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Depuis des années, des idéologues réactionnaires se plaignent qu'"on ne peut plus rien dire en France". La gauche imposerait une "censure", qui empêcherait de tenir publiquement certains propos : ce qu'ils appellent la "cancel culture" - ou la "culture woke". En réalité, ces propagandistes solidement établis peuvent tout dire, même les pires horreurs. Dans les faits, ce sont eux qui verrouillent le débat public et qui, forts de cette mainmise, lancent des assauts verbaux contre des cibles choisies. Face à cette imposture, il convient de rappeler que, pour faire société, on ne peut pas tout dire. Que l'attention portée à autrui est une condition du vivre-ensemble. Et que la stigmatisation de catégories entières ne saurait constituer ni l'étalon de la liberté d'expression, ni la norme du débat public.
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Nous pouvons tous être la proie des réseaux sociaux. Une majorité de Français a fait l'objet de cette haine en ligne. Dans nos sphères personnelles, professionnelles, familiales, un simple tweet peut faire de nous les accusés d'un tribunal populaire qui se substitue désormais à la justice. Dénonciations, humiliations, appels au licenciement, à la vengeance... la condamnation est irrévocable.Pour la première fois, cette enquête hors norme révèle les méthodes terrifiantes et inimaginables des justiciers en ligne. De Mennel Ibtissem à Philippe Caubère, en passant par Julie Graziani ou Mehdi Meklat, des victimes osent briser l'omerta et raconter les terribles conséquences de ces lynchages. (4ème de couverture).
Cyberbullying --- Online hate speech --- Online social networks --- Cancel culture --- Moral and ethical aspects --- #KVHA:Massamedia --- #KVHA:Journalistiek --- #KVHA:Social media --- #KVHA:Digitale media --- Cyberbullying - France --- Online hate speech - France --- Online social networks - Moral and ethical aspects - France --- Cancel culture - France
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On croyait autrefois que la tyrannie future serait fondée sur les modèles des États totalitaires du milieu du XXe siècle. La prophétie était fausse. Ce sont les citoyens eux-mêmes, dans les sociétés démocratiques, qui organisent leur asservissement. Nul besoin de Big Brother : il y a Facebook, où les individus se dévoilent et se surveillent. On croyait aussi que, comme dans les procès faits à des artistes au XIX siècle, la censure continuerait à être l’apanage de l’État. Désormais, ce sont les intellectuels, les étudiants ; ce sont des groupes de femmes, d’homosexuels, de musulmans, de Noirs, qui exigent interdictions, mises au ban, renvois, et jusqu’à des excuses publiques, à la manière des procès de Moscou. On expurge les textes du passé, on y traque tout ce qui pourrait blesser les identités modernes, décidées à exercer leur tyrannie au nom de la justice et du progrès. La gauche française, qui s’est construite contre la religion, en vient à soutenir le pire obscurantisme religieux. Des femmes arborent le signe de leur sujétion, au nom de leur identité musulmane, tout en se réclamant du féminisme. Bienvenue dans ce monde à l’envers, brave new world où la culture de la surveillance universelle se substitue à la culture tout court.
Cancel culture - France --- Social pressure --- Group identity - Political aspects - France - History - 21st century --- Identity politics - France --- Political philosophy. Social philosophy --- Sociology of culture --- France --- Human rights --- Cancel culture --- Group identity --- Identity politics
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