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Introduction: Obesity is a pathology that now reaches an epidemic expansion. The control of body weight is influenced by several environmental factors among which gut microbiota seems to play an essential role. In fact an altered gut microbiota composition is linked to obesity. Among the mechanisms associating gut microbiota with obesity, it seems that an inflammatory factor from bacterial origin, the LPS, triggers the set of metabolic alterations linked with obesity. Moreover, it seems that obesity is characterized by a suractivation of the endocannabinoid system (eCB), which is notably involved in the regulation of the energetic balance. Several studies suggest that the LPS takes part in this suractivation by elevating the synthesis of the main endocannabinoids.
Objectives: The objective of this work is to demonstrate that the LPS plays a connecting role between gut microbiota and the eCB system, upon obesity. These interactions could be essential in the development of some disorders associated with obesity.
Material and methods: Three animal models were used: 1) a model of genetically obese mouse (ob/ob) whose gut microbiota is modified by prebiotics, 2) a model of mouse (C57b6/J) treated with an agonist of the eCB receptors (HU210) and/or LPS and 3) a model of mouse invalidated for the LPS receptor, the TLR-4 (C57b6/J TLR-4 KO) treated with HU210.
Results and conclusion: Our results demonstrate that gut microbiota modulation changes the gut permeability and the circulating LPS levels. This modulation also changes the expression of the receptors and the degradation enzymes of the eCB system in the colon and in the subcutaneous adipose tissue (SAT). Our results also show that stimulating the eCB system by specific eCB agonists increases the gut permeability and the circulating LPS levels, and stimulates lipogenesis and adipogenesis in the SAT. On the other hand, a treatment with only LPS poorly affects these parameters and interferes with the effects of the eCB agonist. This suggests a link between LPS and the eCB system. In order to confirm this hypothesis, we studied the effects on the eCB agonist on a mouse model invalidated for the LPS receptor. Without this receptor, the agonist doesn’t have any effects on lipogenesis and adipogenesis. These results suggest that the effects of the eCB on the fat metabolism could be a key element in the development of obesity. However, the exact mechanisms of these interactions must still be clarified Introduction : L’obésité est une pathologie qui atteint actuellement une ampleur épidémique. La régulation du poids corporel est influencée par plusieurs facteurs environnementaux, parmi lesquels la flore intestinale semble jouer un rôle prépondérant. En effet une modification de la composition de la flore intestinale s’instaure chez l’individu obèse. Parmi les mécanismes associant la flore intestinale à l’obésité, il semble qu’un facteur inflammatoire d’origine bactérienne, le LPS, soit essentiel dans le déclenchement des altérations métaboliques liées à l’obésité. D’autre part, il semble que l’obésité soit caractérisée par une suractivation du système endocannabinoïde (eCB), système impliqué notamment dans la régulation de la balance énergétique. Plusieurs études suggèrent que le LPS participe à cette suractivation en augmentant la synthèse des eCB principaux.
Objectifs : L’objectif de ce mémoire est de démontrer qu’il existe un lien entre la flore intestinale via son intermédiaire clé, le LPS, et le système eCB et que ces interactions pourraient être des éléments clefs dans le développement de certains désordres associés à l’obésité.
Matériel et méthodes : Trois modèles animaux ont été utilisés: 1) un modèle de souris génétiquement obèses (ob/ob), dont la flore intestinale est modifiée à l’aide de prébiotiques, 2) un modèle de souris C57b6/J traitées avec un agoniste des récepteurs eCB (HU210) et/ou du LPS et 3) un modèle de souris invalidées pour le récepteur au LPS, le TLR-4 (C57b6/J TLR-4 KO) traitées au HU210.
Résultats et conclusion : Nos résultats démontrent que la modulation de la flore intestinale modifie la perméabilité intestinale et les taux de LPS circulants, et change également l’expression des récepteurs et des enzymes de dégradation du système eCB dans le colon et au niveau du TAS (tissu adipeux sous-cutané). Nos résultats montrent également que stimuler le système eCB à l’aide d’agonistes des récepteurs cannabinoïdes augmente la perméabilité intestinale et les taux de LPS circulants et stimule la lipogenèse et la différentiation adipocytaire au niveau du TAS. Par contre le traitement au LPS - s’il interfère avec les effets des agonistes cannabinoïdes - affecte peu en tant que tel le développement du tissu adipeux. Ce qui suggère un lien entre le LPS et le système eCB. Pour confirmer cette hypothèse nous avons étudié les effets de l’agoniste eCB dans un modèle de souris invalidées pour le récepteur au LPS. En l’absence du récepteur au LPS, l’agoniste eCB n’exerce plus aucun effet sur la lipogenèse et sur la différentiation adipocytaire. Ces résultats suggèrent que les effets des eCB sur le métabolisme du tissu adipeux pourraient constituer un élément clef dans le développement de l’obésité. Cependant les mécanismes précis de ces interactions doivent encore être élucidés.
Obesity --- Enteroendocrine Cells --- Cannabinoid Receptor Modulators
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Cannabis is a plant that has been known for thousands of years under the name of cannabis sativa L. Cannabis, rather well-known for its recreational use, is unfortunately less famous for its therapeutic virtues.
In this work, you will discover that cannabis is far from having revealed its numerous pharmacological properties. Indeed, cannabis, often associated with joints, is much more than a psychotropic substance which “entertains” young teenagers or adults.
If you want to learn other aspects of cannabis, this work will enlighten you and you will discover that, from a plant that can appear as ordinary, the scientific progress could enrich the medical knowledge in various domains.
Indeed, you will learn that cannabis could be particularly useful against nausea and vomiting caused by chemotherapies as well as against pain from multiple sclerosis. Furthermore, you will see how cannabis could play a role in the treatment of invalidating diseases such as Parkinson’s disease or Alzheimer’s disease.
By reading this work, you will certainly be amazed to learn that products made of extracts of cannabis are marketed in many countries and in different forms. There is a particularly interesting version of that, i.e. an oro-mucosal spray used by patients affected by multiple sclerosis. Le cannabis est une plante connue depuis des milliers d’années sous le nom de Cannabis sativa L. Le cannabis, aujourd’hui, plutôt réputé pour son usage récréatif est malheureusement moins bien connu pour ses vertus thérapeutiques.
Au cours de ce travail, vous pourrez découvrir que le cannabis est loin d’avoir fini de montrer ses nombreuses propriétés pharmacologiques. Le cannabis, souvent associé au « joint », est en effet bien plus qu’une substance psychotrope qui « divertit » les jeunes adolescents ou adultes. Si vous voulez connaître le cannabis sous un autre jour, ce travail vous éclairera et vous découvrirez qu’à partir d’une plante qui peut paraître banale, les progrès scientifiques ont permis d’enrichir les connaissances médicales et ce, dans de nombreux domaines. Vous pourrez en effet constater que le cannabis peut avoir un intérêt particulier dans les nausées et vomissements associés aux chimiothérapies ainsi que dans les douleurs liées à la sclérose en plaques.
De plus, vous apprendrez comment le cannabis pourrait jouer un rôle dans des maladies invalidantes telles que la maladie de Parkinson ou encore la maladie d’Alzheimer. En lisant ce travail, vous serez certainement étonné de savoir que des produits à base d’extraits de cannabis sont commercialisés dans de nombreux pays et sous diverses formes. Il existe notamment une forme particulièrement intéressante, il s’agit d’un spray oro-mucosal utilisé par les patients atteints de sclérose en plaques
Cannabinoid Receptor Modulators --- Receptors, Cannabinoid --- Cannabis --- rimonabant
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Cannabis is a hallucinogen plant which explains it’s classification as a dangerous drug like cocaine. Nevertheless, its virtues eventually dominated, in particular following the discovery of the main psychoactive compound delta9-tetrahydrocannabinol, Δ9-THC, as well as the discovery of a specific endogenous receptor.
The existence of an endogenous endocannabinoïd system is at the root of the therapeutic use of cannabis and its derivates. An impairment of the homeostasis of this system is a feature of certain pathologies, which justifies why treating this component is essential.
This memoir covers the physiological mechanisms capable of improving certain pathologies of which pain or multiple sclerosis by modulation of the endocannabinoïd system. The mechanism of modulation depends on the type of distortion, in the case of obesity, where one observes a hyperactivity of the endocannabinoïd system, the treatment will be based on an attenuation of this system Le cannabis est avant tout une plante hallucinogène, ce qui a justifié sa classification en tant que drogue dangereuse comme la cocaïne. Néanmoins, ses vertus ont pu dominer, notamment suite à la découverte du principal composé psychoactif, le delta9-tétrahydrocannabinol, Δ9-THC, ainsi que la découverte d’un récepteur endogène spécifique.
L’existence d’un système endocannabinoïde endogène est à la base de l’utilisation thérapeutique du cannabis et ses dérivés. L’altération de l’homéostasie de ce système est une caractéristique de certaines pathologies, ce qui explique l’importance d’une prise en charge de cette composante.
Ce mémoire traite donc des mécanismes physiologiques qui peuvent améliorer certaines pathologies, dont la douleur ou encore la sclérose en plaque, par la modulation du système endocannabinoïde. Les mécanismes de modulation dépendent du type d’altération, ainsi dans l’obésité où on observe une hyperactivité du système endocannabinoïde, le traitement sera basé sur une atténuation de ce système
Cannabis --- Cannabinoid Receptor Modulators --- Tetrahydrocannabinol --- Cannabis
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Since more than ten years, the WHO recognizes the obesity like a disease which must be treated. Physical exercises and diet are not any more sufficient to lose weight. Fortunately, the endocannabinoid system has been discovered and seems to have an important role in appetite and weight gain. Indeed, the cannabinoids are well known to increase appetite, and we noticed that the endocannabinoid system of obese persons is overactivated. The activation of CB1 receptors, presents in brain, adipose tissue, liver and skeletal muscles seems to be initially of hunger sensation and fat accumulation. Rimonabant, an antagonist and inverse agonist of CB1 receptor, is the first drug of this novel pharmaco-therapeutic class to be developed and studied in obesity. It has also a potential in tobacco and alcohol dependence, liver fibrosis, neuro-degenerative diseases and in schizophrenia; but we lack of data to confirm it. Clinical trials on Rimonabant have shown a weight loss of 5 to 10 % and a reduction of waist circumference until 10 cm. It also significatively improves lipid profile by decreasing the rate of triglycerides and increasing the rate of HDL-C. It ameliorates regulation of glycemia by increasing the insulin sensitivity. It also increases the rate of adiponectin and decreases levels of inflammatory markers. All these modifications are able to reduce cardiovascular diseases and diabetes risks which are complications of obesity and metabolic syndrome. The Rimonabant (Acomplia®) has been authorized to market in Europe in June 2006. However a lot of secondary psychiatric effects (depressions with suicide feelings) have been reported for its commercialization. The gain/risk ratio has been deemed unfavorable and lead to the withdrawal of market authorization in January 2009 Depuis plus d’une dizaine d’années, l’obésité est reconnue par l’OMS comme une maladie, qui nécessite une prise en charge. L’exercice physique et le régime alimentaire ne suffisent plus pour maigrir. Heureusement, le système endocannabinoïde a été découvert, et semble jouer un rôle important dans l’appétit et la prise de poids. En effet, la prise de cannabinoides est connue pour augmenter l’appétit, et on a remarqué un système endocannabinoïde hyperactif chez des patients obèses. L’activation des récepteurs CB1, présents aussi bien au niveau du cerveau que des tissus adipeux, du foie et des muscles serait à l’origine de la sensation de faim, et l’accumulation de graisse. Le Rimonabant, un antagoniste et agoniste inverse des récepteurs CB1 est le premier médicament de cette nouvelle classe thérapeutique à être développé et étudié dans le traitement de l’obésité. Il a également un potentiel dans les dépendances (au tabac, à l’alcool,…), la fibrose hépatique, les pathologies neurodégénératives et la schizophrénie, mais les études manquent pour le confirmer. Lors des essais cliniques, le Rimonabant a montré une réduction de 5 à 10 % du poids corporel et une diminution du tour de taille (pouvant aller jusqu’à 10 cm). Il améliore également de manière significative le profil lipidique en diminuant le taux de TG et en augmentant l’HDL-C. Il améliore le contrôle glycémique par une augmentation de la sensibilité à l’insuline. Il augmente également le taux d’adiponectine et diminue les marqueurs de l’inflammation. L’ensemble de ces modifications permet de diminuer les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2 qui sont des complications de l’obésité et du syndrome métabolique. Le rimonabant (Acomplia®) a reçu l’autorisation de mise sur le marché en Europe en juin 2006. Cependant, depuis sa commercialisation, de nombreux cas d’effets secondaires psychiatriques (dépressions avec tendances suicidaires) ont été rapportés. La balance bénéfice/risque a été jugée défavorable et a mené au retrait de l’autorisation de mise sur le marché en janvier 2009
Obesity --- Receptor, Cannabinoid, CB1 --- Cannabinoid Receptor Modulators --- rimonabant
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Introduction: Over the last years, obesity and type 2 diabetes have reached epidemic proportions. Obesity is characterized by a low grade inflammation and an increased endocannabinoid (eCB) system tone. This eCB system could be a key actor in the regulation of the energetic balance and inflammatory response. Several studies have shown that factors attributed to the intestinal microbiota could trigger inflammation associated with obesity and type 2 diabetes. It seems that an inflammatory factor, namely the lipopolysaccha ride (LPS) of bacterial origin triggers the metabolic alterations associated with obesity and type 2 diabetes. Moreover, numerous studies have shown that prebiotic-induced gut microbiota modulation improved glucose and energy homeostasis. These effects are associated with changes in plasma LPS levels and eCB system tone in the gut and in the adipose tissue. Aims: 1) To investigate the eCB system and the inflammatory tone in two different models of obesity and type 2 diabetes (nutritional and genetic models). 2) To study the impact of changes in the activity and composition of intestinal microbiota on glucose and lipid homeostasis in obesity. Materials and methods: Three animal models were investigated: 1) nutritional obesity, namely high-fat diet fed mice (HFD), 2) genetic obese and type 2 diabetic mice (db/db), and 3) db/db mice treated with prebiotics (oligofructose intake for 1 month). Results: Our results demonstrate that both HFD-induced obesity and genetic obesity are associated with an increase in the eCB tone in the adipose tissue. The characterization of the db/db model confirmed that obesity and type 2 diabetes are associated with a low grade inflammation. Prebiotics feeding significantly reduce food intake and epididymal fat pads, whereas subcutaneous, visceral adipose tissues and body weight where flot significantly affected by the treatment. , These mice also showed a significant improvement in fasting glucose and oral glucose tolerance. In association with these effects, we also found a reduction of liver hepatic glucose production markers (PEPCK and G6Pase mRNA), a decrease of hepatic lipids and oxidative stress in the adipose tissue. Finally, treatment with prebiotics resulted in improved intestinal barrier function (higher ZO-1, occludin, and proglucagon mRNA), associated with a decrease in blood LPS by 20% (p>0,05). Conclusion: Both nutritional and genetic obesity are associated with an increase in the eCb system tone and a low-grade inflammation. Prebiotic-induced changes in the gut microbiota of db/db mice improved the gut barrier function, the glucose and lipid metabolism, by mechanisms independent of the body weight and adiposity. Further studies are necessary to decipher the complex mechanisms of host-bacteria interactions. Introduction: L’obésité et le diabète de type 2 ont pris des proportions épidémiques ces dernières années. L’obésité est caractérisée par une inflammation de bas grade et une augmentation de l’activité du système endocannabinoïde (eCB). Ce dernier jouerait un rôle essentiel dans la régulation de la balance énergétique et dans l’inflammation. Des études ont montré que des facteurs provenant du microbiote intestinal pouvaient déclencher l’inflammation associée à l’obésité et au diabète de type 2. lI semble qu’un facteur inflammatoire d’origine bactérienne, le LPS, soit essentiel dans le déclenchement des altérations métaboliques liées à l’obésité et au diabète de type 2. Par ailleurs, plusieurs études montrent qu’une modification de la composition du microbiote intestinal à l’aide de prébiotiques améliore l’homéostasie glucidique et le métabolisme énergétique. Ces effets seraient associés, entre autres, à une modification des taux de LPS circulant et de l’activité du système eCB au niveau des tissus intestinaux et adipeux. Objectifs: 1° Etudier le tonus eCB et inflammatoire dans le tissu adipeux dans deux modèles d’obésité et de diabète, un modèle nutritionnel (alimentation hyperlipidique) et un modèle génétique (souris db/db). 20 Etudier l’impact d’une modification de l’activité et de la composition du microbiote intestinal sur l’homéostasie glucidique et lipidique au cours de l’obésité. Matériel et Méthodes: Trois modèles animaux ont été utilisés: 1) un modèle de souris présentant une obésité nutritionnelle, c’est-à-dire nourrie avec une diète hyperlipidique (HFD), 2) un modèle de souris génétiquement obèses et présentant un diabète de type 2 (db/db), et 3) ce même modèle dans lequel le microbiote intestinal est modifiée à l’aide de prébiotiques (oligofructose pendant 1 mois). Résultats: Nos résultats ont démontré que tant l’obésité d’origine nutritionnelle que génétique sont accompagnées d’une augmentation du tonus endocannabinoïde dans le tissu adipeux. La caractérisation du modèle db/db a confirmé que l’obésité et le diabète sont associés à une inflammation de faible intensité. L’ingestion de prébiotiques diminue significativement la prise alimentaire et le tissu adipeux épididymal, sans effet sur le tissu adipeux sous-cutanés, viscéral et le poids corporel. Ces souris présentaient également une nette amélioration de la glycémie à jeun et de la tolérance orale au glucose. En association avec ces effets, nous avons observé une diminution des marqueurs clés de la production de glucose par le foie (diminution des ARNm de PEPCK, G6Pase), une baisse du contenu en lipides hépatiques et une diminution du stress oxydatif dans le tissu adipeux. Enfin, le traitement avec les prébiotiques entraînait une amélioration de la fonction barrière de l’intestin (augmentation des ARNm de ZO-1 et occludine, et du proglucagon) associée à une diminution du LPS sanguin de 20% (p>O,05). Conclusion: L’obésité d’origine nutritionnelle ou génétique est associée à une augmentation du tonus eCB et une inflammation de faible intensité. Modifier le microbiote intestinal de souris db/db à l’aide de prébiotiques améliore la fonction barrière de l’intestin, le métabolisme glucidique et lipidique indépendamment de l’adiposité et du poids corporel. D’autres études seront nécessaires pour mettre en évidence les mécanismes complexes d’interactions existant entre l’hôte et les bactéries.
Obesity --- Diabetes Mellitus, Type 2 --- Prebiotics --- Cannabinoid Receptor Modulators
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The plant Cannabis saliva takes its origin in central Asia. The possible therapeutic use regained interest since the discovery of endocannabinoïde receptors CB1 and CB2, the vanilloid receptors VR1, an anandamide transporter and the anandamide hydrolyzing enzyme (Fatty Acid Amide Hydrolase or FAAH). The CB1 receptor is mainly found in the central nervous system, whereas the CB2 receptors is mostly expressed in immune system cells.
Gliomas constitute the most frequent class of brain tumors and among the most malignant. Rapid growth, heterogeneity and resistance of chemotherapy cause death of affected patients within months. The apoptotic effect induced by cannabinoids on rat Gliomas provide new basis for a new approach in Gliomas treatment. Administration of cannabinoid agonist has been proved to induce regression or annihilation of Gliomas in rat and mice.
The aim of this work has been to enhance data concerning the cannabinoid system in Gliomas. Anandamide and the enzyme responsible for its degradation have been studied as well as cannabinoids ability to induce cellular death. The cell line chose the sub clone c6.9. It has been poorly studied so far even if it has been characterized in terms of THC-inducible apoptosis.
The obtained results contribute to cannabinoid system comprehension in the c6.9 sub clone. Firstly, FAAH activity was detected and quantified. Secondly, the ability of several cannabinoids to induce cell death has been tested. Naturals (like Δ9 –THC) or synthetics (like WIN55,212-2) cannabinoid agonists were shown to decrease the Gliomas viability. The mechanism of cell death seems to be CB1 and CB2 independent. The endocannabinoid anandamide and its metabolite (arachidonique acid) have been tested too with dose dependent effect in both cases. Results concerning the use of FAAH inhibitors to increase the anandamide effect were more contrasted La plante Cannabis sativa, originaire d’Asie centrale, a une longue, histoire médicale. L’intérêt thérapeutique est relancé depuis la découverte des ligands endogènes des récepteurs cannabinoïdes, les endocannabinoïdes. Le système cannabinoïde comprend plusieurs protéines : les récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2, le récepteur vanilloïde VR1, une protéine de capture de l’anandamide, et plusieurs protéines de dégradation dont Fatty Acid Amide Hydrolase. Le récepteur CB1 a une localisation principalement centrale tandis que le CB2 se retrouve dans les cellules immunitaires.
Les gliomes sont les tumeurs les plus communes du système nerveux central. La croissance rapide, la grande hétérogénéité et la résistance aux traitements chimio thérapeutiques que la survie moyenne des patients atteints de cette affection est de 14 semaines.
L’effet apoptotique de cannabinoïde sur les gliomes issus des rats a ouvert de nouvelles perspectives de traitement. En effet, des études in vivo chez les rats on montré que l’administration d’agoniste des récepteurs cannabinoïdes augmentait significativement la durée de vie, supprimant même la tumeur dans plusieurs cas.
Ce travail a été réalisé dans le but d’augmenter les connaissances du système cannabinoïde dans les gliomes. L’enzyme responsable de la dégradation de l’anandamide (Fatty Acid Hydolase ou FAAH) ainsi que les effets potentiels des (endo) cannabinoïdes sur la survie cellulaire de gliomes ont été étudiés. La lignée cellulaire utilisée était sous-clone C6.9, relativement peu étudiée, mais connu pour son apoptose induite par le Δ9 –THC.
Les résultats obtenus contribuent a augmenter la compréhension du système cannabinoïde dans ce sous-clone. Dans un premier temps, l’activité de la FAAH a été détectée et caractérisée. Ensuite, plusieurs cannabinoïde on fait l’objet de tests sur la survie cellulaire. Les agonistes, naturels comme le Δ9 –THC ou synthétiques comme le WIN55,212-2 ont diminué la survie des gliomes. Le mécanisme impliqué ne semble pas dépendant des récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2. Plusieurs tests ont également concerné l’endocannabinoïde anandamide et son métabolite l’acide arachidonique, avec un effet dose dépendant constaté dans les deux cas. Les résultats de l’utilisation des inhibiteurs de la FAAH dans le but d’augmenter l’effet obtenu avec l’anandamide se sont quant à eux révélés plus contrastés
Cannabinoid Receptor Modulators --- Glioma --- Receptor, Cannabinoid, CB1 --- Receptor, Cannabinoid, CB2 --- Ligands --- Apoptosis
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