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Les drogues font partie de la réalité de notre société et leur consommation se répand de plus en plus, sous les formes les plus diverses. Depuis quelques années, elles se renouvellent et nous voyons apparaître de nouveaux designs, des noms attractifs. Les « Nouvelles Substances Psychoactives », que nous désignerons ici sous le sigle anglais NPS, sont encore peu connues, mais représentent un réel danger pour la santé du consommateur. Pour lutter contre ce phénomène, la Belgique a décidé l’interdiction anticipative de ces produits. Cette nouvelle législation, la loi « drogue » est entrée en vigueur en septembre 2017. Notre objectif est de clarifier le débat en produisant un diagnostic précis des drogues de synthèse et ce, en décrivant les enjeux actuels et les difficultés inhérentes à ce phénomène afin d’y apporter réponse. Une étude qualitative de huit entretiens semi-directifs a donc été menée auprès des policiers de la brigade des stupéfiants afin de récolter des informations détaillées quant à notre sujet d’étude. Au vu des résultats obtenus, cette thématique souffrirait d’un profond manque de connaissances. Ils ne permettent pas de conclure à une efficacité de la prohibition et mettent cependant en lumière ses impacts négatifs, notamment en matière de santé publique. En dépit de ces obstacles, des solutions existent, des modèles alternatifs à la prohibition émergent, comme en Nouvelle-Zélande. En Belgique, des initiatives locales voient également le jour.

Drogue --- Santé publique --- Drogue de synthèse --- Prohibition --- Etude qualitative --- Entretiens semi-directifs --- Brigade des stupéfiants --- Inefficacité de la prohibition --- Modèle néo-zélandais --- Droit, criminologie & sciences politiques > Criminologie