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Cette recherche s’intitule « Le décret relatif aux aménagements raisonnables entré en vigueur en septembre 2018 permet-il de changer les pratiques de classe et de rendre l’enseignement plus inclusif ? ». Celle-ci a pour objectif d’étudier les pratiques des enseignants en matière d’aménagements raisonnables et d’inclusion. Mettent-ils en place ces aménagements pour les élèves à besoins spécifiques uniquement ou pour l’ensemble de la classe dans une visée plus inclusive ? D’autres facteurs rentrent-ils en compte ? 

Pour ce faire, un questionnaire fermé à destination des enseignants titulaires du primaire de la Province de Liège a été diffusé sur internet, sur les réseaux sociaux ainsi que par e-mail aux directions d’écoles fondamentales. Plusieurs hypothèses ont été posées dans le but de déterminer la présence de dépendances entre différentes variables mais également d’identifier des différences entre des groupes d’enseignants se rapportant à ces mêmes variables. Des analyses comme le Khi carré et le test T de Student ont été effectuées dans le but de confirmer ou non nos hypothèses. Nous avons également analysé certains items séparément et les réponses aux questions ouvertes.

Des constats ont alors été mis en avant et liés avec la revue de littérature de ce présent travail afin de mettre en évidence les différentes pratiques existantes en matière d’inclusion.

aménagements raisonnables --- inclusion --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement

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De plus en plus d’adaptations sont mises en place afin de favoriser la création d’une société inclusive. Parmi celles-ci, la création des « aménagements raisonnables », visant à proposer des adaptations d’ordre matériel, organisationnel, ou encore pédagogique, aux élèves à besoins spécifiques. Cependant, la validité scientifique de certains de ces aménagements, notamment l’utilisation de polices d’écriture spécifiques, reste encore à prouver. 
Ce projet de recherche a donc eu pour objectif d’analyser l’influence de l’utilisation des polices d’écriture, notamment spécifiques, sur les performances en lecture d’adolescents et de jeunes adultes dyslexiques et faibles lecteurs. Les polices d’écriture sélectionnées dans ce travail sont les polices d’écriture Verdana, Times New Roman, Open Dyslexic et Scola Cursive. Leur influence a été évaluée en termes de précision, de temps de lecture, de vitesse et de nombre de mots correctement lus par minute, et ce, via la lecture de deux textes et de deux listes de mots réguliers, irréguliers et de pseudo-mots.

Dyslexie --- Aménagements raisonnables --- Police d'écriture --- Police de caractères spécifique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement

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Avec l’utilisation de plus en plus fréquente des ordinateurs, les modifications que nous pouvons apporter aux textes sont de plus en plus nombreuses et rapides à effectuer. Parmi celles-ci, il y a notamment les polices de caractère et l’espacement inter-lignes. Ces dernières peuvent être ajustées pour aider la lecture des personnes dyslexiques. 

Notre étude a pour objectif de tester différentes modifications de paramètre de l’écriture sur une population d’étudiants poursuivant des études supérieures.
Il s’agit pour cette étude de trois polices de caractère (Verdana, Times et OpenDyslexic), ainsi que de deux espacements inter-lignes (1 et 1.5). Cet aspect est intéressant à étudier dans le cadre des aménagements raisonnables proposés pour les étudiants dyslexiques dans le cadre scolaire. En effet, ces modifications pourraient être facilement apportées aux textes si celles-ci se révéleraient être efficaces auprès des lecteurs dyslexiques.

Nous avons décidé de comparer deux groupes d’étudiants (normo-lecteurs et dyslexiques / faibles lecteurs) afin d’étudier les performances avec les différents paramètres appliqués aux mots et aux textes. 

Nos résultats ont montré que les polices de caractère n’améliorent pas les performances de lecture ni dans le groupe des dyslexiques / faibles lecteurs, ni des normo-lecteurs. De plus, nous avons également testé des types d’espacements inter-lignes et les mêmes résultats ont été trouvés. Ceux-ci n’améliorent pas la lecture des dyslexiques et des normo-lecteurs. Au contraire, nous avons trouvé pour le type d’espacement de 1.5 avec la police de caractère Verdana une réduction de la vitesse chez les normo-lecteurs. 

En conclusion, il serait intéressant de reproduire l’étude avec un nombre de participants plus élevé ainsi qu’avec d’autres types d’espacements ou de polices de caractère afin de comparer les résultats.

lisibilité --- aménagements raisonnables --- étudiants dyslexiques --- espacements inter-lignes --- police de caractère --- fluence de lecture --- dyslexie --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement