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Sustainable development. --- Capitalism. --- Capitalism--Social aspects.
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Les enseignements de Marx ont souffert un destin d'atroce paradoxe: à partir de sa pensée, négation passionnée et lucide de l'État, du travail et de toute servitude humaine, s'est forgée l'idéologie brutale et policière qui légitima l'instauration d'un nouveau type d'État puissant et oppressif. Si rien n'est plus faux que de voir dans le cauchemar carcéral du «socialisme réel» la réalisation des «idées de Marx», nous devons néanmoins suspecter qu'il y avait déjà quelques éléments dans les écrits de Marx lui-même qui, sans le vouloir, admettaient et préfiguraient cela. Il ne s'agit pas seulement de discerner ce qui est vivant de ce qui est mort dans la pensée de Marx, mais de quelque chose de bien plus dramatique et vital: savoir ce qui est du côté de la vie et ce qui est du côté de la mort, autrement dit de l'État et du Capital et des nouvelles formes qu'au cours de leur développement historique ils ont acquises. Présentés pour la première fois au public français par Luis Andrés Bredlow et Anselm Jappe dans une édition augmentée de deux articles (dénonçant les mécanismes d'assimilation de la rébellion et fustigeant la conception de la fin de l'histoire de Fukuyama), les Apophtegmes sur le marxisme mettent en lumière les points les plus essentiels où la pensée de Marx reste vive et opérante, mais aussi ceux où elle continue de servir à la rénovation des formes de domination de l'État. Agustín García Calvo (1926-2012) était un philologue, linguiste, poète, dramaturge et essayiste espagnol, maître de plusieurs générations d'incrédules et de rebelles. Professeur de philologie latine à l'université de Madrid, destitué en 1965 en raison de son appui au soulèvement étudiant, il vécut exilé à Paris de 1969 à 1976. De retour à Madrid après la mort du dictateur, il resta fidèle jusqu'à la fin à l'esprit rebelle des années 60, qu'il maintint dans une infatigable activité de conférencier et d'écrivain
Capitalism - Social aspects --- Marxian school of sociology --- Marxian economics --- Capitalism
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Capitalism --- Capitalisme --- Social aspects --- Aspect social --- Economics --- Social aspects. --- Philosophy. --- Capitalism - Social aspects. --- Economics - Philosophy.
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Et si le désir de consommer ne pouvait étancher notre soif d'idéal ? Dans sa quête infinie de débouchés, le capitalisme a étendu la sphère marchande jusqu'aux affects et aux besoins humains, laissant la voie libre à l' "hyperconsommation". Efficacement relayée par les industries culturelles, celle-ci assure la promotion des valeurs matérialistes à l'exclusion des autres. Remplissant ainsi le vide qu'elle a créé, l'hyperconsommation s'impose comme le dispositif central de la construction identitaire. Analysant finement les divers mécanismes de l'hyperconsommation, Philippe Moati montre en quoi ils minent le lien social et fragilisent les personnes, créant un appel d'air pour un retour en force des fondamentalismes de toute nature. Il propose des voies de sortie, qui n'excluent pas pas la consommation mais la remettent au service de l'homme, du "vivre-ensemble" et dans le respect de la nature.
Consumer behavior --- Capitalism --- Social aspects --- Consommation --- Consommateurs --- Sociologie économique --- Comportement --- Capitalism - Social aspects
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Ni lavage de cerveau ni contrainte par la force, pas même culture ou simple organisation économique, le capitalisme est tout cela à la fois. Il s'immisce dans nos vies à travers une série de mécanismes par lesquels l'activité économique est apprise, légitimée et finalement (re)produite. Tous ces petits attachements, ces petits enrôlements, forment un maillage si serré qu'il est difficile de s'en extraire. Ainsi chaque jour nous agissons en accord avec ses principes. Bien souvent, nous y adhérons pleinement, même lorsque cela va à l'encontre de nos convictions. Nous n'y participons pas parce que nous sommes ainsi faits, nous sommes ainsi faits parce que nous y participons. On ne naît donc pas capitaliste, on le devient - qu'on le veuille ou non.
Capitalisme --- Homo oeconomicus --- Capitalism --- Aspect social. --- Social aspects. --- Capitalism - Social aspects
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La crise, qui n'est pas seulement économique et financière, a mis à nu ces mécanismes pervers qui régissent aujourd'hui le fonctionnement de la Cité. S'il faut s'empresser de les révéler, c'est parce qu'il est fort possible que bientôt, en attendant une nouvelle crise de plus grande ampleur encore, tout redevienne comme avant. Entre-temps, nous aurons mesuré l'ampleur des dégâts. Nous vivons dans un univers qui a fait de l'égoïsme, de l'intérêt personnel, du self love, son principe premier. Ce principe commande désormais tous les comportements, ceux de l'" hyperbourgeoisie " ou des bandes de jeunes délinquants comme ceux des classes intermédiaires. Destructeur de l'être-ensemble et de l'être-soi, il nous conduit à vivre dans une Cité perverse. Pornographie, égotisme, contestation de toute loi, acceptation du darwinisme social, instrumentalisation de l'autre : notre monde est devenu sadien. Il célèbre désormais l'alliance d'Adam Smith et du marquis de Sade. A l'ancien ordre moral qui commandait à chacun de réprimer ses pulsions, s'est substitué un nouvel ordre incitant à les exhiber, quelles qu'en soient les conséquences. Revisitant l'histoire de la pensée, jusqu'à saint Augustin et Pascal, Dany-Robert Dufour éclaire notre parcours. Afin de mieux savoir comment sortir de ce nouveau piège (a) moral
Pornography --- Sex --- Capitalism --- Social aspects --- Pornography - Social aspects --- Sex - Social aspects --- Capitalism - Social aspects --- Libéralisme économique --- Pornographie --- 20e siècle
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" La révolution ne consiste pas à détruire le capitalisme mais à refuser de le fabriquer. La présenter comme la destruction du capitalisme, c'est partir perdant, c'est ériger un grand monstre en face de nous, si terrifiant que, soit nous renonçons par désespoir, soit nous en concluons que notre seule façon de tuer le monstre est de construire un grand parti avec des dirigeants héroïques qui se sacrifient (et tous ceux autour d'eux) au nom de la révolution. Nous partons à nouveau perdants, cette fois en élaborant une grande fable d'héroïsme, de direction, de sacrifice, d'autorité et de patience, une fable peuplée de saints - Lénine, Trotski, Rosa, Mao, le Che, Marcos ou qui vous voudrez - qui reproduit ce que nous voulons détruire. Présenter la révolution comme la destruction du capitalisme, c'est la mettre à distance de nous, c'est la reporter dans le futur. La question n'est pas dans le futur. Elle se pose ici et maintenant: comment cessons-nous de produire le système par lequel nous détruisons l'humanité? " Dans cet essai, John Holloway suggère que le capitalisme est déjà largement fissuré, en crise permanente, et contrarié par de multiples refus de sa force de cohésion. La force des brèches réside dans leurs aspirations partagées contre le travail capitaliste et pour un type d'activité différent : faire ce que nous considérons nécessaire ou désirable. Construit en 33 thèses, Crack Capitalism ranimera le débat dans les réseaux militants, parmi les Indignados, les chercheurs critiques et toutes celles et ceux qui aspirent aujourd'hui à changer le monde.
Capitalism --- Philosophy --- Social aspects --- Capitalisme --- Mouvements sociaux --- Mouvements alternatifs (politique) --- Philosophie --- Mouvements sociaux. --- Philosophie. --- Capitalism - Philosophy --- Capitalism - Social aspects
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Thomas Frank coined the term 'the conquest of cool'. This book shows how this conquest is at the heart of the dynamics of contemporary capitalism.Jim McGuigan argues that 'cool capitalism' incorporates disaffection into capitalism itself, absorbing rebellion and neutralising opposition to the present system of culture and society.The book explores a huge variety of cultural examples, from the sleek images of mainstream advertising, to the fringes of artistic production, offering a vigourous critique of our understanding of subversion, resistance and counter-culturalism.Is there is still any space left for rebellion against the seductive power of the free market economy?
Capitalism --- Capitalisme --- --Social aspects. --- capitalisme - influence exercée --- capitalisme --- analyse culturelle --- Social aspects --- * sociologie --- idéologie - critique --- Capitalism - Social aspects.
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Despite creating vast inequalities and propping up reactionary world regimes, capitalism has many passionate defenders-but not because of what it withholds from some and gives to others. Capitalism dominates, Todd McGowan argues, because it mimics the structure of our desire while hiding the trauma that the system inflicts upon it. People from all backgrounds enjoy what capitalism provides, but at the same time are told more and better is yet to come. Capitalism traps us through an incomplete satisfaction that compels us after the new, the better, and the more. Capitalism's parasitic relationship to our desires gives it the illusion of corresponding to our natural impulses, which is how capitalism's defenders characterize it. By understanding this psychic strategy, McGowan hopes to divest us of our addiction to capitalist enrichment and help us rediscover enjoyment as we actually experienced it. By locating it in the present, McGowan frees us from our attachment to a better future and the belief that capitalism is an essential outgrowth of human nature. From this perspective, our economic, social, and political worlds open up to real political change. Eloquent and enlivened by examples from film, television, consumer culture, and everyday life, Capitalism and Desire brings a new, psychoanalytically grounded approach to political and social theory.
Capitalism --- Psychoanalysis --- Market economy --- Economics --- Profit --- Capital --- Psychological aspects. --- Social aspects. --- Philosophy. --- Capitalism - Psychological aspects --- Capitalism - Social aspects --- Psychoanalysis - Philosophy
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"Carnage in the classroom, misogynists in high office, sociopaths in uniform, masculinity makes headlines and for all the wrong reasons. But the most toxic of men are an index of a broader problem with the way males are raised and learn to interact. Designated male at birth, Cremin knows what it means to be masculinised. Now she offers a trans woman's perspective on and diagnosis of what provocatively she describes a disorder. It's a disorder of the human personality reflective of the society into which we are born. Primed to be competitive and violent, and compelled to kill off parts of the self because of their feminine associations, the masculinised male, Cremin says, is suited to capitalism's monstrous and unquenchable needs. She draws on marxist and psychoanalytic theory both to diagnose the condition and also, importantly, to theorise how individually and collectively it might be overcome. Rejecting the idea that males are inherently violent and females inherently nurturing or that there's such a thing as a masculine or feminine essence, Cremin proclaims nevertheless that, as she conceives the terms, femininity is the riddle of a masculine disorder solved, and it knows itself to be this solution. The future is feminine. It must be"--
Femininity. --- Women --- Masculinity. --- Men --- Capitalism --- Psychology. --- Social aspects. --- Femininity --- Women - Psychology --- Masculinity --- Men - Psychology --- Capitalism - Social aspects
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