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L'idéologie américaine repose sur un principe : chacun peut réussir dans ce pays s'il s'en donne la peine. Cette assertion a inspiré un concept : le rêve américain. Cependant, comme dans tout autre pays, seule une minorité connaît le succès. Si l'essentiel du cinéma américain fait l'apologie des Etats-Unis, il existe un faible pourcentage de cinéastes qui ont choisi, dès la naissance du parlant au moins, d'offrir une image beaucoup plus sombre de leur pays. Ainsi est né un personnage paradoxalement très américain, le loser, celui qui, pour avoir cru au rêve, paye le plus souvent sa conviction au prix de sa déchéance et même de sa vie. En réalité, le loser est le produit de trois données : l'histoire, qui repose sur un quasi-génocide et sur l'esclavage ; le calvinisme, qui fait de l'élection divine le moteur de toute existence ; le capitalisme qui privilégie absolument la réussite économique au détriment de la loi sociale. Avec plus ou moins de constance, tous les genres cinématographiques ont montré des personnages de losers, mettant ainsi en évidence une véritable sociologie des laissés-pour-compte. Ce faisant, le cinéma américain, montrant les tares d'une société productrice d'individus trahis par l'illusion à laquelle elle incite à croire, démontre à la fois que l'Amérique n'est pas l'Eden dans lequel les Pèlerins ont pensé pénétrer, et qu'elle est condamnée, comme le loser, à l'échec, parce qu'elle contient dans ses fondements les tares qui auront raison d'elle.
Antiheroes in motion pictures --- American Dream in motion pictures --- Motion pictures --- Antihéros --- Représentations sociales --- Cinéma américain --- Au cinéma. --- Films
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Il ne fait aucun doute que l'œuvre de Chaplin a un côté "subversif". Certaines scènes sont susceptibles d'être considérées comme des signes de l'intention de Chaplin de ridiculiser la société américaine dominante et de déboulonner le mythe de l'exceptionnalisme américain. Cependant, les approches historiques et politiques ne rendent pas vraiment compte de la complexité et de la profondeur de l'œuvre de Chaplin. De manière assez ironique, les films de Chaplin pourraient bien ne pas tant porter sur le rêve américain que sur un rêve d'un autre genre, moins tangible et plus éthéré, commun à tous les grands mythes. Bien au-delà des aspects socio-économiques ou comiques auxquels il est traditionnellement associé, il se dégage de l'œuvre du cinéaste une dimension plus philosophique et métaphysique, une véritable conception du monde, dans laquelle Dieu, s'il a jamais existé, est au mieux un propriétaire absent. Un rêve d'Amérique, un rêve de ce reste de Terra Incognita qui est en chacun de nous et qui prend les couleurs d'un monde prélapsaire libéré des contradictions de l'existence ici-bas.
Chaplin, Charles --- Critique et interprétation --- Etats-Unis --- Au cinéma --- Chaplin, Charles, --- Critique et interprétation. --- American Dream in motion pictures. --- National characteristics, American, in motion pictures. --- Chaplin, Charlie, --- Criticism and interpretation. --- United States --- In motion pictures.
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Comédies, westerns, films noirs, les frères Coen ont subverti les conventions du film de genre pour créer un cinéma nourri de clins d'oeil rétro aux séries B, aux grandes productions d'Hollywood, au polar, à la peinture réaliste américaine. Les cinéastes dressent aussi un tableau désopilant de l'Amérique profonde, entre losers magnifiques et tueurs psychopathes.
Motion pictures --- Motion picture producers and directors --- American Dream in motion pictures --- Cinéma --- Producteurs et réalisateurs de cinéma --- Rêve américain au cinéma --- History --- Histoire --- Coen, Ethan --- Coen, Joel --- Cinéma --- Producteurs et réalisateurs de cinéma --- Rêve américain au cinéma --- Coen, Ethan (1957-....) --- Coen, Joel (1954-....) --- Etats-Unis --- Au cinéma --- 20e siècle
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This book charts the complex history of the relationship between the Disney fairy tale and the American Dream, demonstrating the ways in which the Disney fairy tale has been reconstructed and renegotiated alongside, and in response to important changes within American society. In all of its fairy tales of the twentieth and twenty-first centuries, the Walt Disney studios works to sell its audiences the national myth of the United States at any one historical moment. With analyses of films and television programmes such as The Little Mermaid (1989), Frozen (2013), Beauty and the Beast (2017) and Once Upon a Time (2011-2018), Mollet argues that by giving its fairy tale protagonists characteristics associated with ‘good’ Americans, and even by situating their fairy tales within America itself, Disney constructs a vision of America as a utopian space.
Motion pictures—History. --- Animated films. --- Motion pictures—United States. --- Film History. --- Animation. --- American Cinema and TV. --- Animated cartoons (Motion pictures) --- Animated videos --- Cartoons, Animated (Motion pictures) --- Motion picture cartoons --- Moving-picture cartoons --- Caricatures and cartoons --- Motion pictures --- Abstract films --- Animation (Cinematography) --- Animation cels --- Fairy tales in motion pictures. --- Animated films --- Fairy tales on television. --- Fairy tales --- American Dream in motion pictures. --- American Dream on television. --- National characteristics, American, in motion pictures. --- National characteristics, American, on television. --- History and criticism. --- Social aspects. --- Walt Disney Pictures.
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