Listing 1 - 1 of 1 |
Sort by
|
Choose an application
Objectif : L’objectif de cette recherche est de mettre en lien le phénomène de résilience chez un enfant ayant vécu un quelconque traumatisme et la personnalité de l’enfant. Nous nous interrogeons en quoi le type de personnalité va avoir un impact sur le phénomène de résilience. Nous allons comparer ce lien entre les enfants qui ont vécu de la maltraitance (violence physique, psychologique, institutionnelle ou négligences) et les enfants tout-venants. Méthodologie : Notre population concernée sont des enfants entre 8 et 12 ans, avec 21 enfants qui font l’objet d’un placement par le SAJ/SPJ dans un foyer ou SAAE et 42 enfants tout-venants d’écoles primaires. Les enfants devront remplir trois questionnaires. Il y a l’échelle PCL-S qui permet d'évaluer l'impact de l'événement (ou des événements) traumatique(s) sur l'enfant, validée par Yao et al. (2003) avec 17 items. Ensuite, nous avons le CYRM-28 permettant d’évaluer la résilience avec différents sous-scores, validé par Liebenberg, Ungar et Van de Vijver (2012) avec 28 items. Et enfin, les enfants rempliront le questionnaire des cinq facteurs pour enfants (BFQ-C) de 65 items de Barbaranelli et al. (2003). Auquel l’enfant obtiendra cinq notes aux cinq dimensions fondamentales qui sont l’Extraversion/Energie, l’Agréabilité, la Conscienciosité, l’Instabilité Emotionnelle et l’Ouverture/Intellectualité. Résultats : Nous avons pu observer une corrélation modérée entre les quatre dimensions de la personnalité (Extraversion, Agréabilité, Conscienciosité et Ouverture) et un niveau élevé de résilience. De plus, le total individuel de la résilience possède des corrélations légèrement plus fortes que les autres totaux, excepté pour la dimension Ouverture/ Intellectualité qui a un lien plus fort avec le total contextuel de la résilience. Nous avons pu aussi observer qu’au sein de deux fratries, le niveau de résilience est différent. Deux hypothèses n’ont été que partiellement confirmée, celle concernant le score du caregiving entre les deux groupes et celle de la différence entre les filles et les garçons au niveau de la résilience. En effet, la première ne semble pas significative dans notre échantillon, mais frôle pourtant cette probabilité. Quant à l’autre hypothèse, cela s’est vérifié qu’avec les filles du groupe des enfants placés. Conclusion : Cette étude a permis de montrer le lien entre les facteurs de la personnalité qui peuvent jouer un rôle dans le processus de résilience. Cependant, il est possible que le biais de désirabilité sociale soit présent dans cette recherche. Il serait donc intéressant de pouvoir contourner ce biais, mais aussi de refaire passer ces trois questionnaires (ou de changer l’échelle du PCL-S qui n’est peut-être pas adapté aux enfants) sur un plus grand nombre de personnes pour voir si nous obtenons des résultats encore plus significatifs.
Listing 1 - 1 of 1 |
Sort by
|