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Analyse de cas réels : Luoghi Comuni, Porta Palazzo (Turin, Italie) ; la communauté de Vlierhof (Kleve-Keeken, Allemagne) ; la Sargfabrik (Vienne, Autriche) ; Melrose Sheds (Pantin, France) ; Autorecupero di Grotta Perfetta (Rome, Italie) ; la ferme Vevy-Weron (Wépion, Belgique) Ce travail de recherche porte sur la réaffectation de bâtiments vides par le biais de l'habitat participatif. Les causes de l'abandon des bâtiments sont multiples et ces chancres urbains peuvent avoir des répercussions sur la vie des quartiers. Des politiques sont mises en place par les pouvoirs publics afin de limiter et prévenir l'abandon des bâtiments. Souvent, il est nécessaire de constituer un inventaire de ces bâtiments pour en maîtriser l'ampleur et pour guider les interventions à une échelle urbaine. Généralement, on ne réaffecte pas les bâtiments à caractère historique ou artistique afin de les sauvegarder. Cependant les construction ainsi dites banales ont comme valeur intrinsèque la structure portante qui peut, elle, offrir une base pour de nouveaux usages. Plus particulièrement la réaffectation peut répondre en partie à la crise du logement en construisant la ville sur la ville, en limitant l'étalement urbain. Ainsi, les bâtiments qui étaient obsolètes peuvent être mis aux normes de confort thermique. La participation dans l'habitat remonte aux premiers squats et évolue dans la forme qu'aujourd'hui on appelle : habitat groupé. L'habitat groupé peut encourager la réaffectation de bâtiments pour la création de logements. Cette forme d'habitat participatif vise à vivre autrement en privilégiant les espace collectifs de rencontre et de partage . Les logements privés ont alors une surface moindre, cela permet de diminuer les consommations et les prix du logement. Plusieurs exemples sont illustrés pour comprendre la variété des solutions d'auto-réaffectation. Pour finir, j'établis une méthode générale qui reprend les aspects caractéristiques nécéssaires à une auto-réaffectation durable dans le temps. Le bâtiments vide est une ressource pour les groupes d'habitants qui veulent créer leur logement en participant avec l'architecte qui se met à leur niveau pour les guider et les conseiller.

Réaffectation --- Habitat collectif

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L'habitat groupé, nouvelle manière d'habiter, induit une remise en question de notre mode de vie individualiste dominant. Il sera donc intéressant de voir comment l'architecture évolue en fonction de nos différentes manières de penser notre propre "Habiter". L'architecte, va devoir dans ce genre d'habitat, apprendre à écouter les nouveaux besoins des différents clients qui composent l'habitat groupé. C'est par cette écoute, devenue prépondérante dans le processus de conception, que l'architecture va pouvoir évoluer. Il va donc s'agir de comprendre tous les enjeux pouvant orienter les futurs propriétaires mais également tous les avantages qu'il y a à vivre dans un tel habitat. Pour y arriver, les habitats groupés vont être étudiés et catégorisés en différents types notamment d'après leur implantation. Lorsque l'ensemble de ces enjeux aura clairement été énoncé, ce sont les relations entre ces habitats et leur voisinage qui seront étudiés.

Habitat communautaire --- Habitat collectif

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Congregate housing --- Habitat collectif

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Habitat collectif --- Architecte --- Erskine, Ralph

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Le concept de collectif a depuis longtemps convaincu certains architectes, mais quels en sont les ressorts ? Qu’est-ce que l’architecte met en place pour créer le collectif, la convivialité ? Quelle est la juste mesure entre espaces privés et espaces partagés ? Doit-on en tant qu’architecte, réduire l’espace privé au profit de l’espace collectif ou garder la sphère privée telle quelle et mieux concevoir le commun ? A travers ce mémoire, nous cherchons à comprendre comment le concept de cohabitation a évolué, et quels en ont été les fondements depuis l’après-guerre. Nous choisissons d’étudier l’évolution de ce phénomène à travers la ville de Nantes, depuis les années 50 à nos jours, et ce à travers trois exemples significatifs : la Cité Radieuse de Le Corbusier, Le Sillon de Bretagne des années 70, et le projet Babel Ouest de 2009. A travers ces trois projets phares de l’histoire de l’habitat collectif, nous essayons de répondre à certaines questions concernant son évolution, et ce qu’on en retient en architecture. A travers certaines comparaisons, interviews, observations et témoignages, nous essayons de cerner les notions clés, les éléments qui semblent permettre à un logement collectif de mieux fonctionner qu’un autre. Le but n’est pas ici de trouver une « méthode » pour mieux concevoir le collectif, mais de comprendre les mécanismes mis en place par différents architectes dans l’élaboration du logement collectif au cours d’une certaine période. Ces déductions nous poussent également à réfléchir au rôle de l’architecte face aux nouvelles formes du logement collectif.

Logement social --- Habitat collectif --- France