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Ce travail analyse les conditions de viabilité de la production de légumes au niveau de plusieurs fermes et du territoire du Brabant Wallon. La viabilité est entendue dans un sens large (économique, social, environnemental) et propre à chaque ferme. Les possibilités qu’offre l’agroécologie pour soutenir la viabilité sont évaluées tant sur la ferme que sur le territoire. Concrètement, ce travail est construit à partir d’entretiens semi-directifs réalisés avec des producteurs du Brabant wallon, en agriculture biologique sur une partie ou la totalité de leur ferme, dont le maraîchage n’est pas l’activité agricole principale pour tous. En appliquant un outil appelé la boussole transversale de viabilité, l’objectif premier est de pouvoir déterminer ce qu’est la viabilité pour chaque producteur, à partir de ses aspirations matérielles et immatérielles et de ses pratiques. L’objectif secondaire est d’observer la proximité des producteurs avec l’agroécologie. Le recours à la boussole est une réussite pour remplir les objectifs et répondre aux questions de recherche, bien que les concepts académiques qui lui ont été attachés souffrent, pour certains, d’un décalage avec la réalité des producteurs. Le travail met au jour une série d’aspirations communes à plusieurs producteurs, dans plusieurs domaines. Cela concerne autant les dimensions économiques (revenu dé-cent, partage équitable du pouvoir économique entre les acteurs du système agroalimen-taire) que les dimensions agro-environnementales (conditions de sol favorables à la crois-sance des plantes) et sociales (proximité géographique entre les acteurs, production d’une nourriture saine, distribution du travail et charge de travail). La boussole dévoile les pratiques qui contribuent à satisfaire ces aspirations et celles qui génèrent des tensions au sein de la ferme. L’analyse révèle que les producteurs ont des aspirations pour eux-mêmes et pour la société, et que la réalisation de leurs objectifs passe donc par le niveau territorial. Enfin, les entretiens permettent de déterminer que certains producteurs adoptent beaucoup de pratiques conformes à l’agroécologie, même s’ils ne s’en réclament pas du tout. En s’appuyant sur la parole des producteurs et d’autres acteurs du territoire, des enjeux et des manques concernant les politiques agricoles et alimentaires sont pointés par rapport à la production de légumes en Brabant wallon (conseil technique, utilisation du foncier, etc.). A la façon de l’agroécologie, un regard holistique est jeté sur la situation actuelle du territoire et des perspectives pour l’avenir sont présentées.
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Face aux pressions multiformes auxquelles nos sociétés sont progressivement confrontées (sanitaires, écologiques, éthiques…), la question alimentaire apparait comme en partie mobilisatrice d’un changement profond de développement. Elle englobe une multitude de domaines qui sont pour l’instant traités de manière sectorielle et inhibe son potentiel transformateur. L’agroécologie, une notion récente mais elles aussi polymorphe, peut permettre de rassembler. Depuis quelques décennies, de nouvelles organisations des acteurs du système alimentaire tentent de contrer cette sectorialisation en développant des projets de gouvernance alimentaire territorialisés (PGAT). Ce travail s’intéresse à deux PGAT, celui de Rennes Métropole et de l’arrondissement de Verviers. Nous regardons comment les principes agroécologiques sont défendus dans ces projets, mais aussi si ce concept apparait comme mobilisateur. Ces deux territoires offrent des potentialités communes, des forces pour mener la transition agroécologique nécessaire de nos systèmes alimentaires ; mais reposent également sur des facteurs différents. Leur trajectoire d’émergence peut expliquer en partie les différentes ambitions d’agroécologisation de leur territoire. Ces trajectoires dépendent de ressources territoriales également distinctes, et certaines sont à construire collectivement. C’est ainsi tout l’enjeu de la mise en place de ces projets de gouvernance alimentaire territorialisé, comment dépasser les initiatives et les ressources individuelles pour mener une transition durable et inclusive des territoires.
agroécologie --- gouvernance --- territoire --- projet alimentaire --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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Au sein d’un contexte foncier où l’installation s’avère difficile pour les nouveaux agriculteurs, ce mémoire explore la piste des terres publiques communales comme levier d’accès à la terre en milieu (péri)urbain des régions wallonne et bruxelloise. Sur base du cadre théorique de l’acteur réseau, trois projets de terres communales mises à disposition à des agriculteurs, ont été analysés. Il apparaît que ces réseaux s’articulent, d’une part grâce au projet Boeren Bruxelles Paysan initié par la région Bruxelles-Environnement et d’autre part, à partir des ceintures alimentaires représentantes de mouvements citoyens portant une dynamique alimentaire relocalisée. Elles sauront enrôler les pouvoirs publics à l’aide d’outils juridiques permettant de dépasser l’obstacle que représente le bail à ferme. Le potentiel effectif des terres publiques semble modéré : il représente 7 % de la Surface Agricole Utile totale en milieu wallon et un potentiel d’environ 160 hectares en Région de Bruxelles Capitale. Mais l’élaboration de ces réseaux de mise à disposition permet un lieu de coalition entre des pouvoirs publics, des mouvements citoyens et des experts comme Terre en Vue créant des espaces d’apprentissages et de connaissances agricoles en milieu urbain.
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L'agroécologie est un système agricole respectueux de l'environnement. Selon certains auteurs, c'est également un système pouvant améliorer la position des femmes, augmenter leur confiance en soi, leur participation et redistribuer les rôles au sein des familles. Ce mémoire tente de voir si c'est effectivement ce qu'il se passe dans les communautés indigènes et métisses des Andes équatoriennes bénéficiaires des projets agroécologiques de l'organisation SWISSAID Ecuador.
Genre --- Rapports de genre --- Agroécologie --- Équateur --- Andes --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Anthropologie
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Ce mémoire se penche sur la résilience de la Ferme de Haute-Desnié, située dans la région de Spa, face à des périodes de sécheresse. Dans une optique de conservation des ressources, retrouvée à la fois en agroécologie et en permaculture, il est intéressant d’examiner le potentiel d’autonomie d’une ferme en eau, élément crucial à toute production alimentaire. Dans ce but, la démarche revient à établir un bilan hydrique de l’exploitation, d’une part pour ses activités d’élevage et d’autre part pour ses activités maraîchères. Ce bilan implique de caractériser le sol en question, de prendre connaissance des capacités de stockage d’ores et déjà installées, d’analyser les apports et les consommations en eau sur toute l’année, et de considérer les besoin en eau des cultures (ici seule la tomate est considérée). Un indicateur de déficit hydrique propre au contexte géographique et climatologique est également calculé sur l’année. Ceci permet en outre de statuer sur le degré d’autonomie hydrique de la partie maraîchère et de la partie élevage et de dimensionner les capacités de stockage pour le développement futur des activités de l’exploitation. Le sol considéré est un sol limono-argileux et est relativement perméable. Par conséquent, les eaux de ruissellement ne constitueront qu’un faible apport aux eau stockées et que celles-ci seront davantage alimentées par une source présente à proximité, ainsi que par les eaux de récupération issues des serres et du toit de l’étable. La source a un débit inconnu et se tarit arbitrairement au début du printemps. Afin de déterminer les besoins réels de la culture de la tomate en conditions optimales, un calcul d’évapotranspiration de référence est effectué sur toute l'année. Les données ont été adaptées pour des conditions sous serre. L'indicateur de déficit hydrique global reste dans le vert pour un scénario de précipitations moyennes. Pour un printemps sec tel que 2011, le déficit est par contre bien palpable. Ensuite, l’analyse des données pluviométriques des 17 dernières années nous aiguillonnent sur les différents types de sécheresse qui peuvent survenir. Lorsque le système actuel est soumis aux différents scénarios de sécheresse, nous observons qu’une année présentant une sécheresse au printemps et au début de l’été constitue une menace pour l’autonomie du système, comme typiquement l'année 2011. Cependant, le système résiste bien dans l’état actuel à une légère sécheresse sur plusieurs années, ou à une succession de périodes sèches entrecoupées de pluies. La résilience peut être qualifiée d'assez bonne, sans toutefois être robuste. Des transformations sont prévues sur l'exploitation : un agrandissement des parcelles maraîchères et une modification de cheptel. Les capacités de stockage vont être accrues en conséquence. Nous constatons que les 50.000L de citerne existants suffisent pour des pluies moyennes. Pour une sécheresse du type de 2011 cependant, le système futur aurait besoin de 100.000 L de stockage supplémentaire pour rester autonome sur toute l'année.
résilience --- bilan hydrique --- agroécologie --- permaculture --- gestion de l'eau --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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L’agroécologie est souvent définie comme des pratiques agricoles, une science et un mouvement social. Cette façon de définir l’agroécologie ne permet pas d’en comprendre tous les tenants et aboutissants. Pour ce faire, la sociologie propose d’analyser et de comprendre l’agroécologie à partir de la façon dont les personnes en parlent. Quelles sont les termes qu’elles/ils emploient ? A qui s’adressent-elles/ils ? Quel est le but recherché ? Il s’agit d’une analyse par le narratif. En Belgique, l’agroécologie est présente et est pratiquée, utilisée et interprétée par différents groupes d’intérêts. Parmi ceux-ci, existe le collectif Agroecology in Action. Ce travail utilise l’analyse par le narratif pour rendre compte de l’interprétation de l’agroécologie par ce collectif, et ce que cela implique en termes d’actions. Il en ressort l’expression d’une agroécologie solidaire et transformative.
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« Quelle agroécologie pour les réseaux d’ACistes en Berry ? Apports de l’analyse des réseaux sociaux pour questionner l’influence du réseau sur les processus d’innovation. » L’analyse des réseaux sociaux est un cadre méthodologique permettant de questionner les relations entre individus au moyen de mesures développées depuis plusieurs décennies. Son utilisation a été faite auprès d’agriculteurs engagés dans des démarches d’agriculture de conservation des sols situés dans la province historique du Berry, dans le Centre de la France. Ceux-ci ont été enquêtés à la fois par des entretiens, mais aussi par la participation à plusieurs évènements comme des tours de plaine. Leur réseau personnel de relation été constitué et a permis une observation plus large des phénomènes relationnels. Mais ce travail de recherche permettait aussi de questionner l’agriculture de conservation en tant que voie de repaysannisation des agriculteurs qui l’appliquent. Ce terme renvoie aux travaux du sociologue rural Jan Douwe Van der Ploeg, et à son ouvrage « Paysans du XXIème siècle – Mouvements de repaysannisation dans l’Europe d’aujourd’hui ». Il décrit la repaysannisation comme l’application d’un certain nombre de mécanismes par les agriculteurs qui leur permet de répondre aux problèmes posés par le modèle agricole dominant, ceci principalement en travaillant avec la nature, collectivement, et en augmentant leurs connaissances et savoir-faire. En utilisant l’analyse des réseaux sociaux, il était attendu des résultats sur l’influence que le réseau pouvait avoir sur ce processus. Si certains profils d’agriculteurs ont pu être reliés à des types de réseaux, ce cadre d’analyse employé seul semble insuffisant pour saisir la totalité des phénomènes relationnels à l’œuvre et leur influence. Son hybridation avec d’autres cadres d’analyse de la sociabilité, ainsi que des approches basées sur les logiques de décision des exploitants notamment pourrait permettre d’y remédier. L’utilisation de ses outils et concepts à des fins d’accompagnement des agriculteurs apparait, elle, prometteuse.
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Le domaine arboricole connait depuis plusieurs années une crise variétale importante causée par des variétés fruitières très sensibles, et particulièrement celles de pommes et de poires, aux maladies. Dans un tel contexte deux grands choix s’offrent aux producteurs. Une première option passe par l’utilisation accrue des produits phytosanitaires, sans lesquels la maturation du fruit arrive difficilement à terme. Une deuxième option vise le changement de l’itinéraire technique du verger par la production de variétés résistantes. Alors que plusieurs facteurs peuvent entraver l’utilisation des variétés résistantes, le Centre Wallon de Recherche Agronomique de Gembloux a fait le choix de s’orienter dans cette seconde option à partir des années 1970 en recherchant dans les « anciennes variétés » locales, c’est-à-dire les variétés créées avant l’ère des produits phytosanitaires, des variétés résistantes. Le phytopathologiste Charles Populer met en place un dispositif de Recherche Action innovant capable de rechercher et d’évaluer les anciennes variétés. Ce dispositif a permis l’émergence d’un réseau sociotechnique robuste, qui continue d’évoluer aujourd’hui.
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Comparaison de la diversité en Carabidae en systèmes agricoles conventionnel et agroécologique et description des facteurs sous-jacents à cette diversité Mémoire réalisé par Coraline Lafourt au cours de l’année académique 2019-2020 au sein du Département Biodiversité et Paysage de Gembloux Agro-Bio Tech, en partenariat avec Natagriwal, sous la direction de Fanny Boeraeve. La biodiversité du milieu agricole subit un déclin engendré par un bouleversement des pratiques, amorcé à la suite de la signature du Traité de Rome, en 1958. Ce bouleversement a eu des conséquences sur l’ensemble de la biodiversité et sur la qualité des services écosystémiques qu’elle rend. Par-delà la valeur intrinsèque de la biodiversité, le plus valorisant de ses services écosystémiques est de soutenir le rendement agricole. Depuis la constatation du déclin de biodiversité, différentes pratiques agricoles ont vu le jour. Leur objectif est de préserver la biodiversité et les services écosystémiques qui lui sont associés. Cependant, la mise en place de ces pratiques n’est pas aisée pour les agriculteurs et leur efficience discutable. Cette étude s’est focalisée sur les systèmes conventionnel et agroécologique, ce dernier faisant intervenir conjointement l’ensemble des pratiques qui se veulent respectueuses de la biodiversité. L’étude a tenté de déterminer lequel des systèmes est le plus favorable à la biodiversité et quels paramètres interfèrent avec cette biodiversité. Elle s’est penchée sur les coléoptères de la famille des carabes (Carabidae), pour leurs qualités de bioindicateurs, tant la biodiversité des autres taxons que l’état écologique des écosystèmes. Trois régions ont été étudiées, toutes localisées dans l’Ouest du Hainaut et ont permis d’évaluer l’effet de la localisation. Les effets des variables système et localisation sur la diversité ont été mis en évidence au moyen de tests d’anova. Les interactions entre ces mêmes variables et la distribution des espèces de Carabidae ont été étudiées grâce à des classifications hiérarchiques et des ordinations non-contraintes. L’influence des paramètres pédologiques sur la distribution des espèces a été évaluée au travers une ordination contrainte. Enfin, les espèces indicatrices des deux systèmes ont été mises en évidence au moyen du calcul de l’IndVal. De ces analyses, ressortent plusieurs informations. Premièrement, l’abondance et la richesse spécifiques sont faiblement corrélées aux systèmes et aux localisations. La non-exhaustivité de l’échantillonnage est potentiellement la cause de cette faible corrélation. Deuxièmement, les paramètres systèmes et localisations sont fortement corrélés à la distribution des espèces. Pour finir, l’ordination contrainte a révélé une faible corrélation entre les paramètres pédologiques et cette répartition des espèces. Le système agricole et la localisation sont des paramètres intervenant surtout dans la structuration des communautés de Carabidae. Pour ce qui est de la richesse spécifique et de l’abondance, d’autres paramètres semblent interférer. D’autres études sont donc nécessaires pour expliquer complètement ces aspects de la biodiversité.
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Mondialement, le changement d’occupation des terres et plus particulièrement la déforestation est la deuxième source d’émission de CO2 dans l’atmosphère. Cette déforestation provient à 40% de l’agriculture de rente. La Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao du monde, a vu son couvert forestier diminuer de 84% entre 1960 et 2009 à cause des cultures de rente et particulièrement du cacao. Aujourd’hui, les producteurs de cacao vivent dans l’extrême pauvreté et sont contraints de dégrader les écosystèmes forestiers restants pour poursuivre leurs activités. De plus, le changement climatique menace la cacaoculture dans certaines zones. Dans ce contexte, le projet « People, Planet and Cocoa », en partenariat avec le chocolatier « Galler », propose un projet d’agroforesterie à destination des producteurs de cacao d’une coopérative située dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Ce travail a pour objectif, à partir d’un échantillonnage de 103 producteurs, de caractériser les cacaoyères de cette coopérative et de formuler des recommandations agroforestières adaptées au contexte local. Des recommandations spécifiques sont faites pour trois secteurs de la zone d’étude où des caractéristiques bien distinctes ont été identifiées, ainsi que pour trois groupes de cacaoyères caractérisées par un mode de gestion du plus au moins intensif. Par exemple, une fertilisation à base de déjetions animale semble pertinente pour augmenter durablement les rendements. Par ailleurs, la diversification des revenus par la plantation d’espèces fruitières est possible. Parmi les espèces suggérées, figurent des fruitiers sauvages (par exemple Garcinia kola et Beilschmiedia mannii). Une domestication de ces espèces est suggérée. La plantation d’essences de bois d’œuvre offre des perceptives prometteuses mais n’est pas conseillée dans l’immédiat, notamment en regard des conflits avec les exploitants forestiers.
agroforestry --- agroecology --- cocoa --- Ivory Coast --- agroforesterie --- agroécologie --- cacao --- Côte d'Ivoire --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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