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Musculoskeletal System --- Musculoskeletal system.

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Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont des pathologies multifactorielles à composante professionnelle comme les a définies l’Organisation Mondiale de la Santé. Ces TMS sont reconnues par le tableau n°57 des maladies professionnelles du régime général de la Sécurité Sociale. Cette décennie a vu une explosion des TMS dans la plupart des pays industrialisés. Dans le région Nord-Picardie, 807 déclarations ont été faites en 1998 et 1212 en 2000. La part des TMS reconnue en maladie professionnelle n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les difficultés de reclassement entraînent une sous déclaration. Ces TMS concernent des métiers très variés.
Les facteurs déterminant des TMS sont médicaux, personnels, biomécaniques, organisationnels, sociologiques et psychologiques. De très nombreuses études épidémiologiques témoignent de la complexité des déterminants potentiels de TMS. Certains facteurs semblent plus spécifiques d’une atteinte du cou et des épaules ou du poignet et des mains.
Les facteurs liés au travail les plus fréquemment associés pour le cou et les épaules sont la répétitivité, les efforts statiques et les postures inconfortables. Pour les mains et les poignets, la répétitivité du travail est plus souvent mise en cause.
Les antécédents ne semblent pas être des facteurs déterminants.
Pour les facteurs personnels (âge, poids, taille, sexe, tabagisme…) et extra-professionnels. Pour Ayoub et Wittels, les femmes sont beaucoup plus sujettes aux TMS. Mais, elles sont majoritairement dans les secteurs de la production caractérisés par des gestes répétitifs des mains effectués à une cadence élevée.
Les facteurs d’organisation associés aux TMS sont la charge mentale élevée, la monotonie, la cadence élevée et le stress pour le cou et les épaules. Ils agissent indirectement sur les facteurs de risque.
Différentes méthodes ont été utilisées pour étudier les TMS. La plus connue et la plus utilisée est sans doute la méthode Renault. Elle a été élaborée pour l’industrie automobile. Elle permet une étude de poste dans de grosses entreprises industrielles et une évaluation technique, environnementale et sociale du poste. Elle nécessite un personnel formé et spécialisé. Elle aboutit à un constat de la situation de travail.
Devant ces difficultés, certains ont proposés des démarches de prévention. D’autres ont complété les méthodes « objectives » par des questionnaires de recueil de l’opinion des travailleurs ou des réunions de groupes de travailleurs permettant leur expression sur leurs conditions de travail et la mise en œuvre de mesures de prévention précoces.
Ayant la charge d’entreprises petites ou moyennes, nous avons cherché à utiliser une méthode pouvant s’adapter à leurs caractéristiques : peu de moyens, peu de temps, pas de personnel spécialisé dans les risques professionnels.
Nous avons décidé d’analyser la situation d’une entreprise de taille moyenne (126 salariés) en utilisant la méthode SOBANE, pour savoir si cette méthode y était applicable. C’est un outil destiné à la recherche d’améliorations de la situation de travail étudiée. C’est une méthode participative, associant les salariés et leur encadrement, à la compréhension des problèmes et la recherche de solutions. Dans un premier temps, elle ne demande aucun mesurage ni aucun personnel spécialisé, en dehors d’une personne formée à son utilisation.
Dans ce travail, nous allons successivement présenter l’entreprise, les postes de travail analysés, la méthode SOANE et les résultats. Nous verrons l’impact de cette méthode sur les situations du travail

Musculoskeletal System

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This cross-sectional postal survey explores the relationship between musculoskeletal painand level of education in Ullensaker municipality. We used a Standard Nordic Questionnaire(SNQ) to register self-reported musculoskeletal pain in 3325 persons in 2004 (participationrate 55 %). We registered educational level and a series of other demographic and life-stylevariables as well as functional ability and subjective health complaints. We found in thisstudy that educational level and musculoskeletal pain is associated. People with loweducational levels are prone to have more musculoskeletal pain than persons with highereducation. When it comes to musculoskeletal pain that is limiting persons in their daily tasksthe difference is even larger between persons with low educational level and persons withhigher education.

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