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Le PRS et la mémoire procédurale sont deux systèmes de mémoire implicite. Le système de représentation perceptive est un système de mémoire spécialisé dans le traitement perceptif de stimuli. Il s'exprime à travers le phénomène d'amorçage par répétition, qui peut être défini comme l'effet facilitateur de la rencontre préalable avec un stimulus sur le traitement subséquent de ce stimulus. La mémoire procédurale concerne l'apprentissage d'habileté, c'est-à-dire la capacité à améliorer sa performance à travers la pratique dans une tâche précise. Ces deux systèmes ont en commun qu'ils agissent sans que le sujet en prenne conscience et qui'ils tirent profit de sa répétition. Par contre, ces systèmes se différencient sur le plan du transfert de la capacité acquise. Alors que le priming de répétition est un phénomène spécifique à l'item présenté ; l'apprentissage procédural est un phénomène généralisable à une classe d'items. Certains réfutent pourtant ce dernier point (Hauptmann et Karni, -2002). Selon eux, le transfert de connaissance au sein de l'apprentissage procédural est le plus souvent minimal. De ce fait, ils postulent que ces deux phénomènes se succèdent au sein d'une seule et même mémoire : l'amorçage par répétition est un apprentissage rapide qui se sature rapidement sous l'effet de la pratique ; sa saturation permet, dans un second temps, la mise en place de mécanismes lents d'apprentissage dont le rôle est de consolider l'apprentissage rapide en le rendant plus important et robuste (apprentissage procédural). Dans leur modèle, c'est la saturation du priming de répétition qui permet l'induction d'une mémoire implicite à long terme. L'objectif général de ce mémoire est de pouvoir mettre à l'épreuve de postulat d'Haumptmann et Karni en répliquant partiellement leur étude. Nous verrons à travers trois expérimentations que la dissociation entre apprentissage procédural et amorçage par répétition est moins évidente qu'il n'y parait. Nous concluons ce mémoire en f aveur d'une conception de la mémoire implicite en systèmes distincts.

MEMOIRE IMPLICITE --- MEMOIRE --- APPRENTISSAGE --- AMORCAGE --- TACHE COGNITIVE

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Il s'agit d'explorer la nature des représentations structurelles et conceptuelles des objets. Nous abordons le problème en variant les conditions d'encodage d'un matériel pictoriel : nous réalisons 2 manipulations distinctes : a) 1 tache de priming perceptif où les sujets devront effectuer un jugement objet/non objet; b) 1 tache de priming conceptuel où il s'agira de dénommer les objets à partir d'une définition fonctionnelle

AMORCAGE --- MEMOIRE IMPLICITE --- REPRESENTATION MENTALE --- STOCKAGE (MEMOIRE)

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De nombreux auteurs considèrent l'existence d'un système sémantique de l'action dans lequel seraient stockées de nombreuses connaissances, dont les connaissances relatives aux actions, mais également les connaissances sur les relations fonctionnelles entre les gestes et les objets se rapportant à ces actions. Dans ce travail, nous faisons l'hypothèse qu'il existe des associations entre les connaissances des outils et objets et les connaissances relatives aux actions au sein du système sémantique de l'action. Afin de tester cette hypothèse, nous avons mis au point une tâche informatisée basée sur le paradigme de l'amorçage subliminal. Cette tâche a été réalisée à partir de quatre types de photos : des photos d'objets transitifs (OT), d'objets intransitifs (OI), de gestes transitifs (GT) et de gestes intransitifs (GI). Cette tâche a été proposée à quatre groupes de 20 étudiants universitaires.

AMORCAGE --- CATEGORISATION SEMANTIQUE --- RECONNAISSANCE DES OBJETS --- OUTIL -- CONSTRUCTION --- TACHE COGNITIVE

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Existe-t-il un effet d'amorçage pour les informations contextuelles ? Si l'on se réfère au modèle de fonctionnement et d'organisation mnésique proposé par Tulving (1995), tandis que le contexte relèverait du système de mémoire épisodique, les effets d'amorçage seraient, quant à eux, sous-tendus par le système de représentation perceptive. En effet, ce dernier serait responsable de l'acquisition et du maintien en mémoire uniquement de la structure et de la forme des mots, des objets, etc. Toutefois, il n'est pas impossible que les informations contextuelles fassent l'objet d'un traitement pré-épisodique. Pour tester cette éventualité, nous avons administré une tâche d'amorçage perceptif élaborée à partir de l'étude de Heindel et al. (1998) en associant aux stimuli deux types d'informations contextuelles : les localisations spatiales des items et la couleur de ceux-ci. Dans une première expérience, nous avons comparé des participants jeunes et âgés. Dans une seconde expérience, un groupe de patients atteints de la maladie d'Alzheimer a été comparé à des participants âgés contrôlés.

AMORCAGE --- APPROCHE COMPARATIVE --- DEMENCE SENILE --- MEMOIRE --- MEMOIRE EPISODIQUE --- VIEILLISSEMENT --- TRAITEMENT DE L'INFORMATION

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Il existe un nombre important de domaines dans lesquels l'effet de facilitation observé lors de l'amorçage perceptif possède une utilité indéniable (Lyttle & al., 2010 ; Sabat, 2006). Cependant, à l'heure actuelle, alors que de nombreuses techniques de rééducation s'appuient sur le principe de priming perceptuel afin de prendre en charge les troubles mnésiques des patients cérébro-lésés ou atteints de démence (ex. Harrison & al, 2007), les tâches existantes ne permettent pas une évaluation efficace de ce phénomène par le neuropsychologue dans sa pratique clinique. En cause, les trop nombreux biais qui entachent les épreuves actuelles, particulièrement les épreuves verbales (ex. Newell & Andrews, 2004), et qui interdisent de tirer des conclusions à un niveau individuel concernant la préservation ou non du système de représentation perceptif censé être à la base du phénomène d'amorçage perceptif. Ainsi le but de cette étude est de construire et valider une nouvelle tâche d'amorçage perceptif - la tâche de mots contrastés - qui soit utilisable par le neuropsychologue dans une perspective d'évaluation clinique. Les objectifs étaient de (a) vérifier l'efficacité de la tâche de mots contrastés à produire un effet de facilitation pour l'identification de mots précédemment rencontrés, (b) confirmer la spécificité de la tâche à évaluer les processus perceptuels à la base du priming perceptif, (c) apporter des arguments en faveur ou en défaveur d'un fractionnement du PRS en différents sous-systèmes via l'établissement d'une corrélation entre les deux tâches d'amorçage administrées aux participants, (d) discuter la capacité de l'épreuve à servir d'outil d'évaluation clinique lors du bilan neuropsychologique.

Tâche cognitive --- Reconnaissance de mots --- Amorçage --- Outil --- Validité (outil) --- Mémoire --- construction --- rappel en