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Introduction. L’activation comportementale est un outil qui a pu montrer son efficacité dans le traitement de la dépression. Le principe de cette intervention est d’augmenter l’engagement dans les activités des personnes souffrant de dépression afin d’augmenter les renforçateurs positifs et améliorer la symptomatologie dépressive. L’imagerie mentale permet d’augmenter la motivation à s’engager dans des activités préalablement imaginées. Son utilisation dans le cadre d’un programme d’activation comportementale pourrait permettre d’en améliorer l’efficacité.
Méthodologie. L’efficacité de l’intervention a été évaluée à l’aide d’études de cas sur les participantes du groupe. Pour ce faire, deux méthodes ont été mises en place : une évaluation en lignes de base à l’aide d’un carnet d’auto-observation et une évaluation à l’aide de questionnaires pré-post (BDI-II, BADS-SF, CBAS, VVIQ).
Hypothèses. Les hypothèses de cette étude sont que l’intervention permettrait de diminuer les symptômes dépressifs, augmenter l’engagement dans les activités, diminuer les éviter et améliorer les capacités d’imagerie mentale.
Résultats. Les résultats obtenus montrent une augmentation des symptômes dépressifs, une diminution de l’engagement dans les activités ainsi qu’une augmentation des évitements après l’intervention. L’analyse des lignes de base n’a pas révélé de changement significatif spécifique à l’intervention.
Conclusion. Les résultats obtenus vont à l’encontre des hypothèses de départ et peuvent être expliqués par l’impact de la crise sanitaire du covid-19, l’évaluation en follow up ayant lieu durant le confinement. Cette étude n’a pas pu permettre d’affirmer l’efficacité de l’intervention mais présente néanmoins un intérêt clinique important. Une réplication de celle-ci dans des conditions plus favorables mériterait d’être envisagée.

dépression --- activation comportementale --- imagerie mentale --- lignes de base --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique

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La dépression, trouble mondialement répandu, engendre des conséquences importantes sur le fonctionnement de la personne, sur son environnement mais également au niveau sociétal. Il existe des prises en charge diverses et variées. Toutefois, au vu de l’impact de la symptomatologie dépressive sur la population et les répercussions sur la société, un traitement efficace doit être proposé.
Un des axes principaux de la dépression est la diminution de l’engagement du patient dans des activités attrayantes ou obligatoires et l’augmentation des comportements d’évitement. L’activation comportementale est une intervention thérapeutique ayant pour ambition de modifier ces éléments. Cette technique thérapeutique vise à augmenter l’engagement de l’individu dans des activités liées à une situation plaisante et/ou de réussite et à diminuer ses évitements comportementaux.
L’activation comportementale, traitement psychothérapeutique reconnu pour son efficacité lors d’une dépression, pourrait être associée à un outil technologique tel que la réalité virtuelle, qui est une méthode prometteuse. Ce mémoire présente une méthodologie par le biais d’un protocole expérimental ayant pour objectif d’utiliser la réalité virtuelle dans une thérapie d’activation comportementale pour la dépression. L’intérêt de ce travail est de pallier le manque d’informations quant à l’utilisation de la réalité virtuelle, outil au service de la santé mentale, dans une prise en charge de la dépression. L’intervention mêlant activation comportementale et réalité virtuelle serait novatrice. La mise en pratique de ce protocole permettrait d’estimer les avantages liés à la combinaison de ces deux outils dans le cadre d’une prise en charge d’individus souffrant de dépression.

Dépression --- Activation comportementale --- Réalité virtuelle --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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La recherche scientifique en psychopathologie s’interroge sur les dysfonctionnements qui entravent le bien-être psychologique chez les individus souffrant de pathologies mentales telle que la dépression. Parmi ces dysfonctionnements, nous retrouvons celui affectant les systèmes d’approche et d’évitement. Un but d’approche est défini comme une recherche de résultat positif, valorisant et désiré par l’individu. (e.g: réussir son permis de conduire). Un but d’évitement consistera à éviter tout événement ou situation négative ou indésirable pour l’individu (e.g: éviter les disputes avec ses proches) (Elliot, Sheldon, & Church, 1997 cité par Dickson & Macleod, 2004). En effet, des recherches ayant mesuré ces buts, ont établi que la dépression se caractérisait par une réduction de buts d’approche et une augmentation de buts d’évitement. Cependant, d’autres études sur le même sujet ne relèvent pas ce phénomène (Dickson et Moberly, 2013).Dès lors, nous nous questionnons sur la présence d’autres paramètres pouvant intervenir dans ce dysfonctionnement, encore jamais ou très peu investigué jusqu’à présent, à savoir: la satisfaction environnementale, l’activation comportementale et les pensées répétitives négatives. Ce travail aura pour objectif de répliquer les études de Dickson, à la différence que nous ne travaillerons pas avec des sujets cliniques mais bien avec des sujets tout-venants sélectionnés dans l’entourage des expérimentateurs (les participants ne seront pas issus d’une population clinique). Ceux-ci seront invités à participer à une étude en ligne d’environ 15 minutes durant laquelle il leur sera demandé de compléter différents questionnaires évaluant différents processus psychologiques à savoir: la symptomatologie dépressive, l’activation comportementale, la satisfaction environnementale, les pensées répétitives, et le bien-être psychologique. En plus des ces échelles, une épreuve « Goal
Task » (Dickson & MacLeod, 2004a) leur sera proposée afin d’évaluer les buts d’approche et d’évitement ; les participants seront libres de générer le plus de buts possible qui leur viendront à l’esprit dans un délai de 90 secondes.

Dépression --- Objectifs de vie --- Activation comportementale --- Evitement comportemental --- Satisfaction environnementale --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Problème examiné :
La douleur chronique dans la population adulte constitue un fait important en Santé Publique. De par sa nature multidimensionnelle, la douleur chronique génère des difficultés dans la vie quotidienne et une démotivation. L’activation comportementale pourrait être étudiée en tant qu’outil d’éducation thérapeutique, pour aider les patients à adopter des stratégies adaptatives dans leur fonctionnement journalier. 
Population étudiée :
17 patients adultes présentant des douleurs chroniques, suivis en ambulatoire au Centre Interdisciplinaire d’Algologie du CHU de Liège. 
Méthode utilisée :
L’objectif principal de l’étude est de mesurer l’effet de l’activation comportementale sur le coping. Mais également l’impact sur la douleur chronique, le sentiment d’auto-efficacité et le sentiment de contrôle. Une étude expérimentale de type « essai contrôlé randomisé » a été réalisée sur un ensemble de 17 patients répartis par randomisation en un groupe expérimental et un groupe contrôle. Pendant 14 jours consécutifs, le groupe expérimental a dû compléter le relevé des activités quotidiennes, outil utilisé en activation comportementale. 
Résultats et conclusions:
En raison du manque de données et des nombreux abandons, il a été impossible d’aboutir à une conclusion probante. La crise sanitaire liée à la COVID-19 est venue perturber la réalisation de ce projet. Il est donc nécessaire de poursuivre la recherche. Néanmoins, les résultats observés sur un patient sont analysés et présentés dans ce travail.

Activation comportementale --- Coping --- Douleur chronique --- Education Thérapeutique du Patient --- Auto-efficacité --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé