiques et thématiques de la critique culturelle du capitalisme.
Capitalism --- Nihilism (Philosophy) --- Philosophy --- Nihilisme (philosophie) --- Capitalisme --- Capitalism - Philosophy
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"Anxiety and alienation threaten modern democracies. Political anger runs rampant in the United States, Britain voted to leave the European Union, authoritarian governments control several European countries, and millions of desperate migrants are streaming north out of the Middle East, Africa, and Latin America. Many people blame stagnant household incomes and economic inequality. However, Possessive Individualism argues that the origins of world disorder are in the failure of the Enlightenment to anticipate the acquisitive individual as a creature of global capitalism. Daniel Bromley provides a fundamental critique of contemporary capitalism to explain why the world now finds itself in widespread disorder. Capitalism's basic flaw, he argues, is "possessive individualism." Glorification of the rational individual motivated by acquisitiveness prevents the adoption of necessary government programs that would ease the economic burden on beleaguered households. Meanwhile, possessive individualism enables managerial capitalism-controlled by the "one percent"-to suppress wages and salaries, embrace automation, and move jobs overseas. Capitalism is no longer an engine of improved livelihoods and social hope. Drawing on evolutionary institutional economics and political theory this book offers two remedies to the crisis of modern capitalism. Escape from the crisis requires that the isolated acquisitive individual rediscovers a sense of loyalty to others-as neighbors, as colleagues, and as participants in the shared social process of living. Escape also requires that the private firm be reimagined as a public trust in which the economic well-being of employees becomes a central part of its purpose. In the absence of these dual transformations, capitalism as we know it cannot endure."--
Capitalism --- Individualism --- Philosophy --- Economic aspects --- Philosophy. --- Capitalism - Philosophy --- Individualism - Economic aspects
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Le capitalisme, horizon indépassable de notre temps ? Pas forcément. En tout cas, de jeunes philosophes élaborent déjà de nouveaux outils théoriques pour comprendre ce qu’est le capitalisme, non seulement comme forme économique, mais aussi comme forme sociale et comme forme de vie. Avec un tel travail, des avenirs alternatifs redeviennent peut-être pensables.
Capitalism - Philosophy --- Economics - Philosophy --- Philosophy --- Political Science --- politique --- histoire --- philosophie --- capitalisme --- économie --- Capitalism --- Economics
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" La révolution ne consiste pas à détruire le capitalisme mais à refuser de le fabriquer. La présenter comme la destruction du capitalisme, c'est partir perdant, c'est ériger un grand monstre en face de nous, si terrifiant que, soit nous renonçons par désespoir, soit nous en concluons que notre seule façon de tuer le monstre est de construire un grand parti avec des dirigeants héroïques qui se sacrifient (et tous ceux autour d'eux) au nom de la révolution. Nous partons à nouveau perdants, cette fois en élaborant une grande fable d'héroïsme, de direction, de sacrifice, d'autorité et de patience, une fable peuplée de saints - Lénine, Trotski, Rosa, Mao, le Che, Marcos ou qui vous voudrez - qui reproduit ce que nous voulons détruire. Présenter la révolution comme la destruction du capitalisme, c'est la mettre à distance de nous, c'est la reporter dans le futur. La question n'est pas dans le futur. Elle se pose ici et maintenant: comment cessons-nous de produire le système par lequel nous détruisons l'humanité? " Dans cet essai, John Holloway suggère que le capitalisme est déjà largement fissuré, en crise permanente, et contrarié par de multiples refus de sa force de cohésion. La force des brèches réside dans leurs aspirations partagées contre le travail capitaliste et pour un type d'activité différent : faire ce que nous considérons nécessaire ou désirable. Construit en 33 thèses, Crack Capitalism ranimera le débat dans les réseaux militants, parmi les Indignados, les chercheurs critiques et toutes celles et ceux qui aspirent aujourd'hui à changer le monde.
Capitalism --- Philosophy --- Social aspects --- Capitalisme --- Mouvements sociaux --- Mouvements alternatifs (politique) --- Philosophie --- Mouvements sociaux. --- Philosophie. --- Capitalism - Philosophy --- Capitalism - Social aspects
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Dans les années 1960, Sartre disait du marxisme qu'il est "la philosophie indépassable de notre temps" . Mais qu'en est-il pour nous aujourd'hui ? Le capitalisme n'a-t-il pas changé de forme depuis l'époque de Sartre et a fortiori celle de Marx ? Avons-nous dès lors dépassé le marxisme ou bien sommes-nous toujours confrontés aux mêmes problèmes que Marx en son temps ? La pensée de Marx peut-elle encore nous aider à donner un sens au monde dans lequel nous vivons ? En proposant une traversée des trois livres qui composent Le Capital, cet ouvrage se veut à la fois une introduction à l'oeuvre majeure de Marx et une réflexion sur ses possibles prolongements contemporains. Qu'est-ce que la théorie de l'exploitation nous apprend sur le monde du travail ? Comment fonctionnent les mécanismes du marché et en quoi sont-ils liés au réchauffement climatique ? Quelles sont les contradictions et les illusions que le capitalisme porte en lui et en quoi le monde de la finance en est-il l'incarnation contemporaine ?
Marx, Karl, --- Économie politique --- Capitalisme --- Analyse marxiste. --- Capitalism --- Economics --- Philosophy --- Political aspects --- Marxist criticism --- Capitalism - Philosophy --- Capitalism - Political aspects --- Capitalism - Marxist criticism --- Marx, Karl, - 1818-1883. - Kapital
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Antonio Gramsci, célébré conjointement, dans les années 1960-1978, comme le penseur marxiste le plus novateur du XXe siècle par Jean-Paul Sartre et Louis Althusser, n'a pas fait l'objet d'études soutenues en France après quelques recherches importantes, et cela malgré la publication de ses oeuvres aux Éditions Gallimard et la parution d'anthologies. Il réapparaît aujourd'hui en notre pays grâce à l'intérêt suscité par les travaux anglo-saxons en matière de Cultural Studies, de Subaltern Studies et même d'International Relations Studies. Les études italiennes qui avaient déserté cette oeuvre dans les années 1980 renaissent autour du projet d'une édition nationale complète et se signalent par une vitalité renouvelée. La même observation vaut pour des spécialistes anglais et américains de grande compétence. En France Gramsci n'est même plus un célèbre méconnu ; il est encore largement inconnu. Il est temps de lever cette méconnaissance. Gramcsiens et non gramsciens, faites enfin un fort de connaissance avec un penseur majeur du monde moderne dont il reste encore à mesurer l'inactuelle actualité. Cette étude entend exposer la pensée de cet intellectuel et politique exceptionnel en réfléchissant sans réfraction adjacentes une oeuvre multiforme, quasi encyclopédique, mais critico-systématique en ses intentions. Les Cahiers de prison ne sont pas un livre, ni même une suite d'essais thématiques. Leur fil conducteur de cette étude est l'équation énigmatique que Gramsci établit entre philosophie, histoire et politique. Voici quelques questions qui seront abordées. Comment une pensée ni économiciste ni déterministe s'ouvre une histoire internationaliste des nations de l'Europe et de l'Occident qui reçoit une nécessité conditionnelle sans jamais perdre sa contingence ? Comment une théorie du bloc historique congédie la dualité vulgaire entre structures et superstructures au profit d'une articulation des rapports de forces et de sens inscrits dans des conjonctures où peut se former et peser une volonté collective elle-même divisée ? Comment l'idéologie du sens commun peut-elle se faire objet d'une critique qui culmine avec une philosophie intérieurement politique, la philosophie de la praxis, sans que jamais le cercle du sens commun et la philosophie ne se brise ? Comment le langage et la langue jouent-ils un rôle essentiel dans la formation des pensées des collectifs ? Enfin comment les masses subalternes vouées à l'instrumentalisation et écrasées par un sens commun passivisant peuvent-elles conquérir une puissance de pensée et d'action et envisager de devenir protagonistes de leur histoire ? Comment comprendre les transformations simultanées des formes de l'État et de la société civile dans une problématique de l'hégémonie et de la contre hégémonie, issue autant de Machiavel que de Marx et de Lénine ? Comment penser la possibilité d'une nouvelle Réforme et d'une Renaissance entreprise par des institutions politiques à la fois expressives des masses et capables d'hériter de la civilisation, et cela à une époque tragique dominée par les fascismes et la stagnation de la révolution soviétique ? Comment composer cet historicisme avec une alliance transitoire avec le meilleur du libéralisme politique et moral ?
Philosophy, Marxist. --- Globalization --- Capitalism --- Philosophie marxiste --- Mondialisation --- Capitalisme --- Philosophy. --- Philosophie --- Gramsci, Antonio, --- Critique et interprétation --- Politics, Practical --- Political Philosophy --- Marxism --- Philosophy --- Philosophie. --- Capitalism - Philosophy --- Globalization - Philosophy --- Gramsci, Antonio, - 1891-1937
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Civilization, Modern --- Civilization --- Capitalism --- Self-destructive behavior --- Philosophy --- Psychological aspects --- Capitalisme --- Subjectivité. --- Narcissisme. --- Démesure. --- Aspect psychologique --- Subject (Philosophy) --- Social sciences --- Aspect psychologique. --- Civilization, Modern - 21st century --- Civilization - Philosophy --- Capitalism - Philosophy --- Capitalism - Psychological aspects
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"Le capitalisme s'étant profondément transformé depuis trente ans, se développent désormais des formes apparemment plus douces d'une domination en réalité totale, qui prend l'allure de l'émancipation subjective : critique des règles et de la bureaucratie, entreprise « libérée » des managers, organisation « agile », valorisation de l'entrepreneuriat... Notre vie sociale tout entière repose sur la ressource essentielle de la performance économique, tant au travail que dans une mobilisation continue du consommateur. Nous vivons ainsi le temps du capitalisme avancé, combinaison unique entre des nouveaux modes de fonctionnement organisationnels et psychiques dans l'entreprise, et leur déploiement social jusque dans l'espace privé, éventré par le télétravail. La logique du mode de production capitaliste a envahi l'ensemble du champ social et jusqu'à l'intimité, puisque le modèle économique est devenu le prototype de la manière d être au monde : échange et négociation, esprit de calcul, utilité et instrumentalité définissent les coordonnées naturelles de nos façons d'agir, de penser et d'interagir. Le terme de colonisation mentale désigne cette mutation anthropologique, qui pose les jalons d'une résistance possible dont l'affect écologique est le principal symptôme."
Capitalism --- Social aspects --- Philosophy --- Capitalisme. --- Dématérialisation (informatique) --- Dépendance (psychologie) --- Manipulation (psychologie) --- Digital preservation --- Dependency (Psychology) --- Manipulative behavior --- Social aspects. --- Philosophy. --- Capitalism - Social aspects --- Capitalism - Philosophy --- Dématérialisation (informatique) --- Dépendance (psychologie)
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Globalization. --- Capitalism --- Neoliberalism. --- Economics --- Mondialisation --- Capitalisme --- Néo-libéralisme --- Economie politique --- History. --- Sociological aspects. --- Histoire --- Aspect sociologique --- Néo-libéralisme --- Globalization --- Globalization - Social aspects --- Globalization - Philosophy --- Capitalism - Philosophy --- Capitalism - Social aspects --- Neoliberalism --- Libéralisme --- Économie sociale de marché --- Économie politique --- Aspect social
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"The novelist and philosopher Ayn Rand was one of the most influential 20th century advocates of free market capitalism. Her work inspired Objectivism, a philosophical movement and former US Federal Reserve Chairman Alan Greenspan cited Rand as a formative intellectual influence. In this outstanding volume, Mimi Gladstein details Rand's belief in the moral supremacy of individualism over collectivism, highlighting her contribution to libertarian thought."--Bloomsbury Publishing.
Libertarianism. --- Capitalism --- Philosophy in literature. --- Anarchism --- Individualism --- Liberty --- Philosophy. --- Rand, Ayn --- O'Connor, Ayn Rand, --- Rand, Ain, --- Rosenbaum, Alice, --- Rosenbaum, Alissa Zinovievna, --- Rosenbaum, Alisa Zinovievna, --- ראנד, איין, --- 兰德.安, --- Political and social views. --- O'Connor, Ayn Rand --- Rand, Ain --- Rosenbaum, Alice --- Rosenbaum, Alissa Zinovievna --- Rosenbaum, Alisa Zinovievna --- Capitalism -- Philosophy. --- Rand, Ayn -- Political and social views.
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