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Quelles auraient été les réactions du frère Jean-Paul Desbiens à la vue du sous-titre donné par l'auteur de sa biographie, son confrère Laurent Potvin? En tout respect pour son ancien maître et supérieur provincial, il n'aurait sans doute pas résisté à son goût proverbial de décortiquer le sens des termes qui lui sont appliqués. Retrouvant le ton bougon qui lui était familier, surtout lorsqu'il sentait sa modestie menacée, il aurait sans doute lancé un lapidaire ni l'un, ni l'autre"!.À l'appui de sa dénégation, il aurait eu beau jeu de tabler sur l'étymologie du mot prophète et l'ambiguïté du terme visionnaire. Et sa modestie en aurait été sauve! Prophète, en effet, signifie tout autant celui qui dénonce que celui qui annonce. L'étymologie grecque (pro-phèmi) s'accorde parfaitement au double rôle des prophètes de la bible. Le Frère Untel avait peut-être davantage le talent de dénoncer les carences de son époque qu'il n'avait la prétention de prédire la tournure des évènements à venir. N'empêche qu'avec le recul du temps, je n'hésiterais pas à dire qu'il fut prophète dans les deux sens Visionnaire? Là, Jean-Paul Desbiens se serait probablement rebiffé, avec la fougue de l'«homme farouche» qui a rédigé son journal jusqu'à la fin de sa vie. Je l'ai rencontré pour la dernière fois, quelques semaines avant son décès, alors que, se sentant en bout de course, il apportait une dernière touche à ses confidences. Le «visionnaire» était devenu un homme détruit par la maladie et un chrétien conscient de l'essentiel évangélique (Marc 6, 19-21). Un contact aussi inoubliable que fortuit J'y vois une réponse à mon interrogation : «En quel sens Jean-Paul Desbiens a-t-il été visionnaire?» Sûrement pas comme «une personne qui a ou croit avoir des révélations surnaturelles» (Petit Robert). Son sens de l'humour l'en aurait amusé. Car sa foi robuste et ses racines paysannes ne le prédisposaient guère aux envolées mystiques! Comme un esprit lucide, «qui a une intuition juste de l'avenir» (id)? Sûrement. Et ce par une analyse pénétrante de ce que vivait le Québec au seuil de sa Révolution tranquille. «Les Insolences du Frère Untel» n'épargnaient à peu près personne de l'élite québécoise. Les évêques aussi en prenaient pour leur grade Pourtant, lors de ses funérailles, le cardinal-archevêque de Québec et son prédécesseur immédiat partageaient la même admiration pour cet «homme-rocher» bien ancré dans son Église, sa famille religieuse et la terre de chez nous L'ouvrage du frère Laurent Potvin ne prétend pas faire le tour du personnage. Il en esquisse au moins les diverses facettes et nous fait désirer, comme lui, qu'un historien de métier présente un jour au grand public ce «Frère enseignant qui a mis sa personnalité, son cœur et sa plume au service de l'éducation chrétienne», à une époque cruciale de l'évolution socioreligieuse du Québec. La délicieuse homélie de M. le Cardinal Ouellet, reproduite en annexe, pourrait servir de canevas à cette éventuelle publication La présente biographie, en plus de fournir de précieux repères pour une étude plus fouillée, conservera encore tout l'intérêt que lui confèrent le précieux survol de la carrière d'un vrai frère mariste, pas nécessairement «comme les autres», et la proximité de son auteur avec un confrère au parcours exceptionnel.
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Marie-Victorin (1885-1944) est le scientifique le plus connu du Québec. Sa renommée repose avant tout sur le Jardin botanique de Montréal, qu'il fonda en 1931, et sur sa célèbre Flore laurentienne (1935). À partir de 1938, il fit sept voyages à Cuba, des séjours qui lui permirent de prendre contact avec un certain frère Léon, Français émigré à Cuba et auteur de la Flora de Cuba, avec qui il publia les Itinéraires botaniques dans l'île de Cuba en trois volumes. Ces ouvrages dominèrent pendant des décennies l'histoire botanique de la Perle des Antilles. Marie-Victorin et le frère Léon ont entretenu de 1907 à 1944 une correspondance soutenue qui nous permet de comprendre leur cheminement respectif. Cette correspondance, souvent émaillée d'humour, nous fait découvrir de nombreuses facettes de cette période cubaine d'un Marie-Victorin maladif, détestant l'hiver canadien, se réfugiant dans un hôtel de La Havane et désirant vivre autrement deux ou trois mois par année, loin de son Jardin botanique et des exigences de sa communauté. On y sent toute la ferveur des deux botanistes et leur connivence de scientifiques ayant pris les ordres.
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Marie-Victorin (1885-1944) est le scientifique le plus connu du Québec. Sa renommée repose avant tout sur le Jardin botanique de Montréal, qu'il fonda en 1931, et sur sa célèbre Flore laurentienne (1935). À partir de 1938, il fit sept voyages à Cuba, des séjours qui lui permirent de prendre contact avec un certain frère Léon, Français émigré à Cuba et auteur de la Flora de Cuba, avec qui il publia les Itinéraires botaniques dans l'île de Cuba en trois volumes. Ces ouvrages dominèrent pendant des décennies l'histoire botanique de la Perle des Antilles. Marie-Victorin et le frère Léon ont entretenu de 1907 à 1944 une correspondance soutenue qui nous permet de comprendre leur cheminement respectif. Cette correspondance, souvent émaillée d'humour, nous fait découvrir de nombreuses facettes de cette période cubaine d'un Marie-Victorin maladif, détestant l'hiver canadien, se réfugiant dans un hôtel de La Havane et désirant vivre autrement deux ou trois mois par année, loin de son Jardin botanique et des exigences de sa communauté. On y sent toute la ferveur des deux botanistes et leur connivence de scientifiques ayant pris les ordres.
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