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Dans les années nonante, apparaissent de nouvelles initiatives artistiques contemporaines, plus particulièrement celles dites participatives. Si leur désignation diffère – on parle d’art dialogique, d’art collaboratif, d’art en commun, d’art littoral, d’art participatif, d’art relationnel, d’art contextuel ou encore d’œuvre praticable – et qu’elles se distinguent par la forme qu’elles adoptent, elles sont toujours mues par une volonté de renverser la relation traditionnellement établie entre l’artiste, l’œuvre et le public. Ce changement de paradigme confère un nouveau statut à l’artiste qui, désormais, n’est plus un « producteur d’objets distincts » qui impose sa vision du monde, mais un collaborateur qui sollicite le spectateur au sein du processus créatif. En effet, en incluant le spectateur dans la création artistique, l’art participatif remet en question le rapport passif que le spectateur entretient avec l’œuvre d’art académique. Ainsi, la particularité de l’art participatif, qui le distingue de la majorité des autres mouvements artistiques, est son projet esthétique qui ambitionne de produire un certain nombre d’effets sur le plan artistique et social auprès des participants impliqués dans le processus créatif. Cette catégorie d’art modifiant radicalement le rôle de l’artiste et du spectateur, nous nous sommes interrogée sur les enjeux artistiques et éthiques d’un tel changement. Plus précisément, nous souhaitons connaître l’intention artistique de l’artiste lorsqu’il élabore un projet d’art participatif. Dès lors, nous tenterons de répondre à ces questions : quelles sont les prémices de l’art participatif ? Quels sont les enjeux artistiques et éthiques théorisés par les principaux spécialistes de la pratique ? Et plus particulièrement, ces enjeux se concrétisent-ils dans un ensemble de projets participatifs liégeois sélectionnés ?
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