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Introduction : L’anxiété sociale est l’un des troubles psychologiques les plus présents dans la population. Elle a un impact négatif sur l’épanouissement personnel et interpersonnel des individus qui en souffrent. Dans la littérature scientifique, des chercheurs ont mis en évidence une pluralité de facteurs de risque (intra-individuels, inter-individuels, et environnementaux) liée au trouble. Parmi ces facteurs, l’attachement insécure chez l’individu, ses difficultés interpersonnelles, et les biais attentionnels, contribuent à l’instauration et à la sévérité de l’anxiété sociale. Néanmoins, on retrouve peu de recherches sur les relations entre les trois facteurs ciblés dans cette études et l’anxiété sociale. Objectif : L’étude vise à tester les liens mis en évidence dans la littérature scientifique, et plus particulièrement à partir du modèle de l’étiologie de l’anxiété sociale de Spence et Rapee (2016), entre les trois facteurs de risque ciblés et l’anxiété sociale. L’objectif de cette étude est également d’étudier les relations possibles au sein de ces facteurs-mêmes. Matériels et méthode : L’échantillon est composé de 34 participants issus de la population générale. Afin de tester les hypothèses de l’étude et d’évaluer les trois facteurs ainsi que l’anxiété sociale, les sujets ont complété cinq questionnaires (BDI-13, EASL -AE, EAA -R, QP, EQRI) et réalisé une tâche informatisée (la tâche de détection de sonde). Résultats : Lors des analyses statistiques, un effet majeur du genre et des symptômes dépressifs a été découvert sur la répartition des scores au sein de l’échantillon. De plus, une relation significative entre les scores à l’anxiété sociale (EASL) et ceux à la dimension « anxiété » de l’attachement (EAA -R) a été trouvée. Concernant les liens entre les facteurs de risque ciblés, les analyses ont dévoilé une seule relation significative entre la qualité des relations interpersonnelles (EQRI) et les biais attentionnels (tâche de détection de sonde). Ce dernier résultat indique que des scores plus élevés pour la qualité des relations s’accompagnaient d’une vigilance attentionnelle envers l’information menaçante (un visage exprimant le dégoût). Conclusion : Un niveau plus élevé d’anxiété sociale s’inscrit dans un profil davantage féminin et pathologique de l’attachement et de l’humeur. La plupart des résultats vont dans le sens des données empiriques de la littérature scientifique. Néanmoins, une étude plus approfondie sur les facteurs liés à l’anxiété sociale, dans la population générale, reste nécessaire pour mieux comprendre le fonctionnement du trouble.
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