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L'essence de ce travail porte sur un ensemble de critiques découlant d'un cheminement dans Dubaï, d'un ensemble de remarques sur des points particuliers de la ville. Comme un carnet de voyage, ce mémoire suggére un point de vue sur la ville, un ensemble de critiques architecturales et urbaines sur le Dubaï de 2007. Le but du travail est de décrire, comprendre et commenter comment des architectes contemporains ont conçu la ville de toute piéce en 30 ans pour répondre aux envies d'un homme, de rechercher les qualités proposées dans un milieu où l'argent n'est pas un probléme.La ville se montre aux yeux du monde comme un lieu où tout est possible où la politique peut se résumer à " je pense donc je fais ". La ville se veut désirable pour répondre à une mutation consommatrice d'habitants et de touristes. Dubaï sait faire rêver, tout semble beau et bien fait, on nous vend Dubaï dans une vitrine architecturale. Comment vit on dans une telle ville ?Le travail tente à rechercher et comprendre ce qui se cache derriére ce beau profil de voir ce qui s'y passe réellement et d'en émettre des conclusions. Dans sa premiére partie, ce travail est l'étude d'une mutation urbaine de grande envergure, le passage d'un village de pêcheur vers 1800 en une ville de transit de marchandises vers 1970 pour se développer en la ville commercial et touristique d'aujourd'hui. Cette premiére partie historique permet de comprendre le contexte, ainsi que les problémes posés par une mutation trop rapide consommatrice d'espace. Cette partie se termine par une vue futuriste de la ville de 2020 de rechercher les questions qu'il reste à résoudre et les problémes qui vont se poser.La deuxiéme partie de ce travail rend compte de la matiére premiére de ma vision de la ville, ce qui m'a paru le plus pertinent de décrire.Dans une ville récente, une critique semble évidente portant sur la relation complexe qu'il existe entre la tradition et la contemporanéité au travers leur architecture. Dans une ville littorale désertique vouée au tourisme, j'ai recherché le rapport entretenu avec l'eau ainsi que son rôle dans la ville.Dans une ville à la culture pétroliére, il semble logique d'y rechercher la place du piéton face à l'automobile, de la qualité des espaces publics. Dans une ville cosmopolite il est intéressant d'observer la relation entre les différents habitants originaires d'aires culturelles différentes. Dans une ville à mi-chemin entre culture Arabe, Asiatique et Occidentale, il apparaît nécessaire de comprendre la relation entre l'espace public et l'espace privé singuliérement différent entre ces cultures. Dans un pays où ni le relief, ni l'hydrographie, ni les cultures ou les terrains déjà appropriés de maniére privative ne viennent freiner ou contraindre l'expansion urbaine, la croissance semble inéluctable. Cependant le manque de territoire leurs fait prendre conscience que leur urbanisation aura une fin en terme de consommation de territoire.Leur conception architecturale se trouve à l'opposé de ce que l'on nous apprend à St Luc. A Dubaï on dessine des objets qui se déposent et forment le paysage. Le rôle de l'architecte n'est plus celui de construire des espaces mais celui de construire de bel objet tel un designer. La ville c'est une addition de constructions qui se veulent uniques, symboles de puissance. Il ne recherche pas l'intégration à un site, ils recherchent systématiquement de nouveau record à battre dans leur envie de superlatif. Habituellement on recherche l'intégration dans le tissu, construire de façon harmonieuse la ville. Ici la différence prime.Le petit projet modeste intégrer dans un site qui ne réinvente rien mais réinterpréte n'existe pas. C'est l'exubérance et l'envie de se montrer qui prime. C'est le cas particulier de Dubaï qui crêt son régionalisme critique. Un régionalisme de la libération. Selon Kenneth Frampton : " c'est la manifestation d'une région s'accordant particuliérement à la pensée naissante de l'époque. Nous appelons régionale une telle manifestation parce qu'elle n'a pas émergé ailleurs. Le génie de cette région vient de ce qu'elle est plus consciente et plus libre qu'à l'ordinaire. "L'importation de savoir faire étranger en terme d'architecture provoque la rencontre entre différentes écoles qui ouvre la ville sur le monde, il semble que chacun recherche les moyens d'exprimer au mieux la contemporanéité de son école.Ce terrain de jeu formidable pour les architectes à ces limites qui s'impose aujourd'hui. Sans régle du jeu, la ville c'est développé aux grés d'envie mais cela n'est plus possible. La surface du pays sera consommée sur environ 1500 km² d'ici 2020.La ville posséde d'énorme moyen mal utilisé ou seulement pour les catégories sociales élevées. Chaque construction est une débauche de moyen et de matiére en opposition avec la misére qui se cache derriére toutes les constructions.De nombreuses questions restent en suspens qu'en au devenir de cette ville. Trop d'argent dont découle trop d'envie, on fait de Dubaï une ville particuliére. Avec peu de moyen on fait des choses simples de façon réfléchie. Ici on coule les fondations avant même de savoir où se trouve l'entrée, si ce n'est pas bon, on recommence, l'architecture devient éphémére fruit d'envie.La ville vécue est en opposition avec la ville qu'ils nous vendent, tout n'est pas rose, beaucoup de problémes sont encore à résoudre. Malgré les moyens financiers on cherche aprés les qualités, il semble dommage qu'elle ait été mieux pensée plutôt. Toute fois les mentalités changent et le cadre de vie tente à s'améliorer, je pense que la ville se trouve à une période charniére entre quantité et qualité ainsi qu'entre consommation et densification.

Dubaï (Emirats arabes unis)

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Je me suis intéressée à Dubaï, son évolution et à tous les aspects qui lui ont permis de se développer. J'ai pu constater qu'il y avait une nette différence d'évolution entre les domaines politique et social et ceux de l'architecture et de l'économie. Je me suis alors posée la question: comment ces différents domaines ont-ils évolué et pourquoi cette dichotomie? Tout d'abord, je présente Dubaï dans ses contextes géographique et historique. Ensuite, je tente de répondre à la question en développant les autres domaines politique, économique, urbanistique, architectural et social. L'évolution économique et technologique a été fulgurante. Dans les années 60, du petit village au bord du Golfe Persique, avec une tradition ancestrale de pêche de la perle, Dubaï est devenue une mégalopole High-Tech. Cette évolution a profité aux Dubaïotes, principalement aux émirs et à leurs familles qui ont su s'attirer les compétences des investisseurs et des ingénieurs étrangers. Son futur est orienté vers le tourisme, le monde des affaires et les industries performantes. Dubaï a, depuis toujours, de par sa situation stratégique, été un lieu d'échanges et un carrefour pour le commerce international. Le mode de fonctionnement politique et social a, par contre, peu évolué. Les rennes du pouvoir et la richesse sont détenus par une minorité, les émirs et leurs familles, qui oeuvrent à maintenir leurs prérogatives. Le système politique mis en place consolide ce pouvoir. Dans le contexte contemporain, celui-ci semble archaïque. Dans le domaine social, en ce qui concerne la population étrangère majoritaire, la situation est problématique. Les ouvriers indispensables dans la construction de la mégalopole ont été les grands oubliés et le seront davantage lorsque les grands chantiers se termineront. La législation, en ce qui concerne les droits dans le domaine du travail, commence à se mettre en place mais est rarement respectée.

Architecture contemporaine --- Émirats arabes unis

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En dépit de la Crise financière de 2008, l'aménagement d'Abou Dhabi - et de sa smart city de Masdar non loin de l'aéroport - se poursuit. Grâce à son ralentissement structurel, on assiste depuis peu à un basculement de la capitale des Émirats arabes unis (600 000 habitants, troisième ville après Dubaï et Charjah) d'un modèle de " pétro-urbanisme " calqué sur les villes américaines énergivores (superhighways de bitume, murs-rideaux de verre et megamalls climatisés), vers celui d'un modèle plus durable, culturel et touristique, symbole de " l'après-pétrole ". Et alors que l'" île des Musées " de Saadiyat prend peu à peu forme, Masdar teste la limite des écocités solaires. Un historien et un urbaniste déchiffrent ici cette mutation.

Urbanisme --- Développement territorial durable --- Analyse urbaine --- Développement urbain --- Émirats arabes unis --- Développement territorial durable

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Koweit --- Bahrein --- Qatar --- Emirats arabes unis --- Descriptions et voyages --- Descriptions et voyages --- Descriptions et voyages --- Descriptions et voyages --- Koweit --- Bahrein --- Qatar --- Emirats arabes unis --- Descriptions et voyages --- Guides --- Descriptions et voyages --- Guides --- Descriptions et voyages --- Guides --- Descriptions et voyages

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United Arab Emirates --- Emirats arabes unis --- History. --- Economic conditions. --- Social conditions. --- Histoire --- Conditions économiques --- Conditions sociales --- Conditions économiques