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Laïcité --- Séparation des Églises et de l'État (France ; 1905-1906) --- Droit
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Comment la Bretagne devait-elle commémorer le centenaire de la loi de la Séparation des Églises et de l'État ? En réunissant pour un colloque commun, sous l'égide du Comité Renan de Tréguier et en collaboration avec l'Institut culturel de Bretagne, les principaux chercheurs des universités de Rennes, Brest et Nantes. En imposant d'elle-même une spécificité où la langue bretonne, la question scolaire, la force de la religion et des traditions jouent un rôle essentiel. En creusant cette spécificité par l'inscription de l'événement dans la longue durée d'un avant et d'un après. En éclairant les travaux des historiens à la lumière de la littérature et des arts. En choisissant pour centre de la manifestation Tréguier, le berceau de Renan : Tréguier où l'inauguration tumultueuse de son monument sous la présidence d'Émile Combes fait date. Et la puissante pensée même de Renan amenait naturellement à l'internationalisation du débat. C'est pourquoi ce colloque fut à son tour un événement. C'est pourquoi aussi ces actes sont à considérer comme lieu de mémoire dont l'actualité fait toujours un lieu de leçon.
Religion --- History --- Séparation des Églises et de l'État (France ; 1905-1906) --- Église catholique --- histoire de France --- laïcité --- vie sociale --- Séparation des Églises et de l'État (France --- 1905-1906)
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Depuis plusieurs années, la perte de chance suscite l'intérêt du juge administratif et de la doctrine publiciste. Le premier, qui en a largement développé le champ dans le contentieux de la responsabilité administrative, a fait évoluer la méthode de réparation de cet instrument en s'inspirant de l'exemple judiciaire. La seconde a tenté d'identifier les justifications de l'emploi de la perte de chance en s'appuyant sur l'incertitude du préjudice et sur celle du lien de causalité. Or, l'analyse de la jurisprudence montre qu'en dépit de la pluralité des aléas justifiant l'usage de la perte de chance, celui-ci s'inscrit dans un cadre unique, caractérisé par une incertitude causale. La diversité apparaît ailleurs, au stade de l'indemnisation. Selon la méthode retenue - la logique du tout ou rien ou la réparation proportionnelle - la perte de chance change d'apparence. Prenant la forme tantôt d'une présomption de causalité, tantôt d'un préjudice spécifique, elle permet de surmonter l'incertitude causale de deux manières différentes. Les hésitations actuelles du juge administratif autour de l'indemnisation de la perte de chance témoignent de la difficulté à trancher entre l'une ou l'autre des deux possibilités de réparation et, partant, entre les deux outils qui y sont attachés. Toutefois, le type d'aléa sous-tendant l'emploi du mécanisme est en mesure de fournir une clé de répartition de ces deux modalités de réparation.
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Jean-Louis Rondeau, ancien oratorien, secrétaire de l’abbé Grégoire, a rédigé un journal dans la tradition des Nouvelles ecclésiastiques. Ce manuscrit inédit renouvelle l’historiographie et offre une relecture janséniste et gallicane du Concordat de 1801. Ardent partisan de la politique religieuse de Napoléon, Rondeau bascule dans l’opposition sous la Restauration. C’est alors que se cristallise la légende républicaine de Port-Royal et que se nouent les liens entre jansénisme et libéralisme. Le rôle des polémiques jansénistes dans le long processus de sécularisation est mis en lumière. Ce témoignage inscrit l’histoire du jansénisme dans la dynamique religieuse, culturelle et politique de l’Europe catholique post-révolutionnaire. Partout, Rondeau scrute les deux fronts qui opposent les partisans intransigeants de la papauté, alliés aux anti-révolutionnaires, et les néo-gallicans, alliés à des libéraux qui soutiennent, comme certains souverains, l’idée d’Églises nationales. Il offre ainsi une lecture janséniste qui replace au centre des interrogations politiques de ce premier xixe siècle, le religieux et la foi. Cette lecture repose sur une définition partisane centrée sur l’antiromanisme et le gallicanisme.
Rondeau, Jean-Louis, 1759-1832 --- Jansénisme -- France --- Église et État -- France --- History --- jansénisme --- gallicanisme --- ultramontanisme --- Premier Empire --- Restauration
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Trahissant une mauvaise organisation ou un mauvais fonctionnement des services, la faute de l'administration est née antérieurement à la responsabilité et a longtemps été sanctionnée par le droit statutaire et disciplinaire. Aujourd'hui, elle remplit encore des fonctions distinctes de la responsabilité et de son contentieux, se rapportant à la police de vie administrative et à la sanction des comportements de maladministration. Du point de crue interne à l'administration, la faute permet, par la censure d'une ligne de conduite, de discipliner l'institution administrative dans son organisation et ses relations internes. Elle ne s'apprécie pas seulement par rapport aux règles externes de la légalité, mais aussi selon des lois propres à la vie administrative : codes de bonne conduite, recueils de bonne pratique, déontologie administrative. Le juge ne possède ainsi aucun monopole dans l'identification et la répression de la faute de l'administration. Celle-ci a également pour effet de signaler les limites dans lesquelles l'administration peut agir, faisant apparaître des liens étroits avec la maladministration, l'illégalité, le manquement à l'obligation et le blâme moral. Du point de vue externe à l'administration, la faute remplit deux offices complémentaires, chronologiquement successifs, dans la réparation du préjudice causé par l'administration. En tant que condition de la réparation, elle permet, en premier lieu, le déclenchement de cette dernière. Elle se trouve toutefois limitée par les hypothèses de responsabilité sans faute et par la place accordée au préjudice et au lien de causalité. Elle intervient, en second lieu, dans le règlement effectif de la réparation, et notamment dans l'imputabilité de la charge de réparation par la désignation des auteurs de l'obligation et de la contribution à la dette. En revanche, en application du principe de réparation intégrale, son rôle ne peut être qu'accidentel dans la mesure de la réparation.
Administrative law --- France --- Administrative responsibility --- Administrative agencies --- Compensation (Law) --- Responsabilité administrative --- Administration publique --- Indemnisation --- Discipline --- Government liability --- Responsabilité administrative --- Faute (droit) -- France --- État -- France
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