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2020 (1)

2009 (1)

1993 (1)

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Dissertation
Optimisation de la méthode de transfection par électroporation à l'aide du nucléofector sur des WE17/10 lymphocytes T IL-2 dépendante et inhibition de l'expression du gène FOXP1 par le phénomène de l'ARN interférent.
Authors: --- ---
Year: 2009 Publisher: [S.l.]: [chez l'auteur],

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Abstract

Keywords


Dissertation
Effet immunosuppresseur des lymphocytes B infiltrant le cancer du sein
Authors: --- --- --- --- --- et al.
Year: 2020 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

La présence d’un infiltrat lymphocytaire au sein du microenvironnement tumoral est souvent associée à un meilleur pronostic. Depuis peu, on sait que les lymphocytes B infiltrant la tumeur (TIL-B) y jouent un rôle complexe. Récemment, une étude publiée dans notre laboratoire a démontré que les TIL-B peuvent produire des auto-anticorps dirigés contre 8 antigènes associés au cancer du sein (CS). Une ombre vient cependant noircir le tableau. Un sous-ensemble spécifique appelé lymphocytes B régulateurs (Bregs), qui possède la capacité d’inhiber la réponse immunitaire par le biais de multiples mécanismes encore trop peu compris. Actuellement, aucun consensus n’a été proclamé autour du phénotype des Bregs. La caractérisation de ces cellules s’avère pour l’instant rattachée à son activité régulatrice médiée par des cytokines anti-inflammatoires dont la plus documentée reste l'interleukine-10. En 2017, Achour et al., découvrent que les Bregs peuvent inhiber la différenciation terminale des lymphocytes B (LB) en cellules mémoires ou en plasmocytes producteurs d'anticorps, en inhibant la réponse des lymphocytes T auxiliaires folliculaires (TFH). Se basant sur cette étude et ayant prouvé, dans des résultats préliminaires, la présence de Bregs sécréteur d’IL-10 dans les tumeurs du CS, l’objectif principal de cette étude consistait à caractériser l’effet immunosuppresseur des TIL-B du CS sur la fonction des TFH. Ainsi, leur impact sur la différenciation terminale des LB en plasmocytes sécréteurs d’immunoglobulines G (IgG) a été analysé. De façon indépendante, l’effet sur l’activation des TFH et sur la différenciation en LB mémoire des facteurs solubles du microenvironnement tumoral appelés par la suite « surnageant de tumeur » (SNT) a été étudié. Dans l’optique de déterminer si les TIL-B ou le SNT possèdent un effet immunosuppresseur, des TFH et LB spléniques de patients sains ont été cocultivés pendant 6 jours en présence de TIL-B de tumeur ou du SNT de patientes atteintes de CS. Durant les cultures, les populations cellulaires ont été analysées par le biais d'analyses phénotypiques et fonctionnelles. La différenciation des LB en plasmocytes a été étudiée par analyses de l’expression intracellulaire des IgG et IgM. La sécrétion d’IgG dans le milieu de culture a ensuite été déterminée par dosage immuno-enzymatique sur support solide et essai de billes cytométrique. Les données acquises ont révélé que la présence de TIL-B dans les cocultures n’a pas empêché la différenciation en plasmocytes. En revanche, la sécrétion d’IgG fut fortement ou totalement réprimée. Ces résultats suggèrent que dans les tumeurs du sein, les TIL-B jouent un rôle immunosuppresseur sur la sécrétion des IgG. Le SNT a quant à lui démontré un effet inhibiteur sur l’activation des TFH et la différenciation des LB en cellules mémoires. Il semble alors clair que les futures immunothérapies contre le CS ont tout intérêt à investir dans la recherche anti-IL-10.


Book
Expression du complexe TCR/CD3 sur la ligne cellulaire WE17/10 après infection par le virus HIV-2

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Abstract

Le Syndrome d’Immunodéficience Acquise (SIDA) est provoqué par les virus de l’Immunodéficience Humaine, HIV-1 et HIV-2. Les mécanismes impliqués dans l’évolution de l’infection et la maladie sont encore mal connus. Un travail précédent de notre laboratoire a permis la mise au point d’un modèle in vitro de l’infection par HIV-1 qui pourrait permettre de mieux comprendre les effets du virus sur les cellules infectées. Il a été observé que l’infection par HIV-1 des cellules WE17/10, une lignée de lymphocytes T qui possèdent un phénotype « mémoire », mène, après quelques mois, à un défaut de l’expression du récepteur TCR/CD3 dû à une absence de transcription des ARNm codant pour la chaîne γ de CD3. Suite à ces résultats, on a décidé d’étudier l’effet de l’infection par les virus HIV-2 sur l’expression du TCR/CD3 des cellules WE17/10. Au début, nos expériences ont été retardées par la contamination des cultures par des mycoplasmes.
La lignée WE17/10 infectée par les virus HIV-2ms et HIV-2mvp est productive de virions, mais elle ne l’est pas lorsqu’elle est infectée par le virus HIV-2st. HIV-2 interfère dans l’expression de TCR/CD3. Aux stades initiaux de l’infection, la densité de TCR/CD3 est réduite, donc les cellules infectées TCR/CD3hi+ deviennent TCR/CDlo+ avant de devenir TCR/CD3-. L’absence de la chaîne CD3-γ dans les cellules WE17/10 infectées par HIV-2 conduit à la diminution et la disparition du récepteur TCR/CD3.
L’activation des cellules infectées par HIV-2 avec l’anticorps monoclonal anti-CD3 (OKT.3) montre une perte progressive de réponse cellulaire. Les cellules infectées TCR/CD3hi+ sont encore capables de répondre aux stimulus mais moins que les cellules non infectées. Quand les cellules deviennent TCR/CD3lo+, elles ne sont plus capables de bien répondre à la stimulation avec l’anti-CD3. Les deux phénomènes (TCR-CD3hi+ vers TCR/CD3lo+ et TCR/CD3lo+ vers TCR/CD3-) semblent être le résultat de l’interférence avec la transcription du gène de la chaîne CD3-γ.
Une légère réexpression spontanée de TCR/CD3 a été observée dans les cellules infectées par HIV-2ms ; ceci a été observé occasionnellement dans certaines expériences avec HIV-1. Une réexpression a été obtenue également par activation des cellules infectées au PMA. Ce résultat indique que la perte de l’expression n’est pas la conséquence d’une sélection cellulaire mais peut-être de changements dans des interactions entre produits génétiques viraux et cellulaires.
Il est intéressant de signaler que des études réalisées par d’autres chercheurs sur des lymphocytes de patients asymptomatiques infectés par HIV-1 ont montré des altérations de fonction du TCR/CD3, y compris une perte de réponse à des antigènes de rappel. Il a été montré que ce sont principalement les cellules T mémoire qui ne répondent pas à l’activation de TCR/CD3 et l’interférence du HIV avec cette voie d’activation in vivo est considérée comme un facteur majeur dans la genèse de la perte de réponses immunes cellulaires lors du développement du SIDA

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