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Extrême gauche --- Gauche (science politique) --- Politique et gouvernement --- France --- Jeunesse --- 1945-.... --- Contestation --- 1958-.... --- 1968 (Journées de mai) --- Extrême gauche --- Partis de gauche --- Radicalism --- Communism --- Riots --- History --- Paris (France)

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Durant le mois de mai 1968, Georges Pompidou, Premier ministre du général de Gaulle depuis avril 1962, est apparu aux yeux des contemporains comme « l'homme d'État qui a tenu tête presque seul sur tous les fronts », selon la formule de François Mauriac. Mêlant contributions scientifiques et témoignages des acteurs et proches collaborateurs de Georges Pompidou (Édouard Balladur, Robert Poujade, Marie-France Garaud), ce livre, résultat d'un colloque tenu le 14 mars 2008 et organisé par l'Association Georges Pompidou, apporte un éclairage novateur sur la personnalité du futur président de la République. Il propose une analyse des conceptions et de la gestion pompidoliennes de cette crise multiforme, crise de la jeunesse, crise sociale, et crise politique. Il traite également de ses relations avec le général de Gaulle et montre comment les événements de mai et leurs conséquences (élections législatives de juin, départ de Matignon en juillet 1968) ont contribué à construire son « destin national ».

General Strike, France, 1968 --- Grève générale, France, 1968 --- Pompidou, Georges, --- France --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- Grève générale, France, 1968 --- Pompidou, Georges --- 1958-1969 --- Riots --- Pompidou, Georges, - 1911-1974 --- Pompidou, Georges (1911-1974) --- 1968 (Journées de mai) --- Pompidou, Georges, - 1911-1974.

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Depuis mai 68, flâner le long d'une manifestation a toujours été mon activité seconde, une fois passé un long moment dans la manifestation elle-même. C'est un temps intense de joie et de proximité à l'autre, qui ne m'a jamais quitté depuis. Remonter, descendre sans cesse la manifestation pour mieux l'appréhender, tel est l'exercice que j'ai répété des dizaines de fois dans mon existence. Ce flâneur est-il celui, à l'exemple du philosophe allemand Walter Benjamin marchant dans Paris, qui est tout à la fois dans la foule et hors d'elle ? À vrai dire, je le perçois tout autrement. C'est dire plutôt, "Je suis l'enfant de la révolution", à l'exemple de Heine, ici à l'horizon de la révolution de 1830, et je vis ce moment comme le fait même de l'émancipation, la perpétuelle confusion entre le "je" et le "nous". Rien de distrait donc dans l'attitude du flâneur, mais au contraire, il concentre une attention maximale à tout ce qui se présente sous ses yeux, d'autant que ce qu'il voit est nouveau, étrange à son regard. Rien d'éphémère, rien de fugitif dans ce qu'il perçoit, mais bien au contraire la présence quasi-ontologique de la figure émancipatrice du peuple. La parole des acteurs ordinaires de l'événement mai 68 reste méconnue. Dans cette écriture au Je, l'auteur en retrouve à partir des dessins de Th. Stehlin, le potentiel émancipateur, utopique, et témoigne des ouvertures conceptuelles toujours vivantes qui l'ont accompagné.

Langage politique --- France -- 1968 (Journées de mai) --- Récits personnels --- Rhetoric --- Riots --- Student movements --- Political aspects --- History --- France --- Social conditions --- Rhetoric - Political aspects --- Riots - France - Paris - History - 20th century --- Student movements - France - Paris - History - 20th century --- France - Social conditions - 1945-1995