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Ce mémoire a pour objectif d’investiguer la formation des adultes en situation de handicap mental du point de vue des formateurs. Pour ce faire, nous avons menés des entretiens semi-structurés auprès de formateurs en centre de formation professionnelle accueillant des personnes adultes en situation de handicap en vue d’une insertion professionnelle. Conjointement à cette démarche, nous avons effectué un stage dans un de ces centres. Nous avons opté pour une méthode d’analyse qualitative de nos entretiens. Les résultats présentés nous amènent à considérer le formateur d’adultes dans ce contexte comme un accompagnateur de projet professionnel. La relation avec l’apprenant est au centre. De plus, le contenu de la formation est adapté à l’apprenant et la cohésion de groupe est privilégiée. La réalisation de ce mémoire a mis en évidence un grand désir de se former de la part des apprenants ainsi que la complexité et les questions sociétales que cela soulève.

Education des adultes --- Pédagogie --- Handicapés mentaux --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement

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Quels sont les liens entre les pratiques pédagogiques et le regard des instituteurs sur la récréation ? Des éléments de réponse ont été fournis par dix questionnaires et dix entretiens individuels d'enseignants de tout âge et d'écoles différentes. En dépit des limites inhérentes à notre échantillon restreint, des tendances se dégagent : ainsi, les enseignants pratiquant une pédagogie traditionnelle associent la récréation à une fonction de détente ; de même, les tenants d'une pédagogie active privilégient également les dimensions socialisante et socioconstructiviste de la récréation. Outre le type de pédagogie, il apparaît que d'autres variables influencent la manière dont les enseignants perçoivent la récréation (expérience, pratiques générales de l'établissement, public). En conclusion, cette étude se veut avant tout une première étape en vue d'autres recherches sur le sujet.

Récréation --- Emploi du temps (éducation) --- Enseignants --- Attitude (psychologie) --- Enfants -- Loisirs --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement

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Résumé Ce travail est le fruit du constat suivant : les élèves en difficultés scolaires semblent se caractériser par des comportements en décalage avec les attendus scolaires. Ces difficultés seraient dues à une forme de « résistance » que les élèves développent par rapport au langage de l’école. La recherche postule que les pratiques langagières orales et écrites peuvent contribuer à réduire cet écart et permettre aux élèves de sortir progressivement de ce malentendu (Beautier, 1995 ; Bucheton et Chabanne, 2002). En partenariat avec un professeur de sciences en 3e année de l’enseignement technique de qualification, nous avons mis place un dispositif d’écriture réflexive inspiré du journal des apprentissages (Crinon 2000, Scheepers, 2005). A travers l’écriture, cet outil travaille la métacognition. Il doit être envisagé sur le long terme : le projet a démarré en octobre 2014 et a pris fin en avril 2015. A travers ce travail, nous souhaitons mettre en évidence un impact positif du journal des apprentissages sur : • le rapport au savoir des élèves, y compris les plus faibles; • le sentiment d’efficacité perçue des élèves qui est d’après Bandura (1997) prédicteur de réussite dans un domaine donné; • sur la régulation des pratiques de l’enseignant. Nous avons recueilli, traité et analysé des données quantitatives et qualitatives relatives au terrain, de façon à répondre à nos différentes hypothèses. Enfin, nous avons effectué une prise de recul afin d’apporter des pistes de régulations concernant la démarche menée et les conditions d’utilisation efficace du journal des apprentissages sur le terrain.

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Depuis 2009, notre système éducatif a organisé l’intégration de tous les élèves dans l’enseignement ordinaire. Cependant, le concept d’école inclusive prôné par la convention de l’ONU (2006) est bien loin d’être respecté. Toutefois, dans la classe concernée par cette étude, l’intégration scolaire est centrée sur une dialectique entre les élèves de la classe, les élèves à besoins spécifiques et le binôme d’enseignants. Ce dernier travaille en collaboration étroite en co-enseignement. Ces enseignants prennent en considération l’hétérogénéité des élèves dans leurs apprentissages et dans leurs besoins. De par le respect de ces principes fondamentaux, leur philosophie tend vers un système inclusif. Face à l’hétérogénéité croissante des élèves dans les classes, la pédagogie différenciée s’avère une condition nécessaire dans leurs apprentissages, y compris ceux des élèves à besoins spécifiques. (Décret 2009) L’adhésion à ses principes apparaît comme primordiale à la réussite scolaire. La culture scolaire dépend intrinsèquement de l’identité professionnelle de l’enseignant et des valeurs auxquelles il adhère. Toutefois, sa philosophie n’est pas toujours conforme aux principes énumérés ci-dessus. L’accompagnement ainsi que la formation initiale et continue des enseignants dans leur parcours identitaire et professionnel sont nécessaires à la transformation des pratiques éducatives dans lesquelles une remise en question et une réflexion sur leur métier doivent être constamment présentes. (Décret 2001) Originellement, ce travail prend en compte la didactique professionnelle des enseignants dans le but de permettre l’observation et l’analyse de leur capacité réflexive. Ce processus de développement professionnel axé sur la réflexion de ses pratiques est un engagement individuel, mais également interpersonnel de par les échanges réflexifs et les interactions entretenues avec les collègues. La didactique professionnelle, ici défendue, vise la conception et la production d’un dispositif d’apprentissage par l’entremise de situations professionnelles. Ce dispositif donne un premier aperçu de l’effet produit par différents moyens d’investigation sur l’attitude réflexive d’un binôme d’enseignants et ce, en les confrontant à leurs pratiques de différenciation. Cette étude longitudinale permet d’envisager les effets à long terme d’un dispositif d’étude.

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Organisé en quasi-marché scolaire, notre système éducatif connait d’importantes ségrégations de populations inter-établissements. Dans ce contexte, depuis 2007, le législateur a proposé différents dispositifs tentant de réguler le processus de libre choix tout en assurant la liberté du chef de famille prévue par la Constitution. Notre travail porte sur les motivations des familles défavorisées lorsqu’elles inscrivent leur enfant en 1ère année secondaire dans un établissement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous avons réalisé une enquête auprès de 23 familles d’origines socio-économiques contrastées dont au moins un enfant est scolarisé en 6ème primaire dans une école située sur le territoire de la commune d’Ans. Des entretiens semi-directifs ont été réalisés afin de percevoir d’éventuelles différences dans l’appréhension de cette problématique selon les classes sociales. Alors que la littérature scientifique est partagée sur l’engagement des familles précarisées envers le choix de l’école secondaire, nous avons trouvé, au sein de ce groupe, une proportion importante de parents impliqués dans le processus qui cherchent à scolariser leur enfant dans un milieu perçu similaire ou davantage favorisé et ce, afin d’éviter certaines relations jugées peu fréquentables. Ces familles motivent majoritairement leur choix par la discipline et la surveillance dans l’établissement, sur base des ouï-dire de leur sphère sociale. Toutefois certaines ne perçoivent pas l’enjeu des choix posés et connaissent mal tant l’organisation de l’enseignement que le processus d’inscription, ce qui ne permet pas de rencontrer la volonté politique de réduction des ségrégations. Ceci confirme la théorie sur l’inégalité des choix exposée par Boudon et nous amène à proposer quelques pistes d’accompagnement de ce public fragilisé.

Ecoles -- Choix --- Personnes défavorisées --- Statut social --- Enseignement secondaire --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement