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Berkeley (george), 1685-1753 --- Morale --- Berkeley (george), 1685-1753 --- Morale
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La séduction qu'exerce aujourd'hui encore l'œuvre de Berkeley tient pour une grande part à la manière singulière et rigoureuse dont y est conçu l'exercice de la philosophie dans son rapport au langage. L'analyse critique y prend la forme d'une purification de la langue abstraite des philosophes et elle s'accomplit en une théorie profonde de la signification, prenant en compte ses dimensions pragmatiques et émotionnelles. Loin de développer un langage technique spécifique, le vocabulaire de Berkeley est donc pour l'essentiel un vocabulaire critique, dont l'intention primitive est de nous désabuser des mots pour nous mettre en face des choses mêmes. Les principaux concepts de la philosophie moderne et ancienne sont ainsi soumis au test sévère de la concevabilité, de sorte qu'au terme de l'examen le lecteur se trouve peut-être plus pauvre en mots, mais mieux assuré de ses idées et plus conscient des usages et mésusages du langage
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George Berkeley (1685-1753), Irlandais, anglican, évêque, philosophe atypique, est célèbre pour la formule esse est percipi : être c’est être perçu. Cette formule signifie ceci : ce que nous appelons objet ou chose n’existe qu’en tant qu’il est perçu ; seul ce qui a un esprit ou une intelligence perçoit ; l’esprit ou l’intelligence ne perçoit que des idées ; donc ce que nous appelons chose ou objet est une idée qui n’existe que dans (pour) un esprit ou une intelligence qui le perçoit. Identifier l’être et le perçu, rien n’est plus singulier dans l’histoire de la philosophie – même dans celle du sens commun : pour être perçu il faut bien être, d’abord. Berkeley a laissé de nombreux essais, traités, dialogues philosophiques et sermons. Sa philosophie, appelée immatérialisme, est dirigée contre toutes les formes de matérialisme, en particulier celles qui croient en la substance matérielle. Si matière il y a, elle est un système de signes, un langage. La puissance et la vigueur de sa pensée ont nourri bien des philosophes. Hume s’en est inspiré pour la critique des idées abstraites et Mill pour l’associationnisme. Emerson y a puisé l’articulation entre la philosophie et la pauvreté, la phénoménologie, des intuitions sur la conscience et le monde, Wittgenstein une philosophie du langage et Bergson la nature des idées. La philosophie de Berkeley peut offrir à notre temps distrait, où le lien entre le perçu et le percevoir est lâche, des instruments de reconquête de l’attention et de la présence de l’esprit au monde.
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Philosophie. --- Berkeley (george), 1685-1753 --- Bibliographies --- Berkeley (george), 1685-1753 --- Bibliographies
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The first essay in David Berman's new collection examines the full range of Berkeley's achievement, looking not only at his classic works of 1709-1713, but also Alciphron (1732) and his final book, the enigmaic Siris (1744). Item two examines a key problem in Berkeley's New Theory of Vision (1709): why does the moon look larger on the horizon than in the meridian? The third item criticizes the view, still uncritically accepted by many, that Berkeley's attacks on materialism are levelled against Locke. Part 2 opens with Berman's two essays of 1982 - the first to show that Berkeley came from a rich and coherent Irish philosophical background. Next comes a discussion of the link between Berkeley and Francis Hutcheson, and particularly their answers to the Molyneux problem, which Berman takes to be the root problem of Irish philosophy. The fourth essay looks at the impact of the golden age Irish philosophy on eighteenth-century American philosophy, where, again, Berkeley has a central position. The last item examines Berkeley's influence on Samuel Beckett. Part 3 shows the many-sidedness of Berkeley's career, which is missed by those who concentrate exclusively on his work of 1709-1713. Each item here presents new material on Berkeley's life, or on his works and thought; most of these are new letters, not included in the Luce-Jessop edition of the Works of Berkeley. This section, therefore, can be seen a supplement to volumes 8 and 9 of the Works and also to Luce's Life of Berkeley.
Berkeley, George --- Philosophy --- History --- Berkeley, George, --- Influence. --- Influence --- Philosophy - Ireland - History - 18th century --- Berkeley, George, - 1685-1753 - Influence --- Berkeley, George, - 1685-1753
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