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Le début de l’enseignement secondaire est, pour beaucoup d’élèves, source de difficultés, particulièrement en mathématiques. Parmi les matières les plus complexes figure le calcul littéral, introduit dès la première année du secondaire. La question qui se pose alors est de savoir ce qui pourrait être mis en place pour aider les élèves en difficulté dans leur parcours scolaire afin qu’ils puissent améliorer leurs connaissances en algèbre. Des recherches dans le domaine font apparaître que des dispositifs existent. Giroux (2014) propose un modèle avec différentes entrées pour étudier l’enseignement/apprentissage aux élèves en difficulté en mathématiques. Notre attention s’est portée sur deux de ces approches qui se sont montrées efficaces. La première se base sur des recherches en didactique (Kieran, 2007 ; Coppé, & Grugeon, 2014) et la seconde sur des modèles pédagogiques adaptés (Jayanthu et al., 2008). De plus, de nombreuses recherches mettent en avant que l’efficacité de tels dispositifs est garantie si ces dispositifs tiennent compte de variables motivationnelles (Lane & Lane, 2001, cités par Cuenca-Carlino, Freeman-Green, Stephenson, & Hauth, 2015). Par ailleurs, des aides peuvent être apportées dans le cadre habituel de séances de cours qui peuvent également être complétées par des séances de remédiation où les élèves particulièrement faibles disposent de temps supplémentaire pour revoir les notions importantes à maitriser en fin de deuxième année secondaire. Nous souhaitons, dans ce travail, nous focaliser sur ce temps additionnel afin d’analyser la manière de rentabiliser au mieux ces heures supplémentaires d’apprentissage. L’objectif est donc d’analyser l’impact d’un dispositif regroupant des élèves repérés, par les enseignants, comme particulièrement en difficulté. Pour étudier ce sujet, nous avons ciblé notre recherche sur le calcul littéral en 2e secondaire. Dans cette perspective, deux dispositifs d’aide ont été mis en place dans des groupes d’élèves en difficulté déjà formés. De cette façon, notre recherche s’est inscrite dans une réalité de terrain. Le premier dispositif s’est construit suivant l’approche de l’interaction didactique, le second s’est basé sur la même approche mais en utilisant en plus des pédagogies qui ont déjà montré de l’efficacité. Une collaboration avec l’enseignante du second groupe a permis de travailler ensemble le côté pédagogique de l’intervention. Le présent travail allie donc la recherche en sciences de l’éducation et les stratégies des acteurs de terrain. L’intérêt de cette analyse est de mettre en avant les fondements pour qu’un dispositif puisse permettent aux élèves de progresser en tenant compte des impératifs des conditions d’enseignement de terrain. Cette analyse permet aussi d’entrevoir une combinaison de l’interaction didactique aux modèles pédagogiques adaptés comme une perspective intéressante pour l’aide aux élèves en difficulté en mathématiques.
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