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Pour les enseignants débutants,l’environnement dynamique, complexe et incertain que représente une salle de classe rend leur entrée dans métier assez délicate, notamment car ils éprouvent des difficultés à s’ajuster efficacement aux situations vécues. Leur activité serait influencée par des préoccupations qui leur sont propres, souvent en lien avec la gestion de classe plutôt qu’à celle des apprentissages. Ce mémoire a pour objet d’appréhender l’évolution des préoccupations de quatre enseignantes novices au premier degré de l’enseignement secondaire lors d’un accompagnement réflexif qui consiste à analyser leur activité dans une perspective régulatrice (Beckers, 2007). Complété par les fondements théoriques et méthodologiques issus de la didactique professionnelle (Pastré, 2011), le modèle du multi-agenda(Bucheton, 2009) apportera un éclairage sur les dimensions de l’activité de ces enseignantes, en tentant de dépasser le dilemme contrôler/enseigner (Ria, 2012). Il ressort de cette recherche que la mise en place d’un dispositif réflexif permettrait aux enseignants débutants d’ouvrir leur cadre interprétatif en identifiant des paramètres issus de dimensions de l’activité qui ne font pas partie de leur(s) préoccupation(s) initiale(s) et d’acquérir de nouveaux gestes du métier ou des gestes professionnels (Jorro, 2006).
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Selon Buchs, Lehraus et Crahay (2012), implanter la pédagogie coopérative dans les pratiques d’enseignements aurait des effets bénéfiques sur le rendement, les attitudes scolaires et les habilités sociales et relationnelles des élèves de l’école primaire. Cependant, d’après Plante (2012), trois catégories de facteurs limitent l’utilisation de cette méthode par les enseignants. En effet, ils devraient adopter les conceptions relatives à cette approche mais également être capable de préparer et planifier les activités selon les principes de la pédagogie coopérative. De plus, l’enseignant devrait adapter son action en vue de favoriser les effets escomptés, ce qui semble plus difficiles chez les enseignants novices peu habitués à cette méthode. Pour atteindre l’action efficace, Sharan (2010) suggère qu’un processus de réflexion, qui est au centre du développement professionnel, soutient la capacité des enseignants à jongler avec les tâches multiples que requiert l’apprentissage coopératif. Dans cette idée, Pastré (2002) ajoute que pour développer des compétences professionnelles, il faut analyser le travail en utilisant la démarche de la didactique professionnelle pour apercevoir la représentation qu’ils s’en font, la réflexion dans l’action. Elle faciliterait le repérage des concepts organisateurs de l’action permettant à l’enseignant d’établir un diagnostic de la situation dans laquelle il se trouve et sur lesquels il se base pour prendre des décisions qui orientent son action. Pour enrichir ce point, Beckers (2007) reprend les propos d’Altet (1996) : « La professionnalité se construit dans l’expérience et la pratique sur le terrain, mais avec l’aide d’un médiateur qui facilite la prise de conscience et de connaissance, participe à l’analyse des pratiques dans une démarche de co-formation ». Par conséquent, cette recherche vise à utiliser un dispositif alternant formation et accompagnement réflexif via des entretiens de régulation de deux instituteurs primaires lors de la découverte, l’implantation et la mise en œuvre de la pédagogie coopérative dans leur pratique professionnelle. Les données obtenues permettront de comparer l’évolution des modèles opératifs des enseignants au regard des principes émis par la recherche pour rendre cette stratégie d’enseignement efficace.
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Le décrochage scolaire est un phénomène qui touche un grand nombre d’élèves, si bien que Blaya (2010, p. 18) parle d’un problème sociétal et politique mondial. Alors que le Conseil des ministres de l’éducation de l’Union européenne recommande aux pays membres de mettre en place une stratégie globale de lutte contre le décrochage (Blondin & Chenu, 2013), chaque pays, voire chaque région, semble proposer des axes de travail différents. En effet, une grande variété de dispositifs a vu le jour pour tenter d’enrayer le phénomène. En Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), douze Services d’Accrochage Scolaire (SAS) peuvent prendre en charge les décrocheurs qui ont entre 6 et 18 ans. Au terme de cet accompagnement, leur objectif est de réintégrer ces élèves dans une structure scolaire ou dans une formation agréée. Selon le Service des Inscriptions et de l’Assistance aux établissements scolaires de la FWB, près de 6.000 jeunes ont été accompagnés par un de ces services entre 2002 et 2016. Cela montre bien l’étendue de la problématique dans nos régions. L’objectif de ce mémoire est de dégager des pratiques éducatives qui semblent bénéfiques à un retour à l’école de ces jeunes en difficulté. En effet, la problématique de la réintégration en milieu scolaire semble être un processus difficile (David & Melin Plée, 2006 ; Haeri & Melin, 2011) et, de surcroit, elle s’inscrit dans une réalité complexe : l’adolescence (Philibert & Wiel, 2002). A travers des entretiens individuels, nous avons tenté de comprendre le vécu de ces jeunes, leurs besoins et les difficultés qu’ils ont pu rencontrer au cours de ce processus particulier. Cette recherche n’a pas la prétention de mettre en évidence une méthode unilatérale qui assurerait la réussite de la réintégration scolaire de tous les jeunes décrocheurs. Elle a pour objectif de dégager des pistes de réflexion ou de travail pour les différents acteurs de l’Enseignement et de l’Aide à la jeunesse qui sont, de près ou de loin, confrontés à ces situations complexes (Blaya, 2010 ; Boudesseul, 2013 ; Poncelet & Lafontaine, 2011 ; Potvin, 2012) et singulières (Gilles, Plunus & Polson, 2008, cités par Blaya, 2010).
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Par l'intermédiaire de notre recherche, nous découvrions un dispositif encore inexploré en Fédération Wallonie-Bruxelles : le Check-in/Check-out (CICO). Intégré au School-Wide Positive Behavior Support, un programme à trois niveaux de soutien au comportement, le CICO entend faire diminuer les comportements inappropriés des élèves dans les classes. Il se caractérise par une attention particulière des adultes de l'école pour les élèves, des attentes énoncées de manière positive, une surveillance des progrès quotidiens, un enseignement explicite des compétences sociales ainsi que des renforcements positifs (Simonsen, Myers & Briere, 2010). Puisque notre objectif de départ était d'investiguer la problématique de la lutte contre le décrochage scolaire et que ce dispositif a montré ses preuves pour y contribuer, nous avons tenté de lancer cette initiative locale sur le terrain. Aussi inconnu pour nous, que novateur dans la littérature scientifique, nous avons petit à petit appris à appréhender le CICO. Préalablement aux expérimentations, nous avons donc pensé l'aménagement des conditions nécessaires à la mise en place du programme. La fidélité d'implémentation, la validité sociale et les particularités de l'établissement ont influencé nos choix méthodologiques. Ensuite, la technique de l'entretien semi-dirigé a été sollicitée afin de récolter les expériences vécues par les enseignants, les éducateurs et les élèves. Finalement, les résultats de notre recherche ont été nuancés. Des avis et des hypothèses contradictoires nous ont poussée à analyser et à questionner sans cesse nos interprétations. Enfin, consciente des quelques limites de notre travail, c'est néanmoins dans une perspective particulière que nous avons envisagé nos données. Au regard de la mission éducative dont tous les professionnels de terrain sont investis et en œuvrant au départ du climat scolaire, il nous semble primordial de mettre en place des initiatives qui permettent à tous les élèves de trouver leur place dans leur école et dans la société. Ainsi, en fin de travail, vous trouverez la discussion et les perspectives que nous dégageons d'un questionnement qui nous a animée tout au long de la rédaction de ce mémoire.
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Il existe une large littérature qui tente de viser les difficultés des pratiques enseignantes. Celle qui sera abordée dans ce travail concerne les préoccupations des enseignants face à l’apprentissage conjoint de la lecture et de l’écriture au cycle 2. On constate en effet, que souvent ceux-ci sont démunis et manquent d’outils pour remédier à cette difficulté. À travers ce travail, nous tenterons de rassembler les différents auteurs qui abordent cette problématique et d’en cibler certains qui nous permettront de répondre aux questions de recherche préalablement posées. Nous nous sommes focalisée sur les formes d’étayage exposées par Bucheton et Soulé (2009) qu’ils intègrent dans leur multi agenda. À partir de ces formes, nous avons étudié les postures adoptées par une enseignante, en l’occurrence, la chercheuse elle-même. Cette analyse se complétera par la prise en compte du point de vue de Allal (2007), une autre auteure abordant le même sujet bien que la nomenclature soit différente. Notre étude tentera d’appliquer ces notions théoriques dans une classe de l’enseignement différencié dont la chercheuse est titulaire à travers le dispositif des ateliers dirigés d’écriture.
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